Rive droite gasconne Gascogne médiane

Lafitte-sur-Lot / La Hita d'Òut

- Tederic Merger


 

Fontaine / Hont / Houn



 

Grans de sau

  • D’après mes recherches, il semblerait que Lafitte, bien que limite gasconne, ne procède pas à la mutation F>H.

  • Tederic est déjà dans l’optique d’un gascon référentiel et uni ;)

    La toponymie de Lafitte (au passage, un nom de village qui signifie bien limite, laquelle ?) est très contradictoire.

    On trouve au sujet de la vocalisation de l à la fois Maucap et Pégal, Lafabal. Pour la chute de n intervocalique, on a Tauzinas mais aussi Béziat (seulement, ce dernier existe aussi en zones languedociennes : quel sens ?).
    Pour ce qui est du complément, à savoir la chute de nd intervocalique, on trouve "Les Lannes" à ... Granges-sur-Lot ! Juste à côté d’ailleurs "Les Carrerots" !

    Pour revenir à cette histoire de f, la toponymie actuelle en effet ne laisse pas de traces d’un possible h gascon : Fangas, Fougarède, Fortunon, ...

    Sur la carte de Belleyme, on constate que certains toponymes ont été modifiés : Gamot était Gamiau, Poudepé était Poudepey, Bouscayrat était Bosqueirot, Perrot était Peyrau, Prats de Roux était Praderouts, ... Fouillade est déjà Fouillade.

    www.lot-et-garonne.fr

  • Òc, que soi estacat a la gasconitat de La Hita...
    E la Gasconha shens lo F>H n’es pas ende jo la Gasconha !-)
    E de "la Tour de Rance", que ne pensatz ?

  • Colleignes, c’est déjà la Super-Gascogne :) Le Cami Herrat passait par là : d’ailleurs Carpère, Sabaté, Lousteau, Brustis, ... tout ça c’est très gascon.

    D’ailleurs, le Cami Herrat passait aussi par Lafitte selon la Carte archéologique de la Gaule, au lieu-dit Balat-Sec/Balatset (je ne le trouve pas).

    Pour Rance, l’immense majorité des attestations de Rance sont en Gascogne. C’est une ancienne maison noble donc le nom doit avoir une certaine ancienneté.
    Allusion quelconque à une fidélité française lors de la Guerre de Cent Ans ? (Hrança donc).

    Réponse de Gasconha.com :
    Geneanet donne "de RANCE" en 1525 à Sauveterre de Béarn, puis plus tard du côté du Port Sainte Marie et Tonneins.
    Ce pourrait être la même maison noble "Hrança", mais si elle vient du Béarn, ça ne prouve pas grand chose sur le F>H vers La Fitte.

  • Probablement alors que le domaine noble s’appelait "La Tour" et que "De Rance" signale seulement l’appartenance à la famille de Rance, originaire de Sauveterre où il existe encore une maison "Rance" qui est aussi un patronyme charnégou.

    Dans la mesure où il existe également un Château de Rance à Saint-Esprit de Bayonne dans un environnement assez basque (Mouqueron, Recart, ...), je crois qu’on peut conjecturer sans trop se tromper pour les "Rance" des pays limitrophes du Pays Basque qu’il s’agit d’une réduction du basque Arantza (prunier sauvage) qui a donné Arance en Béarn et Ance également en Béarn (Ance en basque souletin est Arhantza : le rh aspiré souletin a été contracté en gascon).

    On peut imaginer alors que les "Rance" du Tonneinquais sont tout simplement des possessions de cette famille béarnaise d’origine, ce qui se vérifie pour d’autres grandes familles du coin comme les Larrart : Rance à Feugarolles, à Tombeboeuf, à Birac-sur-Trec, à Port-Sainte-Marie, ...

  • Et pourquoi "houn" et pas "hount" ?
    Qu’èi, a noste, un prat aperat "prat dera hount" e eth t ce prononça e c’enten plan.

  • C’est un trait commingeois et couseranais selon l’ALG. Au confluent Garonne-Lot, l’ALG note pour -nt une prononciation n vélaire assez originale. Donc houn(g).


Un gran de sau ?

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