Multidiccionari francés-occitan

- Tederic Merger

Les petits essais que j’ai faits avec le mot "grange" et le mot "boulanger", en cochant seulement les dictionnaires gascons, m’ont paru encourageants.

Et dans les "dicos" historiques, il y a le "Palay (version provisoire)" !
[Tederic M.]

Voir en ligne : Multidiccionari francés-occitan "Dicodòc"

Grans de sau

  • Oui celui de Per Noste fonctionne parfaitement par exemple. Il est aussi disponible sur leur site.

    Les vilains occitanistes du Congrès ont aussi mis en ligne le Palay !

    La Version de cette petite mine d’or n’est apparemment pas finalisée, mais , pour l’avoir testé, on peut trouver un hèix de causas.

  • Bonjour,
    Je profite du commentaire du Trufandèc pour poser une question :
    il écrit "un heix de causas".
    Le i dans "heix", pour quoi est-il ?
    Je prononce Hèch. Dit-on aussi "hèych" ?
    Je me souviens de m’être fait la même remarque sur d’autres "-ix-" pour noter des mots que je prononce "ch".
    Saurait-on éclairer ma lanterne ?

  • Le yod a été prononcé aussi en Bordelais (deÿcha, beÿcha...). Par exemple, Beychevelle se dit traditionnellement "Beÿchabéle" (et non "Béchebéle" comme on aurait pu croire). (source : Viaut)

  • Malurosement, aqueth "ish" n’es pas prononçat enlòc en Gasconha. E’m pensi mè que mè qu’estot en.hicat en le grafia normalisada entà har plesir aus lengadocians, entà goaitar ua coeréncia dab lo lengadocian normalisat, que dirà, e’m pensi, un "fèis", mes qu’ac prononçerà tabé. Le pròva, lo sol indret de le Gasconha dont van prononçar aquò "com s’escriu" qu’es le Vath deu Garbet (Ost, Èrce, Aulús en Arieja). "conéyche, un fèych, baycha, etc...". E qu’es le ringlanta termièra deu gascon.
    Que’s pòt tornar trobar, mes tan chic, en quauques parlars gascons sus quauques mots isolats : peish (prononçat peych) a Biscarròssa, un "hèys" en Arnaudin.
    Mes, i estossi un gascon normat, o gascons normats, aqueth "ish" que seré, a fèit, inutile. Ua complicacion de mè, qué...

  • ish / ix inutile ou admissible comme tolérance dialectale ? : ce sujet est traité largement, avec une étude de lexicographie, dans J. Lafitte, thèse.
    De même la question des valeurs du x (s, dz, cs...) est traitée à fond.

    Consultable sur :

    http://blog.parlergascon.com/archives/319

  • Merci de vos éclairages !
    Je m’avise qu’a contrario, je dis kweycho (cuisse) par exemple, qui doit s’écrire cueixa... Chose ardue que la lingüistique.

  • La carte n°2106 apporte la réponse à notre questionnement, dès lors que l’on comprend comment la lire.

    1) Là où rien n’est indiqué, c’est le son "ch" français : l’immensité de la Gascogne, même à la confluence entre l’Ariège et la Garonne, même à la confluence entre le Lot et la Garonne, même en Entre-deux-Mers.

    2) Là où un chiffre est indiqué, il faut détailler :

     Il existe un foyer nord-médoquin où sur une série de mots le résultat est le son "ÿss" comme en languedocien, et il s’agit là de la norme.

    Pour les autres mots qui ne sont pas indiqués par un chiffre, l’étymon localement est en fait différent, donc pas de résultat noté.

    J’ai vérifié : par exemple, pour taxo "blaireau", la pointe extrême du Médoc a le francisme "bleraut" (donc le chiffre 7 n’est pas noté), tandis que Cissac a "tèÿ’ssou" (avec faible nasalisation final et un e ouvert à l’initiale) face à Hourtin qui a "té’chou" (idem, faible nasalisation).

     Des prononciations résiduelles "ÿss" dans les Landes sur certains mots.

     Un foyer aspois net de polymorphisme "ch" / "ÿch". Le gascon aspois est très conservateur d’un point de vue phonologique.

     Un foyer couseranais, en accord avec le Pays de Foix, où le seul résultat est "ÿch". Cela annonce le catalan.

     Le Lauragais 762NE est purement languedocien avec "ÿss".


Un gran de sau ?

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