Graves & Cernès Landes de Gascogne

Cestas


 

impasse de l’Arrepit / honset de l’Arrepit / hounsétt de l’Arrepit

en graphie alibertine :

L’Arrepit

arrepit, repit, ropit, ropic / rouge-gorge

« C’est le rouge-gorge (arrepit, repit, ropit, ropic...) » [Gaby] Palay : (...)

 

Grans de sau

  • Non, c’est le rouge-gorge (arrepit, repit, ropit, ropic...)

    [Je corrige la fiche arrepit. Erreur de Palay ? Tederic M.]

  • Repit peut être à rapprocher de rei petit, mais il y a aussi une série repic/repit/ropit, arrepic/arrepit, arpic/arpit qui peut désigner divers petits oiseaux, dont effectivement le rouge-gorge, en relation avec diverses étymologies perçues ou réelles.
    • Sens :
    Quand la poule ropita, elle gratte le sol avec ses griffes ; l’arpic est un grimpereau : là, c’est l’idée de griffe pour gratter ou s’accrocher (arpa, cf. aussi arpin, crochet). C’est sans doute l’idée dominante.
    Mais l’arrepic d’une chanson est le refrain, qu’on retrouve chez D’Astròs :
    L’auringleta devath lo tet
    Arpitòla son gai motet.

    C’est-à-dire qu’elle le chante en boucle… ou l’égrène/le martèle comme un claveciniste ? Sans doute un peu de tout ça, et la beauté de ce verbe choisi avec soin tient dans sa polysémie (idée première : pic = coup, tintement ; FEW vol.8 p 469 col.2 ; pour le sens (ar)repicar = refreindre, cf FEW vol. 10 p. 196 col. 1)…
    • Phonétique :
    La variation e/o est fréquente (brembar/brombar, vrenhar/vronhar…), la variation c/t en finale aussi, et tout autant la chute du e atone dans certains parlers (eretèr < artèr, esperit < esprit).
    • Bref, diverses étymologies s’entrecroisent, avec des confusions populaires et des variations phonétiques qui donnent tout une gamme (d’ailleurs pas illimitée) de formes locales : pas d’erreur de Palay a priori, mais un écheveau à démêler.


Un gran de sau ?

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