Le Nizan
Perron
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Perron
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Un gran de sau ? |
Grans de sau
1. 30 novembre 2005, 22:43, par Tederic
Peut-être que c’est un diminutif affectueux de "Pèr", ce qui signifie que cette forme voisine ici avec "Pèir" (Peÿ) qui donnerait "Peyron" plutôt que "Perron".
Comme tu as écrit, David, qu’en Langonnais-Bazadais, les deux terminaisons étaient présentes...
2. 4 décembre 2005, 22:47, par David Escarpit
Oui, en tous cas on trouve les deux.
Si l’on regarde l’ouvrage de Bénédicte et Jean-Jacques Fénié "Toponymie gasconne" (éditions Sud-Ouest 1992), on se rend compte, sur la carte de la page 11, que le Bazadais est une terre de transition entre le sous-ensemble gascon bordelais (ou nord Gascon), qui méconnaît certains particularismes dialectaux ("f" à la place du "h", chute du "n" intervocalique comme pour "luna-lua", métathèse de consonnes (cabra -> craba), etc.) et le gascon "central", plus classique, de type armagnacais. La "frontière" passe souvent quelque part entre Cadillac et Langon, je n’y puis rien.
Voilà pourquoi les deux formes, "èir" et "èr" coexistent logiquement dans le Langonnais-Bazadais : parce que c’est une zone de transition dialectale.
Rappelons aussi que le "èir" est couramment écrit "ey" et se prononce "èÿ".
C’est une terminaison typiquement nord-gasconne, présente sur le département de la Gironde, le nord du département des Landes, et l’ouest du département du Lot-et-Garonne (à confirmer pour ce dernier).