Agenais guyennais

Espalais


 
en graphie alibertine :

Aspalais
Prononcer "Aspalaÿs"

Espalais fait face à Auvillar en Lomagne, sur la rive droite de la Garonne. C’est une commune de l’Agenais historique, pays qui en ses marges garonnaises semble très mêlé, franchement gascon en Marmandais et Tonneinquais, hésitant en amont d’Agen : s’il est un département qu’il faudrait faire imploser, c’est bien le Tarn-et-Garonne afin que qu’Agen retrouve Valence, que la Lomagne soit réunifiée et que le Quercy recouvre son unité.

Attesté Palatio et encore "Le Pallais" au XVIIIème, le nom moderne ne peut s’expliquer que par une drôle de généralisation que l’on trouve aussi rive gauche à Saint-Loup : Staillard, Stéchinés, Speyroux par exemple.

L’origine du nom doit être quelque chose comme "aus/als", forme plurielle. Ainsi Espalais s’explique peut-être par une forme prise au pluriel "Aus Palais" sans qu’il soit possible de savoir s’il y a eu vocalisation (rive droite, probablement que non). La toponymie de cet Agenais tarn-et-garonnais est cependant parfois plutôt gasconne : Lagravette, Péoufort à Valence, Labaquère à Golfech, Caussadères, Lizos ( ? ?), Carrero del Port, ... à Espalais.

Se prononcerait localement Aspalais, auquel cas le nom de la commune serait ... gascon.


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Espalais :


 

 

 

Grans de sau

  • Notez que la commune d’Espalais possède des terrains rive gauche de la Garonne (là où se trouve le lieu-dit Caussadères justement) donc en Gascogne proprement dite, probable témoignage de divagations de la Garonne.

    Il me semble que "als" se prononce également "as", seulement à vue de nez, les formations de ce genre sont essentiellement de la vallée de la Garonne, surtout gasconne.

    Vision d’ensemble :

    flickr.com

  • Espalais, par une belle soirée de juin 2015, sur la route de Toulouse.

    Ces forêts artificielles d’arbres, en bordure de Garonne, qui, j’ai cru comprendre, ont pour seule utilité une considération fiscale (que je n’ai pas fouillée), ont considérablement modifié les paysages (outre que les paysans perdent des terres à cultiver).

  • Selon Me Virac (milieu du XIXe siècle), les jetins étaient complantés en aubarèdes pour retenir les berges de la Garonne. L’utilisation des peupliers par la SEITA pour fabriquer des allumettes est-elle venue en même temps ou après, est-elle importante ou secondaire ? A creuser.


Un gran de sau ?

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