mòta

français : mothe

Prononcer entre "mote" et "moto".

Mot désignant au Moyen Age un tertre, parfois artificiel, sur lequel on bâtissait une forteresse.
Ce mot, présent aussi hors Gascogne, semble avoir disparu en gascon depuis longtemps, peut-être depuis qu’on ne construit plus de forteresse dessus ?
Michel Grosclaude donne à ce mot une origine pré-indoeuropéenne "archaïque". Le gascon n’a donc fait que l’adopter.


 

Grans de sau

  • La "mata" garonnaise est-elle une variante de "mòta" ?
    A Marmande, à proximité de la Garonne, existe le lieu-dit "Les quatre mates", lesquelles "mates" sont en réalité des sortes de digues érigées dans le passé pour tenter de dompter les crues du fleuve.

    • Je trouve en effet cette "Promenade du Mota" sur le cadastre napoléonien, et aujourd’hui "l’allée du Motta".
      Elle conduit aux arènes, aussi appelées "Arènes du Motta".
      Le lieu qui domine la plaine de l’Adour correspond bien à l’idée d’une motte, lieu surélevé.

      Un essai pour intégrer la vue de Google (parfois ça marche !) :

      "mota(r)" est dérivé de mòta (qui se prononce plutôt "motte") et pourrait aussi se prononcer "Moutà" en gascon moderne.

      Il n’y a pas de raison d’écrire "Motta" : "Mota" suffirait ; il faudrait éviter la confusion entre mòta en graphie alibertine et "mota" en graphie franco-phonétique qui est motar en graphie alibertine, mais c’est quasiment sans espoir auprès du grand public !


Un gran de sau ?

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