Diaspora vasconne

- Gerard Saint-Gaudens

Voilà longtemps que je souhaitais aborder ce sujet.
Pas seulement dans un but de recherches généalogiques ou historiques éventuelles mais aussi pour tenter de renouer des liens avec nos lointains (?) cousins et les sensibiliser à la culture gasconne qui fut celle de leurs pères tout autant que des nôtres.
En commençant à effleurer le sujet je m’aperçois que cette diaspora gasconne en Amérique naquit au XIXè (et continua au XXè) siècle à partir essentiellement du Béarn et accessoirement des Landes et de la Bigorre (à peine). Mais surtout …du Pays basque. Avec sur place beaucoup d’intermariages entre enfants de Basques et de Gascons/Béarnais. D’où l’adjectif « vascon » , pleinement justifié dans le cas précis.
Pour commencer une promenade dont je ne sais trop si elle nous mènera loin, commençons par l’Uruguay, patrie de deux poètes nous touchant de près : Isidore Ducasse dit le Comte de Lautréamont et, mieux documenté, l’oloronais Jules Supervielle.
C’est une de ses arrière-cousines, Mercedès Supervielle, qui dirige l’Asociacion Franco Uruguaya de Bearneses) sur le site de laquelle on lit combien il était difficile de faire percevoir la seule existence du Béarn et que, du coup, on s’abritait derrière l’émigration basque… Comme quoi, là-bas, ça se passe un peu comme ici.
Et par ailleurs on notera en parcourant les informations du site de l’AFUB que les descendants cherchent à conserver le lien en pratiquant le seul français (pas plus le basque que le gascon, d’ailleurs, apparemment).

www.emigration64.org
www.afubuy.com

Au passage, j’ai découvert le site www.wikizero.com/fr/Gascons , riche d’informations.

Grans de sau

  • Gasconha.com reçoit de temps en temps des visites depuis un site argentin : genfrancesa.com, dont la page sur les noms de famille français contient bien un lien "Apellidos gascones" qui pointe sur Gasconha.com avec une adresse ancienne, mais aboutit sur une version du site archivée le 19 février 2020 !
    C’est l’occasion d’actualiser notre adresse auprès d’eux.

    Que cau raperar l’article de Gabriel Artigue, arrèr-hilh de gascons emigrats en America deu Sud, arrevirat en gascon per Halip Lartiga, e tanben pair d’Ua petita Lisberòia :
    GASCONS DE LA DIASPÒRA E LA RECUPERACION DE L’IDENTITAT

  • Question déjà posée sur une site béarnais :

    Avant tout, j’aimerais vous féliciter pour le contenu de votre site, où j’ai pu avoir une première impression de la fantastique terre de Béarn, ses coutumes, langue et pays. Je m’appelle Joan-Carles Martinis et Mafé ; je suis valentinois, fonctionnaire, étudiant en sciences politiques et passionné par l’histoire de ma nation valentinoise.
    J’ai lu en détail le contenu de votre site béarnais et j’ai trouvé un point que j’aimerais beaucoup qu’on m’explicite. Dans la présentation du Béarn, vous dites qu’il y eut une importante émigration entre les XVI° et XVII° siècles vers certains endroits du "Royaume d’Espagne", dont la région valentinoise . En ce moment, je suis en train de réaliser une recherche aux Archives municipales de Valence, sur une série de livres appelés “Llibres d´Avehinaments”, dans lesquels sont inscrits tous les noms des forestiers qui demandaient le droit de jouïr de certains privilèges pour devenir citoyen (à part entière) de la ville de Valence. Au cours de cette recherche, j’ai trouvé un fait assez inédit dans l’histoire de Valence et qui fera revoir en profondeur quelques aspects de notre identité en tant que peuple. Entre les années 1550 et 1611 (période concernant la recherche) , il y est indiqué une grande quantité de personnes, avec noms et prénoms, venant du "Royaume de France" et de la Principauté de Béarn".
    Curieusement, beaucoup d’actes de naturalisation viennent accompagnés de la correspondante "dénaturalisation" du lieu d’origine (la majorité du Béarn et de Bigorre, mais aussi du Gers et de l’agenais), écrits en langue occitane/gasconne. Dans un document de 1617, écrit par un voyageur français, il est dit que plus de 15.000 français vivent dans la ville de Valence. Étant donné que la population de la ville et de ses alentours était de 56.000 habitants ; les "français" composaient plus de 25% de la population totale.
    Cet afflux (avalanche) de gascons ne concerna pas seulement Valence, mais aussi , nous avons la preuve documentée, de l’arrivée de beaucoup de Français dans plusieurs villages du "Royaume de Valence" . La constante d’une fraternité de sang avec les occitans a été une référence pour les valentinois ayant un minimum de culture historique , et ce, au moins jusqu’à la rupture des liens (noeuds) provoqués par l’ expansionnisme catalan dans les années 30 du XX° siècle, et qui a nui aux occitans et valentinois. Vous pouvez à ce sujet avoir plus d’informations sur oc-valencia.org
    Ma question est la suivante : existe-t-il en Béarn / Gascogne, des études ou recherches allant dans le sens inverse des miennes, c’est à dire , de l’émigration gasconne vers les terres de Valence ? Tout apport qu’on pourrait m’offrir me serait d’une grande utilité pour terminer cette recherche qui surprendra énormément ici, au "Royaume de Valence".
    Remerciements anticipés à tous...
    JOAN CARLES MARTINIS MAFÉ

  • Cher Monsieur,
    Vous connaissez les liens aragonais et catalans des vicomtes de Béarn depuis le mariage de Gaston IV et Talèse d’Aragon, puis l’investiture des Moncade. Tout vient de là. Des seigneurs gascons ont pu ainsi par exemple, comme les Caupenne, s’implanter jusqu’en Grèce (branche des Caupenne d’Egine et Piada en Argolide, gascons qualifiés dans les textes de "seigneurs catalans", plusieurs générations aux XIVe-XVe siècle).
    Un spécialiste actuel de cette période médiévale est notre ami Guilhem Pépin. l’incontournable spécialiste historique du Béarn reste feu Pierre Tucoo-Chala.
    Bien cordialement

    Voir en ligne : http://jdecauna.over-blog.com/

  • Notre ami Albert Hill m’a envoyé un exemplaire de la revue historique catalane SÀPIENTS qui contient un article sur cette émigration, aux 16e et 17e siècles :
    QUAN ÉREM “EL DORADO”
    De jeunes hommes du versant nord des Pyrénées allaient chercher du travail en Catalogne, mais aussi dans le reste de la péninsule, poussés par des raisons économiques et socio-politiques (guerres de religion) et souvent s’y mariaient.
    La proximité linguistique facilitait leur intégration en Catalogne, et “en menor mesura al Regne de València i a l’Aragó”.
    Jusqu’à un tiers des mariages enregistrés pendant cette période a pu concerner ces jeunes occitans (parmi lesquels des gascons du Commenges, par exemple).
    D’où l’affirmation de Valentí Gual, professeur à l’Université de Barcelone :
    “molts catalans actuals són descendents directes de la gent de l’antiga nació occitane”

  • Réponse à Joan Carles Martinis Mafé
    Suite à la publication récente d’un ouvrage sur l’émigration de gens de la Corrèze à Cadix notamment mais aussi à Valence je me suis beaucoup intéressé a ce phenomene totalement inconnu de nos jours. Durant des siècles un nombre incroyable de gens du sud
    De la France ont émigré en Espagne , dont énormément de Limousins et d’Auvergnats. Si des références de documentations vous interressent me contacter

  • Hola, soy descendiente de bearnesos que viví en los USA. en la década de 1930 y acabo de crear un grupo de Facebook con actividades en Gascuña.
    Los invito a padder a saludarnos.
    Está aquí : https://www.facebook.com/groups/715056406382016

    Voir en ligne : https://www.facebook.com/groups/715...

  • Hay una error de Facebook : la pagina transmetida es la de Gascones emigrados en Provença , llamada "Ecoutez les Gascons c’est toute la Gascogne"(una refencia a Cyrano de Bergerac de Rostand) y no de emigrados en America...

  • Sa mère était Marie Labat, mariée avec Pierre Cazeneuve, journalier à Pichanet (Réaup).
    Marie Labat et Pierre Cazeneuve avaient 25 ans tous les deux en 1855 quand ils ont déclaré la naissance de leur fille Anne, qui s’est aussi appelée Mathilde ou Matilde.

    Cette famille a dû dysfonctionner pour que l’épouse émigre au Pérou avec sa fille, à une date que je ne connais pas.
    Ce n’était pas rien de tenter cette aventure !
    Il y avait certes des officines de recruteurs, souvent basés à Bordeaux, port de départ de bateaux d’émigrants vers l’Amérique latine.
    Des pays comme le Pérou étaient demandeurs d’immigration européenne.

    J’ai entendu dans ma famille que notre aïeule (la mère ou la fille ?) émigrante avait été domestique du président péruvien Aramburu.
    Vérification faite, la présidence d’Eleuterio Aramburu (un nom basque) n’a duré que trois jours en 1843, pendant la période dite de "la Anarquia militar" !
    En 1843, la mère n’était pas encore au Pérou, et la fille n’était pas née, mais peut-être que l’une d’elles - ou les deux - a/ont travaillé dans la famille d’Aramburu pendant leur séjour à Lima ?

    Mère et fille sont revenues du Pérou, à une date que je ne connais pas non plus. (Réaup-Lisse)
    Chemin du Surret vers le bourg

    Mais en 1889, (Anne) Mathilde Cazeneuve était chez son père, alors installé au Surret à Réaup, puisqu’elle y recevait une lettre de son amie limeña (de Lima) Luisa (épouse Hachmeister).

    Lettre de Luisa de Hachmeister, de Lima, à Mathilde Cazeneuve
    (1ère page)

    "Casanave" renvoyé par le Pérou
    (Saint-Pé-Saint-Simon)
    Esquiro

    En 1891, Anne Mathilde avait donc 36 ans quand elle a épousé Jean Barrère (né à Esquiro, Saint Pé Saint Simon), de huit ans plus jeune qu’elle...
    Comme son père, et probablement à son instigation, elle avait acquis quelques lopins de forêt autour du Surret...
    La mère Marie Labat ne s’est pas présentée à leur mariage, et n’y a pas consenti. L’acte dit qu’elle habitait alors à Bordeaux.
    A Noël 1892 naissait ma grand-mère Noely...


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