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Nogaro


 
en graphie alibertine :

(lo,eth) Nogaròu
Prononcer "nougaroou" ("oou" étant une diphtongue). Désigne très probablement (...)

nòga / noix

Prononcer entre "nogue" et "nogo". variantes : notz (prononcer "nouts"), (...)

Fronton des arènes.

Un arreproèr :
De Nogaròu n’a pas qui vòu
e lo qui n’a se’n vòu dehar.

(De Nougarò n’a pas qui bò
e lou qui n’a se’n bò dehà)
Traduction :
De Nogaro n’a pas qui veut
et celui qui en a veut s’en défaire.
Explication :
Nogaro est rare, précieux. Mais celui qui en jouit ne l’apprécie pas.
Bref, le proverbe dit "vous n’êtes jamais content, vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez !"

Gentilé : Nogarolliens, Nogarolliennes (ce qui est correct dans la mesure où ça conserve le "l" final d’origine - "Nogaròu" est l’évolution gasconne de "Nogaròl")
"nogarolais/nogarolés (nougaroulés)" serait plus gascon.


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Nogaro :


 

Documents


 

 

 

Grans de sau

  • Cette arène porte le nom de Robert Castagnon, défunt rédacteur en chef de la revue "Gascogne - la Talanquère", qui semble hélas ne pas lui avoir survécu longtemps.

    Le jour du 14 juillet s’y déroule habituellement "la Corne d’or" de la Course landaise, avec le matin, pour ceux qui veulent se faire une idée de ce sport gascon emblématique, une prestation gratuite des jeunes de l’école taurine de Nogaro, accompagnée comme il se doit d’une banda locale.

  • La ville (son centre exactement) de Nogaro : une belle surprise et une exception :
    traversant avant-hier Nogaro j’ai constaté que :
     les commerces du centre ville sont nombreux et vivants,
     les maisons y sont bien entretenues, les volets sont ouverts et bien peints,
     bien que l’artère centrale (la rue Nationale) soit un peu déconseillée aux voitures (limitation à 20 km/h, resserrement des voies limitant le stationnement) on peut rentrer et sortir de la ville et s’arrêter, comme je l’ai fait, pour s’approvisionner aux commerces locaux. Bref,la ville n’est pas enclavée.
    Est-ce le résultat de politiques urbaines déjà anciennes des municipalités de ces dernières decennies ou un sursaut récent ? En tous cas, il faut féliciter la municipalité.

  • C’est à observer de près.
    Nogaro avait près de 2000 habitants en 2015. Je pense à Mézin, en Albret néracais, un peu plus petite (1600 habitants), où j’ai remarqué aussi un relatif maintien du commerce en coeur de ville (charcuteries, boulangeries, supérettes...). A Mézin, l’explication est simple : il n’y a pas de supermarché en lisière de ville.
    Mézin

    A Nogaro, je vois un SPAR en coeur de ville, un Carrefour Market légèrement en dehors (pas loin des arènes cependant !), un Bricomarché et un ALDI en périphérie.
    Le coeur de ville a dû souffrir, quand même...

  • Le SPAR est petit (je m’y suis arrêté et ai été heureux de le trouver) et le Carrefour market sans doute aussi. ALDI est plus "dangereux", vraisemblablement plus grand et drainant une clientèle sans doute assez nombreuse.
    Et Bricomarché, trop spécialisé pour être un concurrent à des commerces de centre-ville (sauf peut-être une quincaillerie).
    Donc pas mauvaise situation ; il faudrait voir du côté des activités (on me disait que le circuit automobile drainerait une certaine activité permanente, ce dont j’aurais tendance à douter, mais bon...).

  • Trouvé le "mot du maire" suivant sur le site municipal de "NOGARO en Armagnac" :
    "lorsque, en y venant d’Auch ou de Toulouse, on leur dit parfois, avec malice, que "Nogaro, c’est le Far-West", les nogaroliens sourient à la gasconne et rétorquent avec fierté que, du département du Gers et de la région Midi-Pyrénées, Nogaro a l’ambition d’être le PHARE-OUEST". Plan trobat, non ? Et ça dit quelque chose quant au ressenti des habitants de la frange ouest du Gers vis à vis de feu Midi Pyérnées et sans doute encore plus d’ "Occitanie" aujourd’hui.
    Mais il est vraisemblable qu’ils auraient le même ressenti, à l’envers, s’ils avaient été rattaché à l’Aquitaine (sans parler de la NA, bien sûr !).

  • La Corne d’Or est un titre récompensant la meilleure vache de l’année ainsi que le Cordier d’Argent. Le public vote pour ces deux catégories et pour la vache "meilleur espoir". Ce sont les meilleurs écarteurs, plus ceux qui se sont qualifiés le samedi et le dimanche matin, qui concourent le dimanche après-midi. Les sauteurs sont là en invités, pas de concours pour eux. Par contre, il y a une Course des Gascounets, à Nogaro, qui regroupe tous les élèves (65, 40, 32) qui ont fait une initiation avec la FFCL (Didier Goeyte), où les sélectionnés de chaque classe font quelques passages. Mais cette année, la représentation a été annulée pour cause de pluie. Celle-ci est gratuite contrairement à la Corne d’Or.


Un gran de sau ?

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