- Tederic Merger

en graphie alibertine :
Labrit

Prononcer le t final.
Albret.



 

Grans de sau

  • Pron. Labritt

    « Labrit est l’une des formes primitives, citée en 1316 pour la réforme de Mixe et dans la chanson basque du couronnement de Jean d’Albret à Pampelune en 1494 : Labrit eta errege/Aita seme dirade..., « Labrit et le roi sont père et fils ». Cette dernière attestation plaide en faveur d’une origine patronymique, certainement le nom germanique Liudbret, les familles nobles choisissant généralement des noms de baptême inspirés des Francs.
    L’écriture par -et au lieu de -it n’a rien de surprenant dans l’hésitation permanente des scribes à noter les différences entre a/e, e/i, o/u et parfois bien davantage dans la prononciation locale (basque en particulier) des voyelles, et elle s’impose encore par le pouvoir de l’analogie avec les innombrables locatifs, remarque J.-B. Orpustan, qui nous a fourni les mentions tirées des textes médiévaux basques. Mais il est encore plus probable que la seule difficulté de prononcer le nom a fait très tôt de Liudbret « Labrit » comme elle a fait de Chlodoweg « Clovis ».
    Lebret, Le Bret, A Le Bret, Albret, sont autant de formes orales non étymologiques qui doivent seulement signaler que le vieux nom de baptême Liudbret était déjà tombé en désuétude depuis longtemps et n’était plus compris par une population qui l’a altéré sous l’influence du gascon bret, « bègue » ou Bret, « breton ».
    A rapprocher de Saint-Martin de Lebreville (ancienne paroisse du Tarn-et-Garonne).
    Il s’agit peut-être d’un nom de personne d’origine germanique. »

    Hont : ’DTCLBA’ de la BBF (Bénédicte Boyrie-Fénié)


Un gran de sau ?

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