nhac

français : morsure

ou mordant...
est passé en français régional dans l’expression avoir du gnac ou dans le verbe gnaquer.

dérivé :
nhacar (prononcer "gnacà) : mordre

Dab lou nhac
Dab lou nhac
Christophe

 

Grans de sau

  • Le "nhac" est monté à Paris et, du coup, en a changé de sexe.
    Chroniqueurs verbeux de la Télé, journalistes "people", présentateurs, grecs ou non, d’émissions de bavardages, nous collent notre "nhac" au féminin.
    Gascons, réveillons-nous et rendons son sexe à notre gnac (et inversement) !

  • Los de Nadau ont créé la danse du "Gnaka" en s’inspirant du haka néo-zélandais :))

  • Dans le Bazadais, c’est « gnac » et ça signifie aussi bien une bouchée :
    "un gnac de frico" ou "un gnac de pan", que la morsure "un gnac de can (lou can que m’a gnacat)".

    Comptine de vachers qui décollent l’écorce d’une branche verte pour faire un sifflet en tapotant dessus :

    Sabe, sabe, pet de crabe,
    Sabe, sabe, pet de loup,
    Pip, poup,

    Lou can négue te gnacra
    Lou can blan te hara dicha.

  • "Los de Nadau ont créé la danse du "Gnaka" en s’inspirant du haka néo-zélandais :))"

    C’est pas le Gnaka, mais Lo Nhacar, dont voici le texte integral :

    Que vam cantar e dançar lo nhacar
    Avisa t’a ço qui’t va arribar,
    Hou, hou,
    Qu’èi lo nhac, qu’ac ei,
    Hou, hou,
    Au patac, au patac,qu’ac ei,
    Hou, hou,
    Escota n’ei pas encuèra trop tard,
    Que pots encuèra pujar dens lo car,
    E te’ n tornar tranquilot a l’ostau
    Shens passar ueit dias a l’espitau,
    Hou, hou,
    Qu’èi lo nhac, qu’èi lo nhac, qu’ac ei,
    Hou, hou,
    Au patac, au patac, qu’ac ei,
    Hou, hou,
    Pensa a ta mair, je que me’n hèi petar,
    Dus com tu tot matin tà dejunar,
    Que t’aurèi avertit, tant pis per tu,
    Que vas gahar trente punts dens lo....
    Hou...

    Et le petit gnac est aussi ce qu’on boit en fin de rapas après le café !

    Frédéric

  • En Iparralde, le Pays Basque nord, le Pays Basque que vous dites "français", le verbe gnaquer se dit aussi pour mordre, tandis que officiellement, comme on peut le trouver dans les dictionnaires, d’autres verbes désignent le fait de mordre, mais aucun ne reprend la base du gnac, gnaquer etc....
    pour exemple : kosk egin, klaska egin.... egin pour faire... faire la morsure, donc mordre !

    Agur deneri ! au revoir tout le monde !

  • Je ne dis pas le Pays Basque nord "français"...

  • un nhac = Une morsure
    nhac = du mordant
    nhacar= mordre
    Y en a marre de tout ces gens qui parlent de "la gnaque".

  • "La gnaque" atteint désormais l’élite française : j’ai entendu ce matin Jacques Attali à France Culture dire "ça ne remplacera pas la gnaque", "donner cette gnaque"...
    J’attends maintenant de l’entendre de la bouche du Président Macron, dans ces phrases informelles dont il raffole.

    Je pense que pour notre part, il faut défendre le masculin nhac (gnac).

  • Dans Sud-Ouest de ce jour, M. Alain Juppé est interviewé à propos de la publication de ses mémoire « Une histoire française ». Sur le sujet de l’élection présidentielle il avoue ne pas avoir eu « la gnaque suffisante ». Ce mot occitan signifiant le mordant est toujours masculin lo nhac. Son utilisation au féminin est devenu très tendance. On l’utilise à tort et à travers et pas seulement à propos du rugby. Mais vous M. Jupé, un gascon, natif de Mont de Marsan, ce féminin déplacé dans votre bouche….

    Adishatz, senher Juppé !

  • A. Juppé est le type même du haut fonctionnaire membre de la caste technocratique (l’un des "meilleurs d’entre nous"), et l’un de ceux qui ont le plus contribué à écraser la France sous le poids de l’Etat, qui est maintenant entre les pattes de Bercy. C’est bien malheureusement une histoire française.


Un gran de sau ?

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