Mots


 
 
 

- Tederic Merger

botar

français : mettre

Pron. "boutà"


 
 

- Tederic Merger

devèrs

français : dévers, déversement, pente

Pron. "débès", "déwès"...

Noms damb "devèrs" :


 

- Tederic Merger

lenha

français : bûche, bois de chauffage

Pron. "légne, légno"...

leña (elcastellano.org/) :
« Su nombre español, así como el portugués lenha, lo tomamos del latín līgna, plural neutro de līgnŭm ‘leño’. »


 

- Tederic Merger

barraca

français : baraque, échoppe, cahute

Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« Baraque ; échoppe ; mauvais logis, cahute. »

Noms damb "barraca" :


 

- Tederic Merger

tutor

français : tuteur

Pron. "tutou"


 

- Tederic Merger

gàbia

français : cage

 

- Tederic Merger

polh

français : coq

Pron. "pouilh".


 

- Tederic Merger

jordon

français : framboise

 

- Tederic Merger

gèrse

français : framboise

Mot masculin.


 

tànher

français : toucher, appartenir par le sang, la race, concerner

Un verbe pratiquement oublié : TÁNHER (tagne) = être apparenté.
Nou tangn pas arré. = ils ne sont pas parents.
[Francis Marsan]
Palay :
Multidiccionari francés-occitan


 atàgnẹ, tàgnẹ : Toucher ; appartenir par le sang ; la race ; concerner ;
 tàgnẹ-s, se toucher par la parenté ; revenir à. Que-s tàgnẹn per la may, ils sont parents par la mère ; lous dus cams que soun tagnéns, les deux champs se touchent ; qu’ou se tagn plâ, cela lui revient justement, c’est bien fait- ! Il ne l’a pas volé- ! N’ey pas à qui-u se tagn qui bién toustém lou boû, ce n’est pas à qui la chose revient qu’elle échoit toujours (Yan Palay) ; tagném se plus que de besîs, soyons unis, attachés (les uns aux autres) plus qu’en qualité de voisins (Navarrot).


 

- Tederic Merger

montjòia

français : borne ou édifice en bord de route, à finalité religieuse...

Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« mounjoje, mounjoye sf. – Montjoie. N. de l. Bien que l’on ne sache pas exactement à quoi se rapportait ce t., on croit que les mounjoyes étaient des espèces de bornes sur les chemins de grands pèlerinages, constituées par des pierres ; chaque pèlerin en passant jetant une pierre, le tas prenait de grandes dimensions et devenait un mont. Aujourd’hui, on appelle encore mounjoyes, de petites constructions en maçonnerie, placées au bord des chemins, et renfermant une statuette de saint ou de sainte. »


 

- Tederic Merger

jòia

français : joie, bijou

Prononcer "jòyo", "jòye", "yòye"...


 

- Tederic Merger

hasenda, fasenda

français : besogne, domaine

Pron. "hazénde"...
Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« hasénde,-dre sf. – Besogne, action, occupation ; domaine (vieux) »
Tresor dóu Felibrige :
« FASÈNDO, FASENDO s. f. Affaire, besogne, industrie, occupation ; ferme, petite métairie, en Agenais »

hasendèr, hasendèra :
Palay :
« hasendè,-re : Ouvrier,-ère ordinairement payé en nature ou prenant une partie de la récolte et une part en argent »


 

- Tederic Merger

emparei, emprei

français : encorbellement

Wikipédia :
« En maçonnerie, « encorbellement » et « assise en encorbellement » désignent toute saillie qui porte à faux au nu d’un mur, formée par une ou plusieurs pierres posées l’une sur l’autre, et plus saillantes les unes que les autres. »


 

- Tederic Merger

pedanh

français : lieu, halte de repos pour les bêtes

Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« pedàgn,-e s. – Piéton,-ne, commissionnaire (vieux). N. de p. Lapedagne ; à Nay, chiendent. En As., pedagn, lieu, halte de repos pour les bêtes »


 

- Tederic Merger

mica

français : mique (mie, miche, boule de farine cuite à l'eau, ancienne pâtisserie...)

Prononcer "mique", "mico" (avec l’accent tonique sur mi !)...
Le mot est passé tel quel en français régional. micassèr = qui aime la mie, les miques

plora-mica(s) (ploure-mique(s)) : pleure-miche(s), donc pleurnicheur !


 

- Tederic Merger

rostir

français : rôtir

Pron. "rousti".


 

- VERDIER Gilles

balòha

français : flocon de neige

Que nèva… Las balòhas que virolejan….
Il neige... les flocons voltigent...

En gascon de Saint Sever de Rustan, « las balòhas » sont les flocons de neige. Ce joli mot est employé dans la plaine et les coteaux de Bigorre et du Rustan.
En montagne de Bigorre et Aure, on dit « eras talabardas » ou « eras pelaucas/perlaucas ».
Pour la boule de neige, on dira selon les endroits « ua masserata / massaròta / massaròca ».

Etymologie.

En Comminges et en Ariège, «  las balòhas, bolòfas… » sont les balles de céréales… et il s’avère que c’est le sens premier de ce mot gascon.
L’étymologie n’est encore qu’hypothèses.
Pour le mot français « balle (de céréale)  », l’origine divise les spécialistes.
Pour Albert Dauzat, « balle » viendrait d’un mot gaulois «  *balu” remontant à une très ancienne racine indo-europénne significant “gonfler, bouffer, enfler”… Ce mot a donné le gaulois “bulga” = sac de cuir, le gallois “bùl” = gousse, l’ancien français “baler” = vanner…
En espagnol, le chaume se dit “bálago” d’origine celtibère.
Pour lui, l’hypothèse que l’a. fr. "baler" = vanner soit le même mot que l’a. fr. "baler, baller" = danser (du latin populaire ballare) ne s’explique pas si l’on considère toutes les formes dialectales.
Pour d’autres (Bloch, von Wartburg), au contraire, l’origine de «  balle de céréale » et de « baler  » = vanner est l’ancien français « baller » = danser (du latin populaire ballare) avec pour origine le mouvement qu’on fait en vannant.

Pour les régions pyrénéennes, Joan Coromines nous dit lui aussi que l’étymologie de « balòha » = flocon de neige doit être recherchée dans la famille des mots désignant la balle de céréale.
Pour lui, malgré les apparences, les mots « bòla, balòha… » ne sont pas apparentés aux mots de la famille de boule (latin bulla).
Il nous dit qu’en catalan dialectal montagnard, le mot « bolfa » = balle de céréale. Le f se retrouve côté français directement dans "las bolòfas" ou passé au h dans "las balòhas". Ce mot viendrait d’un *bólha, mot pré-roman ibéro-celtique (apparenté sûrement à « *balu, bulga ») … Il est donc plutôt d’accord avec A. Dauzat.
Il note aussi une relation probable avec le nom catalan « una volva » = un brin, une petite particule…mais aussi = un flocon de neige !

On a donc, dans les Pyrénées, pour le mot « balle de céréale » les mots de cette famille suivant :
Eras bòlas (Comminges, Aran..)
Las bolòfas, las bològas (Comminges, Ariège)…
Las bolfas (Pyrénées catalanes)
Eras balas (montagnes de Bigorre)
Las balas (Gers)
Lo balèr = bala + suffixe -èr (coteaux du Rustan) .
Las balòhas, las balòvas (Comminges, Ariège)…

Si le mot «  bala » peut admettre les deux hypothèses étymologiques (celte *balu ou latin ballare), c’est plus difficile pour les autres mots « bòla, bolòfa… » qui ne s’expliqueraient que par l’hypothèse celte.
Pas d’affirmation donc pour ces étymologies.
Ce qui peut être assuré, c’est que le gascon de Bigorre a spécialisé le mot « balòha » pour nommer uniquement le flocon de neige. On a donc un glissement de sens de « balle de céréale qui vole au vent » à « flocon de neige » … Même glissement de sens pour le catalan « volva » qui signifie « brin, filament » mais aussi « flocon de neige ».


 

- Tederic Merger

tela

français : toile

Pron. téle, télo...


 

- Tederic Merger

amagar

français : envelopper, couvrir avec soin, cacher, réchauffer, abriter, thésauriser

[Tresor dóu Felibrige]
Multidiccionari francés-occitan


 
 

- VERDIER Gilles

acès

français : abri

Ce mot existe aussi en occitan languedocien. Il vient du latin « accessus » = arrivée, approche. C’est donc le but qu’il faut atteindre pour être à l’abri !


 

- Tederic Merger

manèir, manèira

français : familier, apprivoisé, de bon accueil, privé, domestique

Adjectif.
Prononcer respectivement "maneÿ", "maneÿre"... (masculin, féminin)
Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« manèy,-èyre (L.) adj. – Familier, apprivoisé, de bon accueil, privé ; domestique. Syn. amèche. »
Le "L." signifie landais pour Palay.


 

- Tederic Merger

guindolh

français : griotte

Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« guindoùlh sm. – Griotte, espèce de cerise, au fig. petit nigaud, niais.
guindoulhè sm. – Griottier. »


 

- Tederic Merger

hedar, hedir

français : puer

Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« hedà,-dì v. – Puer (vieux). Le Hédas, ruisseau de Pau. »

Ce verbe a donc deux variantes, dans des groupes de conjugaison différents : une en -ar, l’autre en -ir ; comme le r final ne se prononce pas, leur infinitif se prononce respectivement "hédà" et "hédí".