Quartier récent d’inspiration néo-landaise à la Médoquine, Bordeaux. |
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: "Entre l’architecture climatique et l’architecture régionaliste existe une relation étroite." "Aujourd’hui l’énergie est une ressource extrêmement coûteuse. Ce fait est presque toujours ignoré par les architectes". "L’intérêt pour l’architecture vernaculaire doit être directement lié à l’utilisation passive de l’energie et du climat. En étudiant les architectures du passé, nous nous sommes rendu compte de l’impressionnante précision avec laquelle dans beaucoup d’entre elles les constructeurs d’autrefois utilisaient les ressources disponibles en quantités limitées, surtout pour l’énergie et les materiaux. [En les étudiant] nous découvrirons, sûrement, une série de paramètres utiles pour le dessin de nouveaux édifices et villes pour la société moderne, et post-industrielle." Tiré de Hacia
Una Arquitectura Regionalista (article en espagnol)
D’autres se réfèrent à l’architecture
Claire et Michel Duplay, dans leur "Méthode illustrée de création architecturale" (Editions du Moniteur), qui est une véritable bible pour Gasconha.com, affirment (§ analyse morphologique -
"Les tissus homogènes traditionnels présentent des types d’espaces, des rythmes, etc., dont on peut tirer des lois valables à notre époque, car, si les techniques ont évolué, l’homme a peu changé dans ses dimensions et ses besoins relationnels."
et
"ce ne sont pas les ensembles bâtis contemporains qui fourniront un
champ d’observation fécond". |
La pratique architecturale (dans l’Ouest
En Gascogne landaise et girondine, c’est le modèle de la maison landaise traditionnelle à toit à deux pentes et à la façade sur le pignon, tuiles canal et pans de bois apparents.
Il coexiste en Gironde avec le modèle de la maison de vigneron, plutôt en longueur, au toit également à deux pentes, mais dont la façade n’est pas sur un pignon, et avec le modèle de la maison girondine, plus massive et pourvue d’un étage.
Un modèle girondin du pavillonneur IGC, parmi ses autres "modèles classiques" (vers l’an 2000). On pourrait reprocher à ce régionalisme des pavillonneurs d’être un peu
L’architecture "d’architecte"
Un exemple d’édifice qui n’avait ni couleur régionale ni préoccupation de s’intégrer au site, tout en étant l’oeuvre d’un groupe d’architectes renommé : la caserne des pompiers de Bordeaux Bastide construite dans les années 60.
Exemple : à Bordeaux, la halle des Capucins rénovée, peinte d’une couleur verdâtre qui ne s’accorde pas avec le quartier environnant fait de pierres blondes. La couleur aurait pu être le liant entre des bâtiments par ailleurs complètement différents...
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La doctrine
La réglementation du permis de construire peut imposer, par exemple, une pente de toiture ou une palette de couleurs adaptées au lieu, au risque d’embarrasser les créatifs, et sans garantir, d’ailleurs, l’harmonie avec le site.
Lire par exemple le petit livre que le CAUE des Landes a réalisé sur l’airial landais. On y sent le désir de faire revivre l’airial aujourd’hui, et pas seulement comme objet de
musée.
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Restauration d’un article des débuts de Gasconha.com...
L’architecture régionaliste #2 Et maintenant ? E adara ?