Jau-Dignac-et-Loirac
Le Pranaud
L’on trouve en Limousin un lieu-dit Pranaud, ainsi qu’un patronyme homonyme, disparu en France depuis. Aussi, compte tenu de ce que l’on sait des migrations limousines vers l’estuaire de la Gironde, l’on pourrait y voir un reste de ce phénomène historique.
Seulement, la parenté pourrait n’être qu’esthétique, du fait de la finale -aud, qui n’est souvent pas étymologique en pays gascon. À côté du Pranaud de Jau, l’on trouve La Grande Prade, qui montre la version féminine de prat.
Nous sommes probablement sur des terres marécageuses prises à l’estuaire, canalisées et mises en valeur (je regrette l’ancienne île de Jau à titre personnel) : il doit s’agit du "pré nouveau", avec finale francisante/limousinante, fautive. Comment se dit nouveau en gascon du Médoc dans le dernier état de la langue ?