Queyran Gascogne médiane Tonneinquais

Puch-d'Agenais

- Tederic Merger


 

Le Reyrot / Lo Reiròt ? / Lou Reÿròt ?

"Le Reyrot" apparait sur des adresses actuelles. Mais l’IGN ne connait ni Reyrot ni Le Reyrot !
"Reyrot" peut être une variante (attestée à Salies de Béarn) de Rayrot (Hrairòt) attesté en Béarn (Serres-Castet...).
Il y a Freyron à Cérons, qui peut aussi être un Frairon. Donc un Freyrot peut être un Frairòt. La transformation Frairòt > Hreiròt peut-elle être envisagée au Puch ?
Les cartes anciennes donnent "Frayrot" à Villefranche du Queyran, entre Nardon et Bergès.
Ou alors un nom venu du sud-Gascogne ?
Ou un nom venu de Saintonge, puisque Généanet donne aussi une attestation ancienne de Reyrot à Rouffignac (17) ?
La carte d’état major du 19e siècle donne "Beyrot" mais ce doit être une erreur.

Merci aux mèstes du lieu pour leur accueil !
Il est réconfortant qu’il prononcent bien "Reÿròt", et pas quelque chose comme "Rèro".
Le mèste connaissait à la fois le mot emban et le mot balet, mais il lui semblait qu’emban était plus employé autrefois.
Il sait aussi qu’on dit "lou houéc" à Puch pour "le feu", et que rive droite de Garonne à Varès - à une dizaine de km - c’est déjà "lou fét"...
On parlait déjà très gascon au Puch, ce qui laisse une chance pour Reyrot=Hreiròt !
Même à Ayet, on disait "lou brénil" (brenilh ?) pour l’herbe, alors qu’on disait "la laje" à Puch...

La maison d’habitation était jadis là où on observe encore - deuxième photo - des coulanàs (colombages).
L’emban de la maison actuelle a été rapetissé par la création de deux pièces fermées dont on voit les fenêtres.


 

Un gran de sau ?

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