Rive droite gasconne Anneau gascon Gascogne médiane Tonneinquais

Tonneins / Tonens


 

L’Esquillot / L'Esquilhòt

en graphie alibertine :

(l’)Esquilhòt

esquilhòt / noix

Prononcer "eskilyòtt". S’appliquerait plutôt aux "noix décortiquées". Mais (...)


Il me semble que l’Esquillot, c’est plutôt ce lieu-dit, le lieu-dit précédent étant trop près du pont si j’en crois la carte (Cap dau Pont ?).
[Vincent.P]

Moi, sur un plan de Tonneins (celui du réseau de bus), j’ai vu l’Esquillot "au cap dau Pont".
Il me semble que c’est confirmé par la carte de l’IGN.
A fixer.
Autre chose, sur le nom :
Il semble que le mot "l’Esquilhòt", qui signifie "la noix", était employé pour dire "le noyer". De même que "l’Aulan" pour "le noisetier" et "la Castagne" pour "le châtaigner".
Etait-ce donc un usage courant en gascon de désigner un lieu par le fruit de l’arbre qui y pousse  ?
[Tederic]

Tonneins - espace détente de l'Esquillot, en bord de Garonne
Tonneins - espace détente de l’Esquillot, en bord de Garonne
Sur l’autre rive, on reconnait les anciens Bains, en ruine depuis trop longtemps.

 

Grans de sau

  • On a Abère également, en concurrence avec Aberède.

    On a proposé une formation directement latine, mais à mon avis, en latin comme en gascon, le problème reste le même.

  • Aquò qu’es "l’Esquilhòt" !

    Bon, ne n’es pas lo mei beròi costat.

    Qu’ei hèit ua petita enquesta suu terren...
    Lo prumèr (82 ans e ací despuish 20 ans) ne sabèva pas ("Je perds la mémoire", "Ils m’envoient Sutouess à Saint-Germain, Tonneins", et, dans le cours de la conversation, "keskia comme marocains à Tonneins !").
    Lo segon : "J’vous dirais qu’à l’heur’ de l’Europe... Déjà que j’pense qu’on peut pas continuer avec 36000 communes..."
    Fin finau, que m’an enviat "aux Roches" (de Reculay) on devèvi trobar un vielh natiu de Sent-German.
    Que i èra, dens la companhia deus "Tamalous"*.
    Lo natiu de Sent-German que m’a confirmat que viu a "l’Esquilhòt" (viu dens la dusau maison a gaucha sus la foto).
    Que coneishèva la significacion deu nom ("la noix : y avait un noyer") shens se demandar tròp perqué n’era pas "l’Esquilhotèr".

    Qu’ei demandat si comprenguevan tanben "le Casse". Eth non, mès un aute qu’ac sabèva ("le chêne ! on disait comme ça en patois d’autrefois").

    Très sympa, ces enquêtes toponymiques, je vous les conseille !

    *"T’as mal où ?" : la prumèra question que se pausan quan se son saludats.

  • Quid de cette maison à St Germain ?
    L’Esquillot également ?
    farm3.static.flickr.com

    Réponse de Gasconha.com :
    E be òc, l’Esquillòt !
    I avot aquiu, d’autes còps, au mensh ua auta maison de mèste, o un casteret, qui a burlat.

  • Si l’on en croit cette carte, ce lieu-dit s’appelle "La Perche" donc "La Percha".
    flicker.com

  • Laperche est un patronyme commun en Marmandais, et qui semble autochtone.

  • Cette maison a été bâtie par la famille Laperche présente á Tonneins dès le 12ème siècle.

  • Sur la carte, il y a un lieu-dit intéressant de Tonneins : Les Ardounes.
    Ce ne peut qu’être la contraction si gasconne d’Arredounes, ce qui signifie que le parler gascon de Tonneins a connu le ar prosthétique.
    Si l’on met ce fait en balance avec un lieu-dit comme Les Arrats en Nord-Bordelais, il semble bien qu’à un stade ancien de la langue, il n’y avait pas de nette différenciation entre nord et sud-gascon, du moins quant aux traits phonétiques les plus ethniques.
    Idem à Toulouse où la rue Riguepels cache en fait une rue d’Arrigue-Pels (arrache-cheveux) : il s’agit d’une hypercorrection sans doute du fait de la proximité gasconne (la rive gauche parlait gascon : cf chemin de la Flambère qui longe la Garonne à Saint-Cyprien, dit la Flambela dans les textes languedociens).

  • Le nom "L’Esquillot" est maintenant plus visible grâce à l’aire ainsi nommée. Exactement un "espace détente". Un espace fumeur, puisque c’est sur le circuit du tabac ?
    Voir le panneau explicatif ci-dessous (mais ne rêvons pas : ils n’expliquent pas ce que veut dire l’Esquillot !).
    Je mets la photo du lieu aménagé plus haut, dans le corps du lòc.


Un gran de sau ?

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