Albret néracais Gascogne médiane

Nérac

Il semble que la forme ancienne ait été "Neyrac" donc "Neirac" en graphie occitane alibertine.

Sur la ville elle-même : elle se reconnait sans doute gasconne, et a fait un gros effort de mise en valeur de sa partie la plus vieille, autour du port de Baïse.

Deux reproches (liés) : aucune attention n’est portée à la langue gasconne (dans la signalisation des rues, par exemple), et le roi "Henry" (écrit souvent tel quel, alors qu’une statue signale "lou nousté Enric") fait l’objet d’un culte un peu folklorique et franchouillard (le vert galant etc.), alors qu’il mérite mieux.


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Nérac :


 

 

 

Grans de sau

  • Cresi que si...
    Ce devait être une vasconne symétrique avant qu’on la martyrise pour faire place à gauche à une maison en pierre.

    • On voit que la façade de pierre a été posée comme un décor de théatre, et je suppose que c’est bien une grande maison à colombages à peu près symétrique qui a été cassée pour suivre la mode ! Un peu comme on s’efforçait - s’efforce - de perdre son accent gascon...

  • Un "statut" multiple sur Nérac :
     C’est l’effet de l’âge ? Je me trouve maintenant un peu sévère, ou manquant de diplomatie, sur "le culte un peu folklorique et franchouillard du roi Henri"...
     Je me suis rendu compte lors d’explorations à vélo dont témoignent les lòcs ci-contre que Nérac est une commune très étendue, qui englobe même des villages ou hameaux comme Bréchan ou Cauderoue (rive droite de Gélise).
    De certaine de ses routes de crêtes, par exemple du côté du Tucòu, on a des vues plongeantes sur le Massif landais ou sur l’arribère de Garonne.
    Donc une commune qui allie la mémoire prestigieuse d’une cité royale à l’époque d’Henri de Navarre, le statut d’une sous-préfecture, et un vaste terroir sur tucs et arribères...
     un ligam : Lou Bin


Un gran de sau ?

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