Bazadais

Mazères


 

Calès


 

Grans de sau

  • Je connais (plus à l’est, en Albret) "Chalès" (prononcé "Thalès" avec le "th" mouillé gascon), qui m’intrigue.
    Calès m’intrigue aussi.
    La terminaison "ès" n’est d’ailleurs pas "normale", ce me semble, en Nord-Gascogne, où elle ne peut pas s’expliquer par "èrs", puisqu’ ici "èrs" est remplacé par "èirs" ("eys").
    Même remarque pour "Larroudès" vu ailleurs.
    J’irais presque imaginer une terminaison vasconne comme "os", mais il y a d’autres pistes à explorer (une altération de "ets", par exemple).

  • Certes, mais peut-être ne faut-il pas compartimenter les variations internes du gascon de façon aussi catégorique.
    Dans ce secteur, nous sommes quand même trés proches de la limite "èr/èir", qui passe quelque part dans la Lande, de sorte que l’on dit paut-être "vaquèir" à tel endroit et "vaquèr" 5 km plus loin.
    Dans la zone est et sud du Bazadais (qui est un mouchoir de poche), entre Villandraut, St Symphorien, Origne, Captieux, Labescau, d’un coin à l’autre, on trouve l’un au l’autre.
    Ainsi, si on prend la langue d’Arnaudin, suivant le lieu où tel conte a été collecté, il dira "sabatèr" ou "sabatèir".
    Ainsi, à Labouheyre, on dit "un perèr" pour un poirier.


Un gran de sau ?

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