Còr de Bearn

Auterrive

- Vincent P.


 

Bacqué / Vaquèr / Baquè

en graphie alibertine :

(lo,eth) Vaquèr
Prononcer "Baquè".

vaca / vache

Prononcer "baque" ou "baco". vaquèir (voir le nom "Baquey") ou vaquèr : (...)


Dens lo borg d’Autarriba.
N’arribi pas a léger ço qui èi inscriut :
img72.imageshack.us


 

Grans de sau

  • "La paix soit dans cette maison Bacqué"

  • Bien vu ! Je lisais quelque chose comme "Lapalao sou dans cette maison Bacqué".
    Intéressant de savoir que dans ce coin du Béarn, à la veille de la Révolution, on choisissait déjà le français.

    Réponse de Gasconha.com :
    Intéressant mais un peu triste...

  • Aqui quem dab ue maysou apelade "Bacqué" dou noum de la famille.
    Qu’ère la maysou dous Cagots à Autarriba.
    Qué bouri dise tabé que lou villadge qu’è en Gascougne, pas en Béarn.

    Réponse de Gasconha.com :
    Oc, mès lou Biarn qu’è en Gascougne tabé, dou punt de viste, foundamentau, de la lengue.

  • Les frontières médiévales, dans leur détail, sont assez fictives tout de même :
    il s’agissait de patriotisme juridique et de fidélité sentimentale liée à des droits octroyés.
    Dans les faits, les familles passaient la frontière.

    Pour prendre l’architecture, je ne crois pas qu’il faille voir dans le maintien du style landais une quelconque survivance de l’appartenance médiévale de tel ou tel village : la diffusion des styles architecturaux témoigne plus assurément des liens économiques et donc de l’existence d’une autre sphère que celle des allégeances féodales.
    Parce qu’interpréter des caractéristiques d’Auterrive à la lumière de son appartenance "gasconne", c’est se condamner à la contradiction sur Saint-Dos, qui lui était en Béarn.
    Et c’est oublier que c’est bien tardivement que le Béarn est venu sur ces terres-là, qui toutes dépendaient de la cité des Tarbelles, donc de Dax.
    D’ailleurs, c’est le même gascon, le fameux gascon d’Orthez qui annonce les parlers noirs gascons.

    Réponse de Gasconha.com :
    Logiquement, Gasconha.com, qui délimite la Gascogne par le critère lingüistique (on est en Gascogne là où on parlait gascon), prônerait aussi le critère lingüistique pour la délimitation de chaque pays gascon historique.
    Donc, s’il y a un gascon d’Orthez, il faut envisager de promouvoir une appellation historique "Pays d’Orthez".

    Il est intéressant d’étudier la diffusion des genres architecturaux, et ce peut être un indice historique quant aux échanges économiques et culturels, mais c’est toujours moins significatif que la langue, dont les variations sont les traces des réseaux de communication d’autrefois.


  • Il me semble toutefois que l’appartenance historique transcende toujours les modalités linguistiques qui sont très volatiles. Les Orthéziens sont persuadés de parler le meilleur béarnais du Béarn.
    Je pense au contraire que la Gascogne doit s’appuyer sur les micro-pays, qui parfois cumulent plusieurs dialectes sur leur territoire (Exemple : la Chalosse).
    En l’occurrence, le Nord-Ouest béarnais anciennement dacquois (Orthez-Salies-Sauveterre) constitue un tout très homogène.

    Réponse de Gasconha.com :
    Les modalités lingüistiques sont-elles si volatiles ?
    Par exemple, le parlar negue vient de très loin, de l’époque pré-latine selon certains.
    C’est toujours ma thèse de la langue marqueur historique, qui porte et résume l’histoire d’un pays (micro ou pas) sur plusieurs millénaires.

    Si la Chalosse a plusieurs zones lingüistiques, c’est parce que ces zones n’ont pas eu exactement la même histoire.
    Le "Nord-Ouest béarnais" est-il homogène lingüistiquement ? Sinon, à quoi tient son homogénéité ?
    [Tederic]


  • Faire disparaître le Béarn ??
    On en a déjà assez sué avec ces départements qui ne riment à rien, on va pas non plus faire disparaître les pays historiques au bénéfice de la linguistique !
    Car dans ce cas, on n’a qu’une Gascogne... une Gascogne qui parle français.

    Réponse de Gasconha.com :
    Eh oui, le fait que la Gascogne parle maintenant massivement français est un fait historique majeur.
    Les traces de cette francisation (en supposant qu’elles soient recouvertes dans le futur par encore une autre langue...) deviendront un marqueur historique pour les historiens de l’an 2500 !

    Quant au Béarn, s’il est traversé par des zones lingüistiques qui le dépassent, c’est bien une modulation à son unité historique.
    Nous sommes là aussi pour approfondir l’histoire et mettre en question les fausses évidences.

    Dans la nouvelle info "pays" de Gasconha.com, il y a d’ailleurs la possibilité de rattacher une commune à plusieurs pays, imbriqués ou non, pour rendre compte de la complexité historique, et donner plus d’éléments de choix aux populations concernées.
    On ne peut pas vivre que sur les pays historiques avec toutes leurs subtilités. Le monde ne peut pas se figer.
    Présentement, je pense que les béarnais doivent jouer la carte du Béarn (ça parait évident, mais...).

    [Tederic]



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