Prenoms gascons

Lisberòia

(féminin)

écrit à la française :  Lysberoÿe

Ceci est une proposition reçue par Gasconha.com.
On y reconnait le "lys" ou "lis" qui plait tant dans "Maÿlis", auquel s’ajoute l’adjectif "beròia" qui veut dire "belle".
Beròia prepausicion, non ?


 

Sancho

(masculin)
dérivé de :

Sans

Ce nom se retrouve probablement en Espagne dans le nom "Sanz".
Il pourrait venir du latin Sanctius.
Il a été porté par des rois vascons.
"L’utilisation du double nom* (Guilhem-Sans, Bernat-Guilhem, Sans-Guilhem...)
expliquait la filiation : Guilhem-Sans veut dire Guilhem fils de Sans, Sans-
Guilhem, Sans fils de Guilhem, Bernat-Guilhem : Bernat fils de Guilhem ou
encore un autre exemple Sans-Lop, Sans fils de Lop (pron. Loupp)." [G. Pepin]

Sanset, qui existe comme nom de famille, doit provenir de Sans.

*A l’origine, les vascons suffixaient probablement le deuxième nom par une terminaison (probablement "ez" ou "etz" ou "itz", exprimant le génitif, et qui se retrouve dans les noms espagnols actuels Sanchez etc...).

Mentionné par L’Histoire de Pessac
de Raphaël St Orens, sous la forme "Sanche", comme prénom à
la mode aux environs de 1180.
Mais "Sanche" pourrait bien être une francisation de "Sancho".
Correspond sans doute au basque "Sancho" (Santxo) qui est lui-même peut-être un diminutif de "Sans".


 

Peiron

(masculin)

écrit à la française :  Peÿrou

dérivé de :

Dérivés ou variantes [Alis-Aiguillon] : Peyron
Pour le féminin, prononcer "Peÿroune".
Pour le masculin, prononcer entre "Peÿrou" et "Peÿroung".

"Peyronne" est attesté vers 1600 à Bordeaux.
"Peyrona" l’est aussi, c’est une forme non francisée, qui est donc plus ancienne que "Peyronne".

Le féminin "Peyroune" pourrait être déclaré à l’Etat Civil, mieux lisible par le grand public que "Peirona".
Et pourquoi pas le masculin "Peyrou" ?


 

Berland

(masculin)

C’était aussi le nom de Pey Berland, archevêque, mais aussi homme politique de Bordeaux, qui s’est illustré par sa générosité et son intégrité.
Ce prénom ou "nom individuel" ne semble guère gascon (plutôt limousin ou languedocien).
Mais le donner aujourd’hui (ou son féminin Berlanda) à de jeunes aquitains, c’est les faire profiter d’un parrainage de valeur.


 

Estevan

(masculin)

écrit à la française :  Esteban

dérivé de :

Estéven Estébe (Stéphane)

Prononcer le féminin entre "Estébène" et "Estébèno" et le masculin entre "Estébé" et "Estébéng".

Le spécialiste du gascon Jean LAFITTE nous signale ceci :
"Attention à la graphie et à l’accent tonique :
C’est Estéven avec -n muet, qui donne le nom de famille Estève, variante
de Estephe célèbre en Médoc !
"

"Estéven" est donc à prononcer avec l’accent tonique sur "té", et le "n" final ne s’entend pas forcément.
Il semblerait même, d’après J. Lafitte, qu’il ne s’entende plus nulle part, mais Gasconha.com a peut-être mal compris (c’est assez compliqué !)

 en français : Stéphane

Au masculin :
Nous sommes à la recherche d’attestations anciennes d’Estevan (ou Esteban) en Gascogne.
Par contre, nous disposons d’une attestation récente : le petit fils d’un historien de la Gascogne, qui serait lui-même un descendant des ducs de Vasconie, a été prénommé Esteban.
N’es pas ua referencia, aquò ?-)
En fait, Estevan semble plus castillan que gascon.
Mais par sa morphologie, il peut très bien passer en gascon, et Gasconha.com propose de l’intégrer !

Au féminin :
"Estevana" (prononcer entre "Estébane" et "Estébano") est une proposition de Gasconha.com, qui ne dispose pas d’attestation pour l’instant.
Mais le prénom semble logique. On aurait pu proposer "Estevania", mais le gascon n’a pas besoin d’un "i" pour distinguer (même à l’oreille) le féminin du masculin.


 

Amic

(masculin)

"amic" (féminin "amiga") est la traduction occitane de "ami".
Il n’est peut-être pas attesté comme prénom jusqu’à présent, mais Gasconha.com trouve qu’il ferait un très beau prénom gascon, ou occitan.


 
 

Gracian

(masculin)
 en français : Gratien

Semble avoir été un nom (ou prénom) populaire en Gascogne, à en juger par le nombre de toponymes qui en dérivent.

On nous signale "Gracianette".


 

Guíshen

(masculin)

écrit à la française :  Guichen ou Guiche

Claude Larronde le place dans sa liste des "noms individuels" gascons (venus du Moyen Age), sous la forme "Guixen", avec ses frères Guixe, Guixon...
Pour Larronde, ce sont des dérivés de "Gassie".

J.Tosti, sur son site des noms, signale que "Guiche" est attesté comme prénom médiéval en Gascogne.

"Guichen" pourrait être un dérivé de "Guiche". De toute façon, les deux semblent des frères.
On pourrait aussi établir un lien avec la racine germanique qui a donné "Guichard" : selon Tosti, ce dernier est un nom de personne d’origine germanique, Wichard (wig = combat + hard = dur).

La graphie normalisée "Guishen" est équivalente à la graphie médiévale gasconne "Guixen".

Le féminin "Guishena" est une proposition de Gasconha.com, qui n’en a pas trouvé d’attestation.

Le spécialiste du gascon Jean LAFITTE nous signale ceci :
"Attention à la graphie et à l’accent tonique :
Même chose [que pour Estéven] pour Guichen/Guishen que je préfère Guíxen, nom basque attesté qui a donné Guiche, dont le comte fut célèbre ! Ne dit-on pas « Riche comme le Comte de Guiche » ?
"
"Guíshen" est donc à prononcer avec l’accent tonique sur "Guí", et le "n" final ne s’entend pas forcément. Là, ça doit dépendre de l’endroit.
L’accent aigu sur le i (qui n’existe pas en graphie française) marque l’accent tonique.


 

Sancha

(féminin)
dérivé de :

Sans

Ce nom se retrouve probablement en Espagne dans le nom "Sanz".
Il pourrait venir du latin Sanctius.
Il a été porté par des rois vascons.
"L’utilisation du double nom* (Guilhem-Sans, Bernat-Guilhem, Sans-Guilhem...)
expliquait la filiation : Guilhem-Sans veut dire Guilhem fils de Sans, Sans-
Guilhem, Sans fils de Guilhem, Bernat-Guilhem : Bernat fils de Guilhem ou
encore un autre exemple Sans-Lop, Sans fils de Lop (pron. Loupp)." [G. Pepin]

Sanset, qui existe comme nom de famille, doit provenir de Sans.

*A l’origine, les vascons suffixaient probablement le deuxième nom par une terminaison (probablement "ez" ou "etz" ou "itz", exprimant le génitif, et qui se retrouve dans les noms espagnols actuels Sanchez etc...).

Mentionné par L’Histoire de Pessac
de Raphaël St Orens, sous la forme "Sanche", comme prénom à
la mode aux environs de 1180.
Mais "Sanche" pourrait bien être une francisation de "Sancho".
Correspond sans doute au basque "Sancho" (Santxo) qui est lui-même peut-être un diminutif de "Sans".


 

Peirona

(féminin)

écrit à la française :  Peÿroune

dérivé de :
 en français : Peyronne

Dérivés ou variantes [Alis-Aiguillon] : Peyron
Pour le féminin, prononcer "Peÿroune".
Pour le masculin, prononcer entre "Peÿrou" et "Peÿroung".

"Peyronne" est attesté vers 1600 à Bordeaux.
"Peyrona" l’est aussi, c’est une forme non francisée, qui est donc plus ancienne que "Peyronne".

Le féminin "Peyroune" pourrait être déclaré à l’Etat Civil, mieux lisible par le grand public que "Peirona".
Et pourquoi pas le masculin "Peyrou" ?


 

Berlanda

(féminin)

C’était aussi le nom de Pey Berland, archevêque, mais aussi homme politique de Bordeaux, qui s’est illustré par sa générosité et son intégrité.
Ce prénom ou "nom individuel" ne semble guère gascon (plutôt limousin ou languedocien).
Mais le donner aujourd’hui (ou son féminin Berlanda) à de jeunes aquitains, c’est les faire profiter d’un parrainage de valeur.


 

Estevana

(féminin)

écrit à la française :  Estebane

dérivé de :

Estéven Estébe (Stéphane)

Prononcer le féminin entre "Estébène" et "Estébèno" et le masculin entre "Estébé" et "Estébéng".

Le spécialiste du gascon Jean LAFITTE nous signale ceci :
"Attention à la graphie et à l’accent tonique :
C’est Estéven avec -n muet, qui donne le nom de famille Estève, variante
de Estephe célèbre en Médoc !
"

"Estéven" est donc à prononcer avec l’accent tonique sur "té", et le "n" final ne s’entend pas forcément.
Il semblerait même, d’après J. Lafitte, qu’il ne s’entende plus nulle part, mais Gasconha.com a peut-être mal compris (c’est assez compliqué !)

 en français : Stéphanie

Au masculin :
Nous sommes à la recherche d’attestations anciennes d’Estevan (ou Esteban) en Gascogne.
Par contre, nous disposons d’une attestation récente : le petit fils d’un historien de la Gascogne, qui serait lui-même un descendant des ducs de Vasconie, a été prénommé Esteban.
N’es pas ua referencia, aquò ?-)
En fait, Estevan semble plus castillan que gascon.
Mais par sa morphologie, il peut très bien passer en gascon, et Gasconha.com propose de l’intégrer !

Au féminin :
"Estevana" (prononcer entre "Estébane" et "Estébano") est une proposition de Gasconha.com, qui ne dispose pas d’attestation pour l’instant.
Mais le prénom semble logique. On aurait pu proposer "Estevania", mais le gascon n’a pas besoin d’un "i" pour distinguer (même à l’oreille) le féminin du masculin.


 

Amiga

(féminin)

écrit à la française :  Amigue

"amic" (féminin "amiga") est la traduction occitane de "ami".
Il n’est peut-être pas attesté comme prénom jusqu’à présent, mais Gasconha.com trouve qu’il ferait un très beau prénom gascon, ou occitan.


 

Mativa

(féminin)

écrit à la française :  Mathive

Mathive, féminin de Mathieu : prénom répandu au XVIIIème siècle
[Jean-Paul Passama]
Voudrait dire "Don de Dieu" en hébreu.


 

Graciana

(féminin)
 en français : Gratienne

Semble avoir été un nom (ou prénom) populaire en Gascogne, à en juger par le nombre de toponymes qui en dérivent.

On nous signale "Gracianette".


 

Guishena

(féminin)

écrit à la française :  Guichène

Claude Larronde le place dans sa liste des "noms individuels" gascons (venus du Moyen Age), sous la forme "Guixen", avec ses frères Guixe, Guixon...
Pour Larronde, ce sont des dérivés de "Gassie".

J.Tosti, sur son site des noms, signale que "Guiche" est attesté comme prénom médiéval en Gascogne.

"Guichen" pourrait être un dérivé de "Guiche". De toute façon, les deux semblent des frères.
On pourrait aussi établir un lien avec la racine germanique qui a donné "Guichard" : selon Tosti, ce dernier est un nom de personne d’origine germanique, Wichard (wig = combat + hard = dur).

La graphie normalisée "Guishen" est équivalente à la graphie médiévale gasconne "Guixen".

Le féminin "Guishena" est une proposition de Gasconha.com, qui n’en a pas trouvé d’attestation.

Le spécialiste du gascon Jean LAFITTE nous signale ceci :
"Attention à la graphie et à l’accent tonique :
Même chose [que pour Estéven] pour Guichen/Guishen que je préfère Guíxen, nom basque attesté qui a donné Guiche, dont le comte fut célèbre ! Ne dit-on pas « Riche comme le Comte de Guiche » ?
"
"Guíshen" est donc à prononcer avec l’accent tonique sur "Guí", et le "n" final ne s’entend pas forcément. Là, ça doit dépendre de l’endroit.
L’accent aigu sur le i (qui n’existe pas en graphie française) marque l’accent tonique.


 

Danís

(masculin)
 en français : Denis

 

Ponç

(masculin)

Geneanet : « Pons, Ponce : L’un des noms de baptême les plus répandus dans le Midi à l’époque médiévale. Il vient du latin Pontius. »


 

Peironèth ? Peironèu ?

(masculin)

Peironera est attesté :


 

Peironèra

(féminin)

écrit à la française :  Peÿrounère

 en français : Pétronille ?

Peironera est attesté :


 

Grat

(masculin)

Graside : forme féminine du vieux prénom gascon Grat
Noms de Came Peïo Dibon


 

Grasida

(féminin)

écrit à la française :  Grazide

Graside : forme féminine du vieux prénom gascon Grat
Noms de Came Peïo Dibon


 
 

Amat

(masculin)
 en français : Aimé

Les attestations de ce prénom en Gascogne sont à trouver, mais les lieux et les patronymes Damat y existent, qu’on peut interpréter comme "d’Amat".


 

Amada

(féminin)

écrit à la française :  Amade

 en français : Aimée

Les attestations de ce prénom en Gascogne sont à trouver, mais les lieux et les patronymes Damat y existent, qu’on peut interpréter comme "d’Amat".


 

Vesian

(masculin)

écrit à la française :  Bézian

Dans ses Observations sur le gascon des plus anciennes chartes, p. 22, J.-C.-Dinguirard remarque un Bezian qui viendrait de VIDIANU et non VICINIANU (ce dernier "bien moins confidentiel").


 
 
 
 

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