Aran Pyrénées

Les

- Txatti


 

Passeg Sant Blas



 

Grans de sau

  • Mais de quelle manière l’architecture pyrénéenne s’est-elle propagée à toute la chaîne gasconne ? C’est incroyable ces mêmes maisons de la Soule au Couserans.

  • À noter : dans les quadrilatères luchonnais et aranais, on dit "sant/a" et non pas "sent/a".
    Il paraitrait que les deux formes aient été employées dans toute la Gascogne indifféremment mais on veut nous imposer sent/a" depuis que la standardisation est en marche, à tel point qu’on me corrige régulièrement comme si cet emploi était très fautif alors que ma famille est originaire d’un quartier dit "era Santeta" (la petite Sainte) et que c’est en partie par amour pour ce mot que j’ai voulu conserver et renouer avec le gascon...
    On a même vu des "sans-tête" sur les adresses postales !

  • Tentative de réponse à Vincent qui mérite d’être complétée ou nuancée :

     pour l’unicité architecturale nord-pyrénéenne et g(v)asconne, on peut déjà avancer une explication physique : les toits à pente 50% sont faits pour mieux évacuer l’eau et la fonte de la neige (que m’aví desbrembat de mencionar aqueth mot qu’aimi tan : "es larmières" pour " les gouttières").

     le climat est sensiblement le même de la Soule jusqu’au Couserans.

     la pierre de construction et les ardoises viennent du schiste, omniprésent et facilement extractible tout au long de la chaîne.

     il en va de même pour les essences de bois et la configuration du terrain.

     autre aspect : les savoir-faire qui devaient se transmettre d’artisans en apprentis, qui parlaient la même langue, ne l’oublions jamais. On a beau eu dire "a cada vilatge son parlar", le gascon montagnol a des particularités communes évidentes d’un bout à l’autre (sauf en Ossau ?).
    La dialectalisation outrée que le français obligatoire et standardisé a mis en relief doit être relativement récente et achevée aux 19e et 20e siècles.
    Cette analyse efface cependant les différences "Bascoat/Gasconha" mais elle vaut pour le style basco-landais.


     restent à considérer les choix esthétiques, plus subjectifs, qui laissent place à mon interprétation d’une identité culturelle forte partagée, conscientisée ou pas.
    Le fait que les piémonts ; lieux de passage entre les vallées six mois de l’année partagent souvent le même style de maisons et les articles "eth/era" vont dans le même sens.

    Ce podem desvelopar mes avant encara beth temps !...


Un gran de sau ?

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