La Marque Fier d’être Gascon histoire de la Marque

- Boyvil

J’ai le plaisir de vous présenter la marque et les produits « Fier d’être Gascon, Putain con » qui constituent, pour nous, Patrice Chuisa et moi-même une étape importante de l’histoire que nous avons débuté il y à 10 ans.
En effet, en 2013, j’animais une page Faceboock Esprit Gascon avec mon ami Lilian Riquet et je tombais sur un article de journal qui expliquait la création d’une marque de tee-shirt déjà nommée « Fier d’être Gascon, Putain con » par un fleurantin. C’était le départ d’une amitié et d’une association de compétences pour arriver à concrétiser notre objectif et faire vivre et évoluer cette marque.
Dans quel but me direz-vous ? Devenir riche ?
Pour ceux qui nous connaissent, je les entends rire déjà à plein poumon …….
Nous sommes simplement persuadés que pour faire vivre notre identité, si riche, si particulière, il faut créer un fer de lance qui puisse servir de moteur pour mettre en valeur notre patrimoine et réaliser des projets « Gascons » .
Je profite aussi de cet article pour m’adresser aux passionnés de Gascogne qui souhaiteraient nous aider pour faire vivre ce projet
  en parlant de notre projet « positivement si possible »
  en essayant de trouver des points de vente (exemple les bars-tabac) qui seraient partant pour distribuer nos produits. Nous proposons le dépôt vente qui permet au distributeur de ne pas prendre de risque financier

Notre site : fierdetregascon.fr

Gran mercés

L’histoire de notre logo

Au début, Patrice pensait que 32 devait apparaître sur le logo et moi je cherchais un symbole pour incarner l’esprit Gascon. La première série de tee-shirts comportait donc un 32 entouré d’un caoutchouc pour bocal de conserve. Hé oui, je pensais que c’était un élément qui représentait bien nos traditions ; la place du bien manger en Gascogne est réelle ainsi notre âme de jardinier. La conserve, c’est souvent un cadeau aux enfants, aux amis qui partent loin pour rappeler la famille. La conserve ne s’achète pas, c’est le fruit d’un travail long et d’un savoir faire. Un anti consumérisme. Bref, un super symbole malheureusement pas assez lisible pour le grand public, je m’en suis rendu compte plus tard. Même si la vente de ces tee-shirts n’a pas déméritée, on sentait que pour toucher le grand public, il fallait trouver une autre voie.

En parallèle, dans nos discutions avec Patrice, je lui avais montré une tête de gascon que j’avais réalisé avec une imprimante 3D, histoire de m’amuser. Il a été emballé, mais pas pour un logo ; non, non, pour faire un bouchon de vin, couleur blanc, rouge, ou rose !!! C’était autour des années 2015. Malheureusement, on n’a pas réussi à réduire le coût de production où à conclure un partenariat. Le risque financier était trop grand car il fallait produire une très grande quantité pour obtenir un coût raisonnable.

En 2019, j’ai eu accès à une machine laser pour graver et découper du bois. Et bien sûr, j’ai gravé une photo de ma tête de gascon. Le résultat était vraiment pas mal. Et nous donnait une nouvelle piste pour un nouveau logo. Comme Patrice voulait utiliser la broderie pour le réaliser, je me suis remis à la tache ! L’idée globale était d’avoir un personnage un peu bourru mais point trop avec un coté « d’autrefois » Pour le coté bourru, j’ai choisi de cacher son regard dans l’ombre du béret et d’atténuer le tout avec une petite moustache qui hésite entre moustache et sourire. Patrice a eu l’idée de parachever le tout par un foulard rouge, couleur Gascogne, symbole de fêtes.

En espérant de tout cœur qu’il vous plaise !

Voir en ligne : Fier d’être Gascon

Grans de sau

  • Bravo !
    (mais Putain con fait trop toulousain, voire occitang. Hilh de pique, avec une pique ou une épée de bretteur, sonnerait plus terroir.)

  • Bonjour, Hilh de pique est une très belle formule mais il y a juste un petit problème, elle ne rime pas avec Gascon. mais je suis preneur de toute formule gasconne qui finie par con !! Dediou !

  • Fier d’être gascon,
    Vertat Gaston ?

    Variante :
    Fier d’être gascon,
    Eh pardi Gaston !

  • Bonjour, j’aime bien Hilh de pique mais il manque la rime en ON de Gascon. Pour les deux suivantes, j’ai la rime mais Gaston, c’est à mon avis pas folichon. Il faut savoir que pour l’instant 80 % de nos acheteurs de tee-shirtson des jeunes autour de 25, 30 pour les fêtes.
    Mais promis si on arrive à faire vivre la marque j’ai passé un accord pour faire des éditions spéciales ou le Gascon seras roi !!!

  • Je me dispense de fierté.
    Je dirais :
    SOI GASCON
    PUTA CON

  • Il faudrait tout de même songer à sortir de ce misérabilisme qui ne rend pas service à la Gascogne et donne de nous une image ridicule, une espèce d’ethnoptype à destination de Parisiens qui n’ont pas besoin de ça pour penser ce qu’ils pensent. Des gens bien sympathiques mais qu’on ne prend pas très au sérieux.
    On n’est pas obligés de toujours donner le bâton pour se faire battre et conforter les autres dans l’image qu’ils ont de nous.

  • D’accord sur le misérabilisme.
    Les mots de la marque "Fier d’être gascon" sont les leurs.
    Ce ne sont pas des mots "choisis par Montaigne ou La Boétie", ni par moi. "Peut mieux faire".

  • Recebut per la Letr@ dou dimenge :
    « Pourquoi ne pas dire simplement hilh de pute , comme on dit à Peyrehorade et ailleurs en Gascogne ! »

    Je signale aussi, rimant avec gascon, et bien implanté encore peut-être en Gascogne, couillon (colhon en alibertin).
    Par exemple :
    Que soi gascon, hilh de colhon !
    Quant à moi qui n’ose pas trop me prétendre gascon, je porterais davantage gasconet, plus modeste (prononcer "gascounét"...).
    Et comme j’ose par contre porter le béret, ça donnerait :
    Gasconet, que pòrti lo berret / Gascounét, que porti lou berrét - qui peut s’accorder avec le graphisme de Boyvil.
    Bon, continuons cette recherche de haicons* !
    * haiku gascons

  • Bonjour à tous, je vous remercie de tous vos encouragements dans vos différents messages.
    C’est ainsi, je pense, que l’on pourra inverser la tendance actuelle où le mot Gascogne s’efface du domaine visible et aussi malheureusement des savoirs.
    J’anime une matinée gasconne à Capbreton avec des jeux pour enfants et je me rend compte que beaucoup de parents qui habitent Capbreton ne savent pas ce qu’il y à derrière le mot Gascogne. Il est vrai que pour le grand public culture sud qui trône face à la jetée de Capbreton est bien plus parlant. C’est pas pour rien qu’il est de plus en plus utilisé. Dans un futur très proche nos jeunes seront de culture Basque ou Occitane !

  • Coma nos autes, Garonés, quequejam pas, dirí tot simplament : SOI GASCON.

  • " - Et si je n’étais pas fier, je serais gascon quand même, alors..."
    " - Si bos... Mais con est si connu et employé en français, qu’on ne sent pas du tout le gascon..."
    " A, que t’ap-prei, ne va pas nous demander encore une fois ce qui commence par f, se termine par g et tombe en automne... prou !"
    " - Ca fait Midi-occitang, et c’est vulgaire."
    " - E, qu’est-ce qu’il faut mettre alors, tu peux me le dire toi ? Ce qui compte, c’est faire revivre le pays, non ?"
    " - E bé, qu’as compris... Diu biban, je me tue à te le dire depuis le début !"

  • "Que votre coeur ne soit pas bouleversé ..."
    "Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures".

  • Pour rester positif on pourrait faire une série spéciale Gasconha.com en pré vente entre 20 et 30 pour que le coût soit contenu autour de 20, 25 euro coton bio, imprimer en France par un gersois, avec deux dessins en flocage. Le petit gascon + texte défini par vous plus le logo du site ou la vierge je m’occupe de la fabrication ainsi que de la distribution comprise dans le prix. cela pourrait donner un truc comme le dessin dessous

    Voir en ligne : http://www.fierdetregascon.fr/

  • Moi je trouve cela un peu sec, mais pourquoi pas !!

  • Bonjour,

    la discussion me rappelle une remarque d’une dame de la haute société autochtone basque, qui disait :
    "les basques ne sont pas fiers, ils sont dignes".
    Ce que je traduisais par, les basques n’attendent de personne une reconnaissance de ce qu’ils sont, car ils le savent.

    Une pensée de la même eau : on entend souvent dire "mais d’où viennent les basques avec leur langue si bizarre ?".
    Ma réponse est maintenant : "ils ne viennent de nulle part, ils sont là depuis des millénaires. Ce sont les autres qui viennent d’ailleurs, qu’ils soient latins, celtes, ou autres. Il n’y a donc pas lieu de rechercher l’origine des basques.", ou du moins, pas plus que celle des autres.

    A

  • Bonjour Alexandre,

    Ce que vous dites au sujet des Basques est très juste. J’ai longtemps pensé que leur attitude était uniquement le fait d’une espèce de fierté hautaine, fierté teintée d’un peu de mépris. Ceci n’est pas totalement faux mais il est aussi vrai qu’ils sont surtout dignes et j’ai pu le vérifier à maintes reprises, surtout pendant mon année de vie à Bilbao et à d’autres occasions également. Federico Krutwig, au sujet des peuples minoritaires, avait énoncé ce triptyque :""En general, formar parte de una minoría étnica supone pertenecer a un pueblo subdesarrollado. Tal y como dicen los franceses, "minorité-minorisé-minable".
    Effectivement, contrairement à certains mouvement identitaires de France, les Basques n’attendent rien, ou pas grand chose, des Etats français et espagnol. Ce qu’ils ont, ils l’ont obtenu de haute lutte. Et puis il y a la très claire conscience d’appartenir à un peuple particulier. Ils pleurnichent peu et agissent beaucoup.
    Enfin je n’ai jamais vu, sur aucun vêtement de type identitaire basque, l’équivalent de "Basque, fils d’imbécile" ou quelque chose de cet acabit.
    Alors oui, soyons dignes et comme il est dit dans le commentaire 6, ne donnons pas le bâton pour nous faire battre !
    Et si nous devons disparaître, disparaissons dignement.

  • Il doit me rester plus de sang Gascon que je le pensais du sang de ces cadets de Gascogne qui montaient à Paris "endroit ou je travaille " pour y trouver leur chemin et faire honneur à leur culture. C’est quoi ce défaitisme, disparaître avec honneur, l’honneur est pour ceux qui disparaissent avec les armes à la main ceux qui donnent tout, même quand l’espoir est infime !

    Je suis stupéfait de lire que les Basques font tout bien. Il suffit de remonter le temps pour voir que leur identité en terre basque française s’est bâtie sur la vente de ridicules bibelots aux touristes fabriqués en Asie, puis sur des désignes souvent volés aux Béarnais, vaisselle et béret .....

    Pour le tour de France cycliste ils ont sponsorisé la fabrication d’un drapeau Basque qui ne possède aucune histoire.

    La marque Fier d’être gascon Putain con répond à une demande puisque le chiffre d’affaire sur le mois de juin et juillet est de 7 mille euros, que la page de la marque est déjà suivie par 500 personne et que la page Facebook couleur Gascogne les 28 jours précédents à : 25 878 vues

    J’espère qu’il y a parmi vous quelques personnes qui m’accompagneront dans ce projet fou car j’aimerais profiter de compétences que je n’ai malheureusement pas mais il ne faut pas compter sur moi pour m’assoir critiquer et ne rien faire.
    Que Soi GASCON hilh de colhon !
    je pense d’ailleurs que si je n’arrive pas à faire le tee-shirt je vais éditer au moins 500 autocollants car je trouve que cette expression sonne bien le réveil des courageux.

    [Laurent, j’ai relu, corrigé et aéré ton texte. As-tu choisi de le mettre en gras pour souligner ton coup de gueule ? tiens, après mon passage, seule une partie reste en gras...
    Discussion intéressante, à laquelle je pense participer, hilh de colhon !-)
    Rappelons-nous qu’il y a des "registres de langage", des moments solennels (concerts dans des églises, par exemple), et des moments de relâchement et d’auto-dérision (dans les "fêtes du Sud-Ouest"...). Une Gascogne vivante devrait composer avec tout ça.
    Tederic lou webmèste]

    Voir en ligne : http://www.fierdetregascon.fr/

  • L’identité commune gasconne a selon moi disparue depuis longtemps.
    Le gentilé de Gascogne est landais, béarnais, médoquins, bigourdans, gersois etc...
    Cr

  • Coma Lando Calritian vesi una Gasconha en brigalhas.
    Se pòt amassar los bocins ?
    Benlèu quiò, benlèu que no.
    Dau tribalh per los braves. N’i a. Pas tròp.

  • Bonjour Monsieur Boyvil,

    Je n’interviens quasiment plus sur aucun site et ne suis inscrit ni actif sur aucun réseau social. Donc, je ne sais pas ce que pensent les followers de telle ou telle chose. Je pense d’ailleurs que les réseaux sociaux ne sont pas un étalon très fiable en matière d’engagement identitaire et un like ou un commentaire anonyme, ça n’est quand même pas très suffisant.
    Ce que je veux simplement dire ici est que vous pouvez parfaitement décliner votre idée de logo, que je trouve plutôt sympathique, sans y adjoindre ce "hilh de colhon". Je trouve tout simplement que ça ne sert pas la cause gasconne. Je n’ai rien d’autre à vous reprocher en fait et je le fais sans acrimonie aucune.
    Quant au réveil des courageux, vous savez, cela fait quarante quatre ans très exactement que j’essaie, à mon très modeste niveau (dit sans fausse modestie car mes travaux ne sont tout de même pas des oeuvres majeures), de maintenir une identité évanescente, ne serait-ce qu’en ayant transmis la langue à ma fille. C’est la seule chose dont je suis véritablement fier, bien plus que de toutes mes petites productions autour de l’identité gasconne et qui, finalement, n’auront pas servi à grand chose. Et même le fait d’avoir fait d’elle une gasconophone ne fut pas un acte d’héroïsme puisque jamais aucun gendarme n’est venu chez moi pour me menacer. Jamais aucun tribunal ne m’a fait des problèmes. Les seuls qui se sont moqués, même gentiment, furent de bons Gascons pur jus. Vous savez, le genre : "Tu ferais mieux de lui apprendre à parler anglais. Elle ne saura pas bien parler le français" etc. C’est drôle n’est-ce pas ? Je n’ai jamais entendu ça dans la bouche d’aucun des nombreux Basques que j’ai fréquenté et que je fréquente. Je connais même quelques Béarnais et Gascons très engagés et assez connus dont les enfants ne parlent pas un mot de la langue. C’est tout de même problématique et assez révélateur à mon sens.
    Quant à la lutte armée, d’autres l’ont fait (vous savez lesquels. Je ne crois pas qu’ils ont copié sur les Béarnais dans ce domaine) et c’est pour cela qu’on les respecte et qu’on les craint. Tout n’est que rapport de force en ce monde, ce qui est bien malheureux car cela entraîne beaucoup de sacrifices et de souffrances.
    Alors non, je suis d’accord avec vous pour dire que les Basques ne font pas tout bien mais ils font sans conteste mieux que nous, ce qui n’est pas très difficile. Ainsi, s’ils ont tout piqué aux Béarnais, force est de constater qu’ils en ont fait un usage bien plus efficace. Où en sont les Béarnais et les Gascons ? Quels résultats ? Je me mets dans le sac avec les autres, bien entendu.
    Un exemple récent. J’ai assisté, le 31 juillet dernier, à une pastorale à Ordiarp/Urdiñarbe. Messe le matin et trois représentations, 2000 spectateurs à chaque fois, pas un mot en français, à aucun moment. A titre de comparaison, la dernière fois que j’ai assisté à une messe gasconne, le prêtre se sentait obligé de tout traduire en français à destination de "ceux qui ne comprenaient pas" (sic), c’est à dire 80% de l’auditoire. Cela rendait la chose assez pénible et éprouvante.
    Jamais je n’ai observé une telle ferveur populaire en Gascogne et, faites-moi la grâce de me croire sur parole, j’en suis le premier extrêmement navré, meurtri et même humilié.

    Cordialement

    Philippe Lartigue

  • @23 : « Je n’interviens quasiment plus sur aucun site » : Mais peut être parfois dans les commentaires du S-O ! ☺

  • Peut-être un trop de pessimisme Monsieur P. L.
    Vous écrivez :"Jamais je n’ai observé une telle ferveur populaire en GASCOGNE." Quand même ...
    Un seul exemple : les NADAU !

  • Face au rejet exprimé par plusieurs d’entre vous sur "Hilh de colhon", je me suis dit « couillon, il faut que je recherche... » donc direction Google...
     hilh de colhon ne semble pas avoir existé comme expression toute faite comme hilh de puta ; ce serait donc une création !
     il semble que dans le "sud de la France", couillon n’était pas injurieux.
    Voici quelques citations d’une page sur ce sujet :
    « Fréquent comme terme d’adresse, avec connotation fortement amicale ou affectueuse »
    « le français régional du Sud lui confère un sens plus neutre, parfois affectueux »
    « Dans le Midi, couillon n’est pas injurieux »
    « ponctuation de la phrase bordelaise »
    « dans la bouche de mon père « couillon » était un cri de tendresse » [il s’agit ici de Raimu, qui était provençal]
    « Personne ne songe à te mettre dehors, couillon ! dit Perrot. (R. Escarpit, Les Voyages d’Hazembat. Marin de Gascogne

    Au total, ces usages de couillon sont sympathiques, mais sont communs à l’aire occitane. Hilh de colhon le situerait dans un contexte gascon !

  • A Lando Calritian.

    Oui, c’est vrai pour Sud Ouest. Une fois pour corriger une petite erreur de la journaliste à propos du Pays de Born, puisque j’étais un des interviewés et aujourd’hui pour apporter mon soutien à Bastien Lalanne, grièvement blessé le 11 août à Dax et dont je souhaite ardemment la guérison. C’est pour cela que j’avais pris la précaution de dire "quasiment". Au fait, ce jour-là on a raté la cantèira qui, selon les amis gascons qui m’accompagnaient et sont très amateurs, était un peu trop tôt dans la journée pour ceux qui venaient de loin (moi Biscarrosse et eux La Teste).
    Nadau n’est pas un phénomène comparable même si c’est très positif. Ce serait parfait si ça débouchait sur l’envie de ce nombreux public, au moins une partie significative, de se réapproprier la langue et la culture gasconnes mais ce n’est malheureusement pas ce que j’observe après toutes ces années, ces décennies même. Même si ceux qui vont aux concerts comprennent plus ou moins les paroles, je pense que très peu sont capables de s’exprimer en gascon. De tous ceux que je connais un seul est gasconophone, Lo Pelut (certains le connaissent peut-être), de Biscarrosse, fan absolu et inconditionnel du groupe.
    Quant à la pastorale Sibastarrak, il devait bien y avoir quelques curieux non bascophones mais je peux témoigner que l’immense majorité des spectateurs comprenait le spectacle. De toute manière, passer plus de trois heures à écouter une représentation à laquelle on ne comprend rien, c’est très long tout de même, un véritable pensum. J’étais obligé de souvent me référer au livret parce que la phonétique et la conjugaison souletine c’est parfois très différent du batu et, même à l’écrit, ce n’est pas toujours évident. Quand je parle de ferveur populaire ce n’est pas exagéré ni emphatique. Je parle d’un petit village de 543 habitants, dont pratiquement tous les acteurs sont issus, très jeunes, jeunes et moins jeunes, qui se mobilisent massivement pour cette pastorale depuis le mois de janvier, vous imaginez l’investissement, et qui est capable d’attirer 6000 spectateurs venus de toutes les provinces basques (s’il y avait eu une quatrième représentation, je suis prêt à parier qu’elle aurait fait le plein), mes voisins étaient de la Haute-Navarre et du Guipuzcoa.
    Autrement, je présente mes excuses à ceux que j’aurais froissé par mon commentaire, dont Monsieur Boyvil. La lassitude me pousse parfois à un peu d’énervement que je regrette aussitôt formulé, surtout si c’est interprété comme du mépris. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, même si celui-ci est branlant.

    Je vous souhaite une bonne fin d’été.

    P. Lartigue

  • A propos de Bastien Lalanne, allez voir par curiosité la teneur de certains commentaires SUD OUEST. C’est répugnant de bêtise, de lâcheté et de bassesse. Voici une des raisons pour lesquelles je fuis consciencieusement les réseaux sociaux.

  • @28
    Tout à fait.
    D’ailleurs les commentaires d’un premier article sur l’accident de Bastien Lalanne avaient été supprimés au bout d’un jour.
    Certains commentateurs montrent leur ignorance en parlant de toros alors que pour la course lando-gasconne ce sont des coursières.
    Bon rétablissement à Bastien Lalanne.
    Cr

  • GASCON POUR VOUS SERVIR (accueillant) (voire galant avec panache)
    GASCON AVEC PLAISIR (poli) (formule de politesse locale, mais peut laisser entendre autre chose)
    GASCON DE COEUR (pour ceux qui ne sont pas certains de leur degré de gasconnité)
    GASCON DE Pé EN CAP (pour ceux qui pensent que leur degré de gasconnité est de 100% )
    GASCON ATAU (prononcer ataw) (à la place du bonhomme avec le béret, mettre un cœur entre 2 mains qui se font face) (voire autre chose si on ne pense qu’à cette chose)
    GASCON PAR ICI, GASCON PAR Lâ (slogan quelque peu obscur mais pose question : peut être bien utile pour lancer une conversation quand la fête bat son plein)

    •  atau : d’après mon expérience, fait partie des mots gascons qui surnagent ici et là... c’est-à-dire que des grands parents peuvent encore le dire, tout en parlant français...

       Sur le dernier haicon de Jean-Paul : ne serait-ce pas plutôt GASCON PAR CI, GASCON PAR LÀ ?
      Un peu énigmatique, et peu emblématique. DE CI, DE LÀ existe aussi... revirada.eu le traduit par d’ací d’ailà et traduit par ci par là par per ací per aquí.

      Tiens, je vois que Booking.com propose un appart Souy Pla Aci à Albi...

       J’ai posé cette question au robot IA de Microsoft Edge :
      « Que proposez vous comme slogans exprimant la fierté ou le plaisir d’être gascon ou en Gascogne ? »
       Réponse :

      “Gasconha forever”
      “Gasconha, fiertat e plaser” (Gascogne, fierté et plaisir)
      “Gasconha, un pais, una identitat” (Gascogne, un pays, une identité)
      “Gasconha, un pais de libertat” (Gascogne, un pays de liberté)
      “Gasconha, un pais de tradicions” (Gascogne, un pays de traditions)
      “Gasconha, un pais de cultura” (Gascogne, un pays de culture)
      “Gasconha, un pais de natura” (Gascogne, un pays de nature)
      “Gasconha, un pais d’avenir” (Gascogne, un pays d’avenir)
      I hope this helps !

  • Le logo et la devise sont très masculins. Rien pour les gasconnes ?
    Cr

  • Si, pour les filles on a le logo suivant, mais mes filles sont parties à Dax avec le Tee-shirt des Garçons !! La mode est à l’unisexe m’ont elles dit ......

    Voir en ligne : http://www.fierdetregascon.fr/

  • Et :
    Hilh·a de (la) Gasconha ?
    En inclusif pour la "modernité " ou non ?
    Cr

  • 1) Le Manifeste gascon dit tout ce qu’il faut. Le programme est là.
    2) Puisqu’il en faut pour tous les goûts, le drapeau au sautoir avec au centre les armes de tel ou tel parçan, légendé : Gascon do Biarn ; Gascoun de la Bigorra, ... de Bordèu. Ou bien la Croix de Gascogne. Ou une carte du Territoire gascon, rouge sur blanc, avec Gasconha en blanc.
    3) Ne pas hésiter à utiliser les lettres pattées dites basques, qui pourraient devenir "vasconnes".
    4) L’ancienne société était pudique. Il y a cent ans...
    5) Rares sont ceux qui se sont risqués à remettre en cause l’idéologie française. Ca ne leur a pas profité.
    6) Diu Biban !
    Gasconha aban !
    (en respectant le bétacisme gascon, sinon ça tombe à plat).

    Bona nueit

  • Les textes des pastorales sont traduits en français sur le livret, vous ne le précisez pas. Sinon, je suis tout à fait d’accord avec vous.

  • A Michel D.

    Oui, bien sûr, le livret est bilingue souletin/français. Le problème est qu’il faut comprendre un minimum pour savoir où on en est et suivre en temps réel sans trop de décalage. Jean Lassalle, qui était présent, était assez perdu (on le voit, costume gris et cravate rouge, entre deux spectatrices, à partir de 9min11sec et encore mieux à partir de 11min2sec). Ceci dit un homme, en tribune avec l’orchestre, annonce par un numéro la partie que chantent les acteurs pour que ceux qui sont largués puissent se raccrocher aux branches. Ceci dit, on voit aussi que la grande majorité des spectateurs n’a pas besoin dudit livret.
    Autrement le temps était parfait, couvert et pas chaud.
    On peut voir des passages filmés sur youtube. La pastorale a été filmée en totalité mais je ne sais pas si c’est visible quelque part.

    https://youtu.be/grpMQ352Kr8?feature=shared

    (JJ Fénié qu’a escrit un article sus acò suu Jornalet : En tèrra vesina, la pastorala soletina Sibastarrak
    Jornada estonanta en çò deus vesins bascos. Ua pastorala qui aliga passat e present. Engatjament garantit
    .
    Tederic M.)

  • Bonjour Tederic,
    Les propositions de l’IA de Microsoft Edge (voir ta réponse au post n°30) sont plutôt « bateau », à part peut-être Gascon fiertat et plaser ( ?).
    SVP, peut tu vérifier quelque chose ? Si tu lui demande : « un slogan pour un tee-shirt dont la clientèle est à 80 % des jeunes gascons de 25 à 30 ans qui veulent le mettre pour les fêtes, pour montrer qu’ils sont gascons et dont le mot gascon est suivi d’une expression en deux mots qui rime avec gascon et qui est très employée dans le Sud-ouest de la France, plutôt du côté de Toulouse selon certains », que va-t-il répondre ?
    Je voudrai être rassuré. J’espère qu’il ne trouvera pas : sinon je suis très inquiet, pas seulement pour l’avenir des gascons mais pour celui de l’espèce homo sapiens
    En attendant le résultat de cette requête. Amicalement.
    Jean-Paul
    PS : tu as raison pour le mot ATAU. Il suffit de l’avoir entendu prononcé au moins une fois, enfant, à la sortie d’un cimetière pour ne plus l’oublier de toute sa vie. Il est tellement plus expressif que le plat équivalent français « c’est comme ça » pour exprimer l’indicible. Je ne suis pas féru d’étymologie mais j’aimerai bien connaitre l’étymologie de ce mot (latine ?).
    PSS : ATAU QUE SOI GASCON : ce mot est sans doute trop chargé en émotions pour faire la fête ?
    PSSS : bravo Boyvil pour cette initiative. QUE SOI GASCON est sans doute un peu sec, mais c’est un bon début, il y en aura d’autres tee-shirts. Il ne faut pas se leurrer, le gascon ne survivra que s’il y a des gens qui feront du business en Gascogne.
    PSSSS : question à ceux qui maitrise le gascon : ne faudrait-il pas mieux « QUE SOI GASCOUN » ?

    (« QUE SOI GASCOUN » n’est pas cohérent graphiquement : soit on utilise la graphie alibertine, et c’est QUE SOI GASCOUN, soit on utilise une graphie de filiation fébusienne, et ce peut être QUE SOUY GASCOUN - pas SOI.
    Tederic M.)

    • « Bonjour, c’est Bing. Je vais essayer de vous aider à trouver un slogan pour votre tee-shirt. Voici quelques suggestions que j’ai créées en utilisant ma créativité et mes connaissances :

      Gascon, pas con ! : Un slogan simple et efficace qui joue sur la rime entre gascon et pas con, une expression qui signifie “pas bête” ou “pas idiot”.
      Gascon, à fond ! : Un slogan qui exprime l’enthousiasme et la fierté d’être gascon, en utilisant la rime entre gascon et à fond, une expression qui signifie “à 100%” ou “à fond la caisse”.
      Gascon, c’est bon ! : Un slogan qui met en valeur la gastronomie et la culture gasconnes, en utilisant la rime entre gascon et c’est bon, une expression qui signifie “c’est délicieux” ou “c’est agréable”.
      Gascon, champion ! : Un slogan qui célèbre les exploits sportifs et les talents des gascons, en utilisant la rime entre gascon et champion, une expression qui désigne quelqu’un qui excelle dans son domaine.
      Gascon, tchatcheur ! : Un slogan qui souligne l’humour et la verve des gascons, en utilisant la rime entre gascon et tchatcheur, une expression qui désigne quelqu’un qui parle beaucoup et avec aisance.
      J’espère que ces suggestions vous plaisent. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou de vos demandes. 😊 »

       Je ne voudrais pas vexer Bing, qui est si complaisant, mais où voit-il « une rime entre gascon et tchatcheur » ?

       D’après ce que j’ai compris, le robot se nourrira de nos réponses à nous dans sa prochaine mise à jour, et les dégurgitera dans ses réponses futures à ceux qui auront des projets de tee-shirts gascons... Donc, si Bing ne nous aide guère directement, il (iel) transmettra nos créations à nos successeur·e·s.

  • GASCON QUE SOI
    E
    ATAU QU’ES

    version alternative

    GASCON QUE SOI
    E
    ATAU QU’EI

  • Merci Tederic
    Ouf, je suis rassuré, ce robot n’a pas le sens de l’humour d’un être humain, en l’occurrence celui de Boyvil : il n’a pas trouvé CASCON PUTAIN CON.
    Mais il s’en est fallu de peu avec GASCON PAS CON ( il a trouvé la rime appropriée en CON c’est animal )
    Quelle époque !!!!
    Jean-Paul

  • Bien vu, Tederic !
    Pour ma part, s’agissant d’un slogan en français, je trouve "Gascon,à fond !" très bien trouvé. Je suis preneur.
    Bing est apparemment muet côté gascon (la langue). Et moi aussi aujourd’hui, ce qui n’aidera pas beaucoup Bing demain ...

  • Que soi Gascon
    ilh de colhon

    c’est vraiment très bien et un peu moins trivial
    que : ilh de puto macarel des diu , que mon papa utilisait à tout moment
    il utilisait souvent : ilh de puto de lanusquet (mais je ne veux surtout pas me facher avec eux :-)))) )

  • Que soi Gascon
    Hilh* de colhon

    D’après la première sortie de cette variante sur Facebook, il semble que les gens *aiment*, et c’est encourageant !
    Quelques uns seulement trouvent colhon (couillon) grossier ; ils n’ont peut-être pas en tête que c’est un mot certes familier, mais plutôt tendre. Hilh de colhon

    Il y a dans cette devise un mélange de fierté et d’autodérision familière, de défi peut-être, qui cadre bien avec le dessin festif (le foulard rouge).

    Par rapport à Hilh de puta, en plus de la rime avec gascon, il y a l’avantage de sortir du registre machiste ; même si certaines femmes seront peut-être plus à l’aise avec la version inclusive (mais du coup plus "deuxième degré" et pour initié·e·s) :
    Que soi gascon·a
    Hilh·a de colhon·a

    *Ne pas oublier le H à Hilh : on peut (il faut) l’aspirer, et c’est notre H gascon emblématique ; d’ailleurs c’est pour ça aussi qu’il est bon de glisser un mot comme hilh sur un ti-shirt gascon.

  • A titre perso, je préfèrerai hilh·a de Gasconha...
    Cr.

  • Coursayre grièvement blessé, il s’est rétabli à un point inespéré :
    « je boite un peu »
    « cette force, je l’ai un peu en moi de tout temps à jamais »
    Sur la course landaise :
    « il faut continuer cette tradition »
    « c’est un beau sport et il faut pas le perdre »

    (Sud Ouest) l’écarteur Bastien Lalanne raconte son combat après son grave accident


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