Piets-Plasence-Moustrou
Piets / Piets
Pietz en 1409.
Je n’arrive pas à croire que des suffixes basques à sifflante aient pu se maintenir en Gascogne, essentiellement car, même lorsqu’ils le sont dans le nom officiel de villages basques comme Labets ou Arbanats, on trouve généralement des attestations anciennes sans affriquée (arbanaz, labez).
Et pourtant, c’est vrai que dans le cas d’Artix par exemple qui est un ancien Artitz, on est véritablement embêté si l’on se refuse à y voir une "pinède" (arte+suffixe locatif -itz).
Dans le cas de Piets, l’IGN fait état de deux homonymes. Piets à Sarraziet d’abord (mais c’est aussi un patronyme de la région) et Piets Dérat à Sers dans les hauteurs de Barèges dans le bassin du Bastan, dominé par le Pic d’Ourdégon (pour le coup, ça fait environnement bascoïde).
Piet est commun en Gascogne (jusqu’à Tonneins) mais quel sens a-t’il ? Peut-il être l’héritier de pinetum (forme masculine) qui donnerait logiquement piet ?
Mais on pourrait s’attendre à ce que le mot soit vivace or c’est immuablement pinhadar, piadar, piar, piatar, ... Et pourquoi au pluriel sans article dans le cas de la commune ?
[Vincent.P]
Arbanats [commune] n’est pas au Pays basque.
Quant aux maintien des sifflantes, tu veux dire, Vincent, que le "s" final résultant d’une sifflante vasconne, comme dans les fameux noms en -os, n’est plus pour toi une sifflante ?
[Tederic]