Agenais guyennais Tonneinquais

Laparade

- Tederic Merger


 

Latané / Latanèr

en graphie alibertine :

Latanèr
Prononcer "Latanè". Palay : "latanè, latayre, latè : fabricant de lattes". (...)



 

Grans de sau

  • C’est du vascon ou juste une convergence de formes ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Du vascon ? l’architecture ?
    Le type architectural vascon allant selon certains jusque dans la vallée du Lot, la vasconnité de cette maison est recevable.
    Mais il n’y a pas l’emban ou balet, ou alors, il serait exposé vers l’ouest, ce qui serait une hérésie...

  • D’après Jean Loubergé, les maisons qui ont la façade sous le faîtage du toit reflètent un certain archaïsme.
    En France, on ne les retrouve que dans les châlets alpins et dans le Jura et les Vosges.

  • En fait, Laparade n’est pas en Gascogne, d’après le critère lingüistique qui sert de référence à Gasconha.com.

    Mais cette maison est dans les collines, en allant vers Grateloup qui est gascon d’après le même critère !-)

  • La toponymie de Laparade est d’allure assez gasconne :
    Belloc, Bourdieu, Taride, Les Castagnères, Lattapie, Capots ...

    Cela dit, on peut les trouver ailleurs en Occitanie, mais en général plus loin (Aveyron, ...).

    Latané serait-il donc avant tout un patronyme dans le cas de cette maison ?

    Réponse de Gasconha.com :
    "Latanèr" étant un nom de métier, il semble qu’il ait été un patronyme avant de désigner cette maison.

    Quant à la question récurrente de la limite entre Gascogne et Guyenne lingüistiques :
    Les éléments les plus solides (atlas lingüistique...) dont on dispose datent environ de 1900 (sauf erreur).
    Il est possible que la limite lingüistique ait évolué (mais probablement pas beaucoup) dans les siècles qui ont précédé, ce qui expliquerait des toponymes gascons dans des zones qui n’étaient plus gasconnes vers 1900.
    Nous manquons d’historiens lingüistes !


  • Cependant, Le Teulié est indubitablement languedocien, même si cela pose le problème de l’héritier du suffixe -arium dans cette région : -èr ou -ièr ?
    Il me semblait que la langue de la vallée du Lot connaissait -èr comme en gascon.

  • Ne soyons pas à la recherche de critères linguistiques trop normés dans une région intrinséquement mescladissa.


Un gran de sau ?

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