Bordeaux / Bordèu Entre-deux-Mers

Ambarès-et-Lagrave


 

Le Tarrey d’Aillabau

en graphie alibertine :

(lo) Tarrèir, (la) Tarrèira
Prononcer respectivement "(lou) Tarreÿ", "(la) Tarreÿre".

terrèir, terrèr / tertre

Prononcer "terreÿ". Variante : tarrèir ("tarreÿ") Une forme non nord-gasconne (...)

IGN : Tarey d’Aillabau
CN : Tarrey d’Aillabau
Cassini : Lavaut (si bonne lecture)
"Aillabau" est à expliquer.

Ambarès - Tarey d’Aillabau, un ostau...
Les nouveaux hublots suffisent-ils à assumer l’héritage ?
Ambarès - Tarrey d’Aillabau, une néo-gasconne

 

Grans de sau

  • Lo tarrèir dau "Lavau" ("Labaw"), adaptacion gascona deu patronime lemosin Lavaut ?

    [Généanet donne bien des Laveau ou Lavaud à Ambarès et Lagrave avant 1800 ; le CN donne aussi un lieu-dit Lavau à St Vincent de Paul (Section C feuille 1 : L’Artigue-Martion) à environ 3 km ; mais Lavau et ses variantes graphiques sont fréquents en Bordelais comme nom de famille. Tederic M.]

  • J’essaie de trouver une solution pour cette forme "Aillabau", qui ne peut qu’être en lien avec Lavaut de la carte de Cassini.

    Lavaut, adapté "Labaou" en gascon local, ce n’est rien d’anormal. (Ce n’est évidemment pas un patronyme gascon, il est clairement limousino-périgourdin, à tout le moins sous la forme Lavaud).

    La formation contient notablement une préposition : c’est le "tarrey" de "quelqu’un", il serait intéressant d’ailleurs de voir si la construction se retrouve ailleurs.

    Je me suis demandé si nous n’avions pas une formation plurielle : le tarrey des Lavaut. Pour que cela fonctionne, il faut postuler deux phénomènes linguistiques, sur lesquels nous n’avons pas de données précises dans cette zone qui a perdu le gascon.

    D’une part, cela signifie qu’au pluriel, les patronymes ne prenaient pas de -s final (c’est le cas en français, mais c’est un trait qui me semble savant). Cependant, nous sommes dans une zone où il est envisageable que -s final n’était déjà plus sonore. On peut imaginer, du reste, une francisation sur ce point.

    D’autre part, et c’est en lien avec la prononciation de -s final dans cette zone, l’on voit qu’en Entre-deux-Mers, selon la carte, "de + les" ("daus" en graphie alibertine pour le gascon bordelais) avant t- se disait de différentes matières : [déss], [dows] et [dèy]. Nous ne possédons pas la carte pour avant l-, mais ce devait être les mêmes réalisations.

    Lo tarrèir dei Lavau(s), prononcé "lou tarrèy dèy Labaw", pourrait donner dans une transcription française "d’Aillabau".


Un gran de sau ?

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