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Toulouse

- Vincent P.


 

Les ombrières de rubans de Toulouse

C’était la curiosité de l’été qui s’achève (seules comptent les saisons météorologiques !) à Toulouse, les ombrières de rubans pour créer de la fraîcheur !

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-les-ombrieres-de-rubans-vont-elles-vraiment-rafraichir-les-rues-cet-ete_59829499.html

Bilan ? Je n’en sais rien, j’ai évité Toulouse et la vallée de la Garonne lors de la canicule de la fin août 2023 (j’étais alors en Picardie par 22°). Il y a eu polémique, les rubans ne seraient que des décorations de Noël.

Le jour où j’ai pris cette photo, en juillet, place du Capitole, il ne faisait pas chaud à Toulouse, du moins la température était conforme à ce que l’on attend d’une journée d’été avec ciel couvert.

Cependant, il semble assez clair que la canicule de fin août était quelque peu anormale. Comment adapter nos villes ? Végétalisation, évidemment, moindre minéralisation, recréer des espaces plus resserrés (une rue étroite est toujours plus fraiche), et peut-être, bêtement du bon sens : l’on peut vivre qu’en début de soirée et rester à l’abri chez soi la journée.


 

Grans de sau

  •  Emploi du temps journalier :
    En période de canicule, je trouve que la tranche agréable est entre 10 h du soir et 10 h du matin.

     Rafraichissement de l’habitation (sans clim) : il faut amener un courant d’air du dehors quand il est le plus frais, donc je dirais entre 4 et 9 h ; mais selon le voisinage et ses propres contraintes de vie, je suppose qu’il n’est pas toujours possible d’ouvrir les fenêtres suffisamment à ces heures là et aussi longtemps ; et la disposition des fenêtres importe aussi.

     Structure de la maison : dans une vieille maison à étages, j’ai remarqué qu’il faisait nettement plus chaud à l’étage supérieur ; il faut donc (toujours sans clim) pouvoir migrer à l’étage inférieur ; peut-être une chance pour de vieilles maisons de ville, à condition qu’elles ne soient pas divisées en appartements par étage...

  • Oui, je me posais la question au sujet de la mode actuelle, visant à dégager les vieux centres en créant des trouées : est-ce une technique efficace pour affronter les canicules en ville ?

    Le bâti resserré, notamment en RDC, et les ruelles étroites ne sont-elles pas plutôt à conserver ? On peut imaginer évidemment que les trouées ainsi dégagées par la destruction de pâtés de maisons menaçant ruine soient arborées, mais l’on en fait bien plus souvent des parkings ...

    Ce qui est certain, également, c’est que les arcades des bastides sont une bénédiction, quand elles ont été conservées. La place du Capitole ne s’en tire pas trop mal avec sa galerie d’arcades sur un côté (quelque peu trop privatisée par les restaurants) car ailleurs, et je pense par exemple à la place Pey Berland à Bordeaux, dégagée au 19ème siècle, tout est typique d’un urbanisme français qui ne prend pas en compte la chaleur, là où l’Italie encadre ces espaces d’arcades élégantes sous lesquelles circuler.


Un gran de sau ?

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