Rive droite gasconne Anneau gascon Gascogne médiane Tonneinquais

Tonneins / Tonens

- Tederic Merger


 

Nouveau balcon sur Garonne / Novèth balcon sus Garona / Noubèth balcoun sus Garouno


Voir le contexte (la descente de l’Echelle, réhabilitée).
Réalisation récente. C’est bien.
Il serait encore mieux que ce balcon ne soit pas un cul-de-sac et permette de rejoindre les quais par un joli parcours en corniche.
Il n’y aurait pas trop de travaux à faire, parce qu’il semble y avoir eu une telle descente jadis.
"Il y a un accès au quai à 50m", m’objectera-t-on.
Le piéton aime les trajets courts, et le promeneur les parcours variés !


 

Grans de sau

  • Habitant Langon et ayant ma famille à Agen, je connais donc bien Tonneins.
    C’est une de ces villes de l’axe garonnais, comme Langon, Marmande, Agen ou Valence qui ne savent pas exploiter leur charme et mettre en valeur ce qu’elles possèdent.
    Dommage car Tonneins n’a pas besoin de la SEITA pour exister.
    C’est une très jolie petite ville.

    Réponse de Gasconha.com :
    Citons aussi La Réole (La Riula ou L’Arriula)...
    Tout ça devrait bouger dans les années qui viennent.
    Pour l’instant, le problème de la cherté des opérations de rénovation en coeur de ville ou de bourg n’est pas résolu.
    A l’inverse, le coût des lotissements hors ville est trop pris en charge par les collectivités, ce qui crée un biais en leur faveur.

    L’histoire est faite de mouvements de balancier, d’ouverture des villes, ou de replis derrière leurs remparts...
    Les spécialistes souhaitent et parfois prédisent maintenant un mouvement de re-densification des centres-ville ou centres-bourg, mais le temps que les habitudes changent...

    Quant à la SEITA :
    Je suppose que tu es au courant, David, que la SEITA n’existe plus depuis bien longtemps.
    Quand la "manu" a fermé à Tonneins, c’était déjà ALTADIS.
    Et maintenant, c’est Imperial Tobacco, qui possède toujours les immenses locaux de la manu, qui sont toujours à vendre, dans le cadre d’un feuilleton à épisodes !
    [Tederic]


  • C. Rapin me dit que localement, de son temps, on prononçait parfois "Tonnein", sans le "s" final. Est-ce vrai ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Il faut continuer à écouter les témoignages, mais celui de Christian Rapin a du poids, puisqu’il est de Tonneins, lingüiste occitan, et connaisseur du gascon tonneinquais.

  • C’est vrai. Malheureusement, il n’a pas Internet. Ses avis seraient souvent précieux.
    Rapin et son épouse affirment donc qu’il convient de prononcer "Tonnein".
    A suivre.

  • Il n’y a pas de vraies regles. Je dis tout aussi bien tonneinS que tonneiN.
    Adishatz

    Réponse de Gasconha.com :
    Il semble que les vieux tonneinquais qui connaissent peu ou prou le gascon local prononcent "Tounén".
    Christian Rapin, lui-même vieux tonneinquais, le confirme.
    On trouve néanmoins dans "Dialecte de Tonneins" de Jean-Edouard Fauché, p.13, "Dén Tounéns acó n’es pas coumo déns uno grando bilo".
    Remarquer que pour "déns", il y une fois un "s" (devant une voyelle) et une fois pas de "d" (devant une consonne). Est-ce la même chose pour "Tounéns ?
    Maintenant, faut-il calquer la prononciation de "Tonneins" quand on parle français sur celle de "Tonens" quand on parle gascon ?

  • On podem trobar lo libe "dialecte de tonens" ?

    Réponse de Gasconha.com :
    En generau, se tròba a la bilioteca (perdon, MEDIATECA !) de Tonens.
    Un libe vèrd tot prim (pas épais), sus l’estatgèra "Tonneins".
    Mès bibi (jo) que l’a empruntat. Doncas que l’ei a casa per quauqes jorns...
    Sinon, caleré demandar a "Mémoire du fleuve" si n’an enqüera exemplaris.
    [Tederic]

  • Memoire du fleuve, e t’en pregui, as ua adressa electronica per aqueth grop ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Non.
    Sei pas si n’i a ua. Sinon, que calerà trobar un n° de telefone.
    Mès si vòs véser lo libe, que’t ac pòdi "moshar" a casa tant que l’ei. Prepausa’m un orari.
    [Tederic]

  • A propos de l’ex-SEITA, une anecdote que l’on ignore en général : il y a pas très loin de Tonneins un deuxième site SEITA désaffecté, c’est celui de Langon !
    Jumeau de son alter ego lot-et-garonnais quoique de dimensions plus modestes, il servait surtout au stockage et au transit des marchandises.
    Cet ensemble, qui domine toujours de quartier de la gare, est devenu inutile, encombrant et laid (ce qu’il était déjà).
    La mairie le prête à quelques assos, essentiellement pour l’instant aux Restos du Coeur, un peu paumés dans ces immenses couloirs et entrepôts déserts.
    En plus, il est trop excentré par rapport à la ville.
    Je sais que ça n’a pas grand rapport avec Tonneins même, mais cette firme est tellement historiquement liée à l’axe garonnais que je souhaitais en parler.

    Une question encore, que sont devenus les anciens employés de la SEITA Tonneins ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Ces bâtiments de la SEITA se ressemblent tous.
    Comme ils sont souvent près des gares, on les voit en passant par le train dans les différentes villes garonnaises.
    A Marmande, il a été restauré et peint en rose, pour servir à des activités culturelles, si je ne m’abuse.
    Est-ce que ce qui sert au musée de la Réole n’est pas aussi un ancien bâtiment de la SEITA ? Ça y ressemble !

    Les anciens employés de la SEITA Tonneins ont connu un "plan social". Les plus vieux ont été pré-retraités (comme, je crois, le maire de Tonneins), et les autres mis au chômage avec, j’imagine, l’aide d’une structure de reclassement. Ce sont probablement ces derniers qui ont le plus souffert.
    Des associations sportives ou de loisirs de la SEITA (pescaires !) continuent à vivre.
    La salle de musculation qui est dans les bâtiments de la "Manu" est toujours utilisée.

    Globalement, je n’ai pas encore assez fréquenté d’anciens de la manu pour apprécier les dégâts sociaux et psychologiques de sa fermeture.

    Au fait, il n’y a pas de photo de la manu dans les lòcs tonneinquais...
    Son architecture ne me touche pas personnellement, mais je comprends que les tonneinquais veuillent en conserver au moins une partie, comme témoignage historique, et aussi pour ne pas avoir à endurer le gâchis de la démolition de bâtiments encore solides.
    [Tederic]


  • C’est un fait, ils font partie du patrimoine de la Moyenne-Garonne.
    Leurs dimensions, leur plan, leur situation géographique les rendent difficilement réhabilitables.


Un gran de sau ?

(identification facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document