Ici, la Gélise, affluent de la Baïse, fait la limite entre la commune de Réaup-Lisse, rive gauche, et les communes de Mézin (où est le lieu-dit Estabaque) et Andiran, rive droite.
La Gélise fait aussi la limite du massif landais, qui est sur sa rive gauche.

Le passage sous le pont de la voie ferrée pourrait être vu comme une porte des Landes !

Mais la route s’arrête après le pont. Elle donne maintenant accès à la nouvelle voie scandibérique, un itinéraire vélo qui relie Trondheim (Norvège) à Saint Jacques de Compostelle. On a dû supposer que les pélerins à vélo peuvent se contenter d’une chaussée caillouteuse...
Tout ça peut encore évoluer : que va devenir la voie ferrée, maintenant que le train touristique ne roule plus ? est-ce que la scandibérique ne va pas un jour l’emprunter ? Fermeture du train touristique Nérac-Mézin
A voir la voie envahie par l’herbe en ce mois (…)

Selon l’historien Hubert Delpont*, cette voie ferrée (Nérac - Mont-de-Marsan) peut être vue comme un substitut du projet de voie d’eau entre la Garonne et Bayonne par la Gélise, lui-même pensé jadis en partie pour exporter les farines (minots) de l’Albret néracais...

Pour être complet, et au risque de casser l’ambiance, il y a sous les pins landais à l’horizon un ancien centre d’enfouissement des ordures ménagères ; la carte ci-dessous, de l’IGN (bougez la avec le doigt vers le nord-ouest), montre un lacis de voies à son endroit...

*Hubert Delpont : Deux siècles d’économie en Albret - 1685_1900