Il est le pendant religieux de la maison à façade sous pignon, par son caractère ethnique : c’est le clocher-mur, tellement dominateur en Gascogne !

On lit dans certains milieux, marqués idéologiquement, des chroniqueurs pousser des cris d’orfraie car certaines municipalités sont contraintes de détruire des églises, souvent du XIXème siècle, mal construites, et dangereuses pour les fidèles comme pour les administrés au sens large.

Qu’il soit ici rappelé que les premiers destructeurs des bijoux élevés par la foi catholique ont été les curés et les évêchés qui ont été pris, au XIXème siècle, d’une rage folle de destruction du vieux bâti ancien qui avait parfois 8 siècles, au profit d’horreurs néo-gothiques et de viollet-le-duqueries hors-sol.

Il n’y a pas à pleurer pour des bâtiments mal conçus qui n’ont pas 150 ans quand en parallèle, l’étonnante et foisonnante diversité architecturale religieuse de nos pays a été rasée du paysage.

Je serais partisan, partout où cela est possible (je pense plus particulièrement aux pays landais, qui ont le plus souffert) de détruire les monstres précieux du Second Empire pour construire des fac-similés des vieilles églises des cartes postales anciennes.