Albret néracais Gascogne médiane Landes de Gascogne

Barbaste

- Tederic Merger


 

Prentigarde


1) Le chêne liège surrèr, surrèir = chêne liège
Lous surrès : que’n démoure, sustout àu loung dous camins é de las routes. Dén l’ahourès, qu’an souén dispareishut a càuse de las coupes a blanc estòc.
On est dans une ancienne zone d’exploitation du liège. Il subsiste des surriers ici et là, au bord des routes et chemins, parce qu’ils ont pu échapper aux coupes rases.
Le Liège gascon, passé, présent
Le blog du Musée du liège de Mézin

2) "Propriété et chemin privés - Défense d’entrer"
Ouverture et partage de l’espace rural

On aimerait pourtant bien fouler ce sous-bois lumineux !-)

Mais c’est de plus en plus fréquent : le propriétaire signale son droit, et l’absence de droit d’autrui à fouler sa propriété. Force est de s’incliner. Sauf cas de privatisation abusive d’un chemin communal.

En l’absence de ces panneaux, un propriétaire ne manifeste pas de volonté ; indifférence ou négligence de sa part, volonté louable de ne pas s’embarrar, d’autoriser l’accès aux cueilleurs ou promeneurs, comme autrefois ? faute d’information à ce sujet, pratiquer la cueillette ou la promenade avec modération et respect ! Sinon, les interdictions d’accès fleuriront encore plus ; or elles compartimentent l’espace, empêchent la promenade et la cueillette, isolent les propriétaires ou habitants (qui cependant préfèrent être isolés que dérangés !).

Mais il faut se tourner vers l’avenir :
Imaginons des panneaux positifs, aidant à organiser le partage entre propriétaires et usagers, dans l’esprit de l’économie du partage (Blablacar etc.) où le détenteur d’un capital sous-exploité rentre en contact avec des usagers possibles, et leur offre une jouissance à bas coût, les deux parties étant finalement gagnantes.

A l’ère du smartphone et de l’internet des objets, le propriétaire pourrait apposer sur le panneau un flashcode reconnaissable par les smartphones, qui renverrait aux conditions du partage : usage gratuit ou à faible prix (payable par quote-part de la cueillette ?), en contrepartie de règles de bonne conduite...

3) Le nom Prentigarde
Un grand classique gascon, qui devait signaler un lieu dangereux.
Sur la pancarte, c’est "Printigarde" qui est écrit. L’IGN et les vieilles cartes notent "Prentigarde" qui est plus satisfaisant étymologiquement. Maintenant, pour la prononciation, "Prentigarde" risque désormais d’être lu "PrAntigarde", et "Printigarde" est alors un moindre mal.


 

Un gran de sau ?

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