Ce nouvel échelon est de plus en plus important, à mesure qu’il prend des compétences aux communes.
Le fonctionnement des intercommunalités (quota de chaque commune dans l’assemblée intercommunale...) a été précisé par la loi, mais apparemment, c’est encore "le souk" et assez peu la démocratie :
- les communes les plus petites sont sur-représentées ; quelle que soit leur population, elles ont droit à au moins un délégué communautaire, et même parfois (le cas d’Artigueloutan à Pau) on leur donne d’office une vice-présidence... de nos jours, ce n’est pas une prime à la ruralité, mais à la rurbanité, à l’étalement urbain ;
- les communes qui apportent moins de ressources semblent parfois brimées (voir le cas d’Orthez), comme si une intercommunalité fonctionnait comme une société par actions...
Le découpage des intercommunalités est lui aussi loin d’être stabilisé : cela permet par exemple au nouveau maire d’Oloron, battu par surprise pour le siège de premier vice-président, de brandir la menace de fusionner avec la Communauté d’agglomération de Pau, qui aurait vocation à englober tout le Béarn...
[Tederic M.]