Graves & Cernès

Villenave-d'Ornon / Vilanava d'Ornon / Bilenabe

- Tederic Merger


 

Chartreuse



 

Grans de sau

  • Autant estonant coma pusque semblar, pensi qu’aquèras bastissas, quitament s’escarnissen estiles arquitecturaus francés, hèsen partida a part sancèira dau patrimòni gascon.
    Pòt estar restacat ad una « certa idèia » de la Gasconha, e lo hèit qu’una Gasconha « chic », urbana, fringalhada e farlinguèirada me gèina pas mei qu’aquò.
    Dens l’atrac de folklorisme hispanò-lanusquet de la pintada, de la galejada amei de la masclavejada dau cruc vuit, quò’m pareish una bona alternativa…

  • A jo que m’agrada aquesta "chartrusa", mès ne pensi pas que hasca bohar nat genia gascon.
    Que’s pòt supausar qu’au contrari, los sons bastissaires e’s volón destacar de l’arquitectura vernaculari gascona.
    Rai, adara, que hè partida deu noste patrimòni !
    E lavetz, qu’auré calut empachar constuccions alentorns qui guastan la vista coma la deu frontèr blanc de darrèr.

  • Oui de plus il ne faut pas oublier que historiquement l’influence française dure depuis près de 600 ans depuis la fin de la guerre de 100 ans où tout espoir d’indépendance identitaire si je puis m’exprimer ainsi s’est envolé.

    Cette influence s’est beaucoup plus ressentie chez les "riches" et les "puissants" dans l’architecture des bâtisses bourgeoises que dans le terroir où l’architecture vernaculaire est restée vasconne.
    Néanmoins je trouve qu’une façade bourgeoise bordelaise ou le long de la Garonne jusque vers Marmande possède un trait de caractère que l’on ne trouvera pas plus au nord et se trouvant bien ancrée dans notre triangle Gascon.

    J’ai trouvé sur un site des photos de Bordeaux avant l’arrivée du style Haussmannien où l’on voyait des maisons de ville avec le caractère vascon.
    Comment peut-on imaginer aujourd’hui ce type de maisons en regardant Bordeaux entre les échoppes et les façades bourgeoises ?
    Aujourd’hui Bordeaux fait pourtant partie de notre patrimoine gascon.

  • Notez que les maisons dites hollandaises de Bordeaux sont aujourd’hui analysées comme l’aboutissement urbain classique - très déformé tout de même - d’un style "vascon" que l’on retrouve aussi à Bazas.

    Pour des images du vieux Bordeaux d’avant la rationalisation française, je conseille la lecture de l’ouvrage de Jacques Sargos :

    www.mollat.com/livres/jacques-sargos-bordeaux-par-les-peintres

    Sinon, je suis d’accord qu’il y a, au moins rive gauche dans les Graves et en Médoc, un caractère particulier qui se dégage des maisons classiques du XVIIIème.
    Je n’arrive pas encore tout à fait à comprendre pour quelle raison on ne retrouve pas cette sensation dans les villages charentais et vendéens eux aussi soumis à cette vague de reconstruction.
    Je pense que la pierre joue (carrières locales), ainsi qu’un certain usage du bois dans les bâtiments secondaires. Peut-être que c’est tout simplement le climat et la nature des sols ...
    Remarquez que des gros bourgs comme Podensac ont encore une architecture urbaine tout à fait semblable à la vieille ville de Bazas avec des maisons de ville avec façade sous pignon, style que je retrouve à l’identique dans les villages sud-landais (Sorde, Peyrehorade, ...) !

  • Quò’s una brava part de l’indentitat bordalésa, e quitament s’aquèra monumentalisacion de Bordèu venguèt d’una volontat francésa de darrigar de la grana vila gascona tot caractèr locau, fau plan díder qu’una identitat bordalésa de l’arquitectura classica de pèira existís.
    Es adara apitat au hons de l’inconscient collectiu daus locaus.
    Avèvi jà notat l’existéncia d’una arquitectura non-monumentau a Bordèu sus las pintruras e gravaduras daus sègles XVIII e debuta XIX.


Un gran de sau ?

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