Adishatz,
J'ai viens de survoler avec plaisir les deux derniers numéros de
Ligam-DiGaM. Je me promets de m'y replonger aussi vite que je le
pourrai, notamment dans le numéro 27 qui est tout à fait brillant et
clair. Cependant, cela ne pousse guère à lire l'ouvrage de J.Taupiac,
ce qui est embêtant pour un compte-rendu. La critique est féroce et je
me demande de quelle manière Jacques Taupiac a pu réagir.
Ma remarque concerne seulement le numéro 28 dans lequel Jean Lafitte
fait état de conversations sur cette liste. C'était à propos de
Sarron. Peut-être ai-je mal lu mais Jean Lafitte semble laisser
entendre que ma proposition sur suffixe "bascoïde" ( je renvoie au
développement de J.Lafitte sur cette question ) était la bonne. Or,
grâce à Daniel Séré, nous avions convenu que Sarron, attesté Cella
Frontis, en procédait naturellement :
Cella Frontis > *Cèra Front > *Sèra Hront > Sarront
Autrement dit, monastère de la frontière, entre Béarn et Tursan.
Grosclaude pour Saramon, commune du Gers, attesté Cella Medulphi,
apporte confirmation de ce genre de construction :
Cella Medulphi > Ceramol ( attesté au XIIème et relevé par Boisgontier )
Il s'agit là du monastère de Medulphus.
J'apporte un argument qui je crois n'a jamais été proposé. Grosclaude
voyait dans Sarrancolin un nom obscur. Roland Aymard y voyait un Sala
Angolini, conformément aux attestations de 940 "De Salangolino".
Cependant, Sala ne donne jamais Sara ou Sarra. Pour ma part, j'y vois un :
Cella Francolini > *Cèra Hrancolin > Sarrancolin
On trouve chez Berganton dans "Le dérivé du nom individuel au
Moyen-Age en Béarn et en Bigorre" un Francolinus évêque du Couserans,
ce qui prouve au moins l'usage de ce prénom chez les écclésiastiques
de la région.
J'ai viens de survoler avec plaisir les deux derniers numéros de
Ligam-DiGaM. Je me promets de m'y replonger aussi vite que je le
pourrai, notamment dans le numéro 27 qui est tout à fait brillant et
clair. Cependant, cela ne pousse guère à lire l'ouvrage de J.Taupiac,
ce qui est embêtant pour un compte-rendu. La critique est féroce et je
me demande de quelle manière Jacques Taupiac a pu réagir.
Ma remarque concerne seulement le numéro 28 dans lequel Jean Lafitte
fait état de conversations sur cette liste. C'était à propos de
Sarron. Peut-être ai-je mal lu mais Jean Lafitte semble laisser
entendre que ma proposition sur suffixe "bascoïde" ( je renvoie au
développement de J.Lafitte sur cette question ) était la bonne. Or,
grâce à Daniel Séré, nous avions convenu que Sarron, attesté Cella
Frontis, en procédait naturellement :
Cella Frontis > *Cèra Front > *Sèra Hront > Sarront
Autrement dit, monastère de la frontière, entre Béarn et Tursan.
Grosclaude pour Saramon, commune du Gers, attesté Cella Medulphi,
apporte confirmation de ce genre de construction :
Cella Medulphi > Ceramol ( attesté au XIIème et relevé par Boisgontier )
Il s'agit là du monastère de Medulphus.
J'apporte un argument qui je crois n'a jamais été proposé. Grosclaude
voyait dans Sarrancolin un nom obscur. Roland Aymard y voyait un Sala
Angolini, conformément aux attestations de 940 "De Salangolino".
Cependant, Sala ne donne jamais Sara ou Sarra. Pour ma part, j'y vois un :
Cella Francolini > *Cèra Hrancolin > Sarrancolin
On trouve chez Berganton dans "Le dérivé du nom individuel au
Moyen-Age en Béarn et en Bigorre" un Francolinus évêque du Couserans,
ce qui prouve au moins l'usage de ce prénom chez les écclésiastiques
de la région.