Médoc

Saumos


 

LE PURUILLET

Cadastre napoléonien B3.
Lire ce que Gaby en dit ci-dessous. Il pense que l’hypothèse poirier sauvage (donc Perulhet) ne tient pas ; à voir cependant, si la langue locale n’a pas pu remplacer le e en u.

Perulhet


Il avait envisagé ici d’autres hypothèses :
lagune de Puruillet : déformation de perulhèir ’’poirier sauvage’’, composé pui rulhet ’’monticule (du) fossé’’, déformation de *peirulhet ’’lieu pierreux’’, surnom ??
L’alternative :
(hypothèse prunelle) prulh -> prulhet -> purulhet (pr -> pur)
(hypothèse poire sauvage) perulha -> perulhet -> purulhet (per -> pur)


Gaby (sur le nom Preuil) :

Extrait de mon futur livre ou article sur la toponymie des végétaux en Gironde :


la Lagune de Puruillet (Le Temple)
Lande du Preuilh (Belin-Béliet)
Lande de Prull (Belin-Béliet)
le Preuil (St-Jean-d’Illac)
le Preuilh (Naujac-sur-Mer)
Pruillets (Le Barp)
le Puruillet (Saumos)

Le Preuil et ses variantes font partie d’une série toponymique présente dans tout le massif landais, jusqu’au Seignanx (le Preuilh à St-André-de-Seignanx) et au Queyran (les Pruillès à Pindères, prulhèr [pɾy’jɛ] analogue parfait de prulhèir infra). L’absence de formes en per- nous permet d’écarter l’hypothèse « poirier sauvage » et nous conduit au prunellier, grâce à la connaissance des mots prulhèir [pɾy’jɛj] dans la lande girondine et prulherèir [pɾyje’ɾɛj] en Pays de Buch. Les formes de type Le Preuil sont dues à la francisation de -ulh [-yj] ; quant aux toponymes contenant Puruillet, ils sont en fait un seul et même lieu situé de part et d’autre d’une limite communale, et doivent être des cacographies. On peut simplement être intrigué par l’omniprésence de formes sans -èir [-ɛj], mais il n’est pas impossible que *prulh [pɾyj] ait existé tel quel.



 

Un gran de sau ?

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