Bonjour les amis,

Je remercie Txatti pour son message sympathique.

Et d'abord, si j'ai évoqué les poules, c'était au rebond de sa grippe
aviaire ! Aussi, quand il écrit :

« Cela veut-il dire, en filant la métaphore humoristique que Jean me prend
pour un maquereau ? »

je tiens à le rassurer : pas plus que je ne confonds les « usagers » des
chemins de fer avec les cheminots ‹ aujourd’hui en grève, certains du moins
‹, je ne confonds pas les personnes qui "fréquentent" certaines dames avec
les proxenètes qui les font travailler !

 » Sinon j’ai bien noté que Jean se situe largement au dessus du vulgus
pequin par ses fréquentations et ses occupations. »

Le hasard et l’enchainements des évènements ont fait du retraité "esvagat"
que j’étais au début un spécialiste du gascon ; d’abord simple "amateur", la
rigueur professionnelle ‹ héritée de mes activités passées ‹ avec laquelle
j’ai mené mes recherches en vue d’un enseignement bénévole dans le cadre
associatif a progressivement fait de moi un "spécialiste". Et les
universitaires que le hasard a mis sur mon chemin ont eu suffisamment
d’ouverture d’esprit et de simplicité pour apprécier mes interventions, puis
mes travaux et me considérer comme un des leurs. J’y ai peut-être quelque
mérite, mais sans les qualités de mes interlocuteurs, je serais resté sur le
bord de la route.

Un résultat positif, c’est qu’on parle un peu du gascon dans les milieux
universitaires parisiens. Et même l’Express du 30 novembre l’a fait !

En tout cas, ceux qui me connaissent bien, mes élèves notamment, ne me
considèrent pas du tout comme un type inaccessible dans son empyrée, et j’ai
toujours grand plaisir à leur contact.

Au demeurant, ma présence sur cette Liste montre que je ne m’enferme pas
dans mes études.

Et maintenant, la très sympathique question qui fait mal :

 » Quand vous voit-on en Gascogne, Yann ?
 » Je ne crois pas déformer la pensée de certains ici, en formulant le
souhait d’y partager quelque bon temps en immersion avec vous.
 » Et n’y voyez pas une quelconque chausse-trappe :o) »

Vous savez que j’ai passé les 76 ans, et peut-être aussi qu’à la suite d’un
décollement de rétine il y a un an, mon oeil gauche, bien que très bien
soigné, n’y voit plus aussi net, ce qui me gêne pour la conduite.
Impensable donc que je prenne ma voiture pour venir sillonner la Gascogne.

Même avec le train, je n’ai aucun pied-à-terre ni aucune auto(nomie)
routière sur place. Et j’hésite beaucoup à laisser ma femme seule ici, car
elle n’y voit presque plus.

Je signale néanmoins que l’Institut béarnais et gascon m’a invité à venir
présenter à Pau (ou banlieue ?) en février le livre réalisé en commun avec
Provençaux et Auvergnats » Langues d’oc, langues de France ».

Plân courauméns a Txàtti e a touts.

Yan.