castanha

français : châtaigne

Se prononce castagne ou castagno.
dérivés :
castanhèir ou castanhèr (ne pas prononcer le "r" final), et aussi, semble-t-il, castanh tout court : châtaigner
"arbre pouvant atteindre 30 m et plusieurs milliers d’années" [Gilles Granereau]
castanhèra, castanheda, castanhar, castanhareda, castanhet, castanet : châtaigneraie
Une expression tirée de V. Lespy (proverbes du pays de Béarn - éditions Lacour) :
Qu’a castanhat !
Veut dire "il a récolté les châtaignes". Comme la récolte des châtaignes est la dernière de toutes, l’expression veut dire (en moins guerrier) "il a tiré ses dernières cartouches".

Castagnade à Pey
Castagnade à Pey
Dab "Lous youents dou bespe" (Los joens deu vespe) = "Les jeunes du soir"
jmcasa

 

Grans de sau

  • Qui me podesse dìser que mon nom qu’es pas gascon ?

  • La présence anglaise et écossaise dans le pays de Buch a surement laissé des traces patronymiques autour du bassin, des noms comme descot ou castaing seraient peut-etre d`origine britannique, mon grand pere me disait pour Descot que lui petit les Escot etaient ceux qui venaient d’Ecosse et Castaing peut etre casting ou asting.
    En effet certaines famille du pays de Buch sont blonds au yeux bleux et frises ce qui ne rappele pas vraiment le type courant des gens du Buch dans les temps anciens, je connais personnelement des vieilles famille du Buch qui ne presentent pas ce type particulier du petit brun et trapu..... alors

    Réponse de Gasconha.com :
    Pour Castaing, il n’y a guère de doute que c’est "Castanh" (châtaigner).
    Attention de ne pas surestimer la présence anglaise ou britannique en Pays de Buch, et plus généralement en Gascogne bordelaise !

  • Tordem lou còt en totas aquèras peguessas :
    La prétendue présence anglaise en Aquitaine est une INVENTION à l’exception de 2 ou 3 familles bourgeoises bordelaises (Scott, Swynburn, Redcliff, Shorthoise).
    La chevalerie gasconne, sous le captal de Buch (Jean de Grailly d’origine normande), les sires de Curton, de Pommiers, de Lestrade, de Rauzan, de Mauléon, de la Nau, d’Aulède... n’avaient rien à voir avec les bords de la Tamise ou de la Tweed.
    Voir les Chroniques de J. Froissard et surtout Ribadieu.

  • David Escarpit affirme que le célèbre Johan de Grailly (+ 1376), captal de Buch et compagnon du Prince Noir était issu d’une famille normande...
    En fait, les Grailly ou Greilly étaient originaire de Grilly dans une région qui était alors unie au comté de Savoie et qui est maintenant dans le département de l’Ain.
    fr.wikipedia.org/wiki/Grilly

  • C’est une hypothèse, même si en domaine français, il me semble difficile de pouvoir affirmer une adéquation totale entre un patronyme et un toponyme.
    La piste normande me semblait la plus plausible pour le peu que j’en savais.

  • Cher David,

    Je viens d’apprendre que David Escarpit et "David en colerassa" sont la même personne.
    Je suis un peu déçu.
    Bref, quand vous aurez fini de tordre le cou, avec raison, à la légende de l’occupation anglaise en Gascogne, n’oubliez pas de tordre aussi celui de toutes les couillonnades occitanistes, avec leurs mythes fondateurs style "cathares" et autres "troubadours", qui ont autant leur place en Gascogne que les hordes anglaises défilant au pas cadencé dans les rues de Bordeaux.

  • Le fantasme d’une Gascogne coupée de l’ensemble occitan pour être rattachée à une fantasmagorie basco-aquitanique ne mérite qu’un sourire de compassion. Le courant spirituel que l’on appelle "catharisme" tout en usant et abusant de ce nom s’est manifesté en Marmandais (il faut sortir, un peu...). Quant aux troubadours... Les bras m’en tombent... Je traduis en ce moment les poèmes de Pèire de Gavarret, trobaire gascon et gentilhomme du pays de Benauge, grand adepte des joutes poétiques à la manière de Guiraud de Bornelh. J’ai oublié, également, le nom de ce grand trouveur médoquin...
    Bref... à quoi bon perdre mon temps. Fantasmez tant que vous voudrez, que m’importe à vrai dire !

  • Bonjour David,

    La compassion est un beau sentiment qui vous honore.
    Je suppose cependant que si tout cela vous importait si peu vous ne prendriez pas le temps de répondre.
    Quand vous aurez fini de traduire ce bon Pèire de Gavarret, prévenez-moi.

  • Au fait David.
    Laissez moi donc rêver de Vasconie tout comme je vous laisse rêver d’Occitanie.
    A chacun son trip. Après, chacun y colle les justifications qu’il souhaite.
    Moi, je me sens plus chez moi à Donostia qu’à Narbonne, ça me suffit et je n’ai pas envie d’argumenter.
    Gora Baskoinia !

  • Les mémés aiment la castagne a dit Nougaro, pas la peine d’en venir aux mains.
    Même si certains dépassent les bornes. Ce sont les historiens qui écrivent l’histoire et on préfère ce bon Dumas à la réalité.
    Les mercenaires gascons se sont vendus plusieurs fois au meilleur offrant, n’allez pas chercher des Anglais là où ils ne sont jamais allés.

    Une pincée de cathares, un peu de Templiers et quelques cagots, tout le monde est ravi, surtout le libraire. Rien de plus fade que la réalité.
    Et bravo pour Peire de Gavarret, il faut quand même se le faire.
    Deshat courre ço d’aute...

  • Qu’ei la sason de las castanhas e deus arreproèrs :

     "Lo cau pas envitar dab pèths de castanhas..."
     "lo Bon Diu que balha castanhas a qui las sap pelar"
    mes que l’èi entenut tanben atau :
     "lo Bon Diu que balha castanhas a qui non las sap pas pelar brica".
    Qu’ei atau...coma Diu at volhe !


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