Bazadais

Sauviac


 

Lorman

en graphie alibertine :

Lorman
Bien présent en Gascogne. Les formes Lourmand et Lourman existent aussi, (...)

FANTOIR : LORMEAN


 

Grans de sau

  • Le lieudit "Lorman" à Sauviac, tel que le nomme et l’orthographie l’IGN sur ses cartes, ou encore "Lormean" tel que le signale son actuel propriétaire en bord de route, est en réalité nommé "L’ormeau" sur la carte de 1830 du cadastre napoléonien.

    Alors, que penser de la savante démonstration de J-L Dega ?

    Il semble que tout soit plus simple. Il y avait en ce lieu un bel arbre, un ormeau remarquable, qui était un repère dans le paysage. Il a laissé son nom au lieu-dit.
    Et ceci même si en Bazadais il semble que l’on utilisait plus (je ne dis pas exclusivement) le mot "olom" pour nommer un orme / ormeau que le mot occitan pur jus "orma".

    Dans l’appellation "Lormean" sans doute tirée de l’acte de vente de la propriété, on perçoit encore l’ancienne et sans doute vraie appellation.
    Disparition de l’apostrophe et mutation du "u" en "n".

    Réponse de Gasconha.com :
    Donc, Lorman/Lormean serait une "cacographie" de Lormeau, le passage du "u" en "n" étant une erreur de recopie.

    L’existence, par ailleurs, du nom de famille Lorman, a dû faciliter la chose.

    Comme vous le dites, le mot gascon pour "ormeau" (ou "orme") est "olom", avec des variantes comme "alom". Ce nom donne des noms de lieu comme "Louloumet".
    "L’ormeau" peut donc être une traduction de "L’olom". Ce genre de traduction était possible à une époque de diglossie généralisée français/gascon.
    De nos jours, on garderait "Louloum", parce qu’hélas nous ne sommes plus nombreux à savoir le traduire...


  • En somme, nous serions en présence de l’étrange cas d’un toponyme français "rapporté" qui aurait été occitanisé par la suite, je dirais par immersion. Intéressant.


Un gran de sau ?

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