en graphie alibertine :
Lo Gleisar ? Lo Glesiar ?
Lou Gleÿzà ? Lou Glézià ?
Si c’est bien le suffixe -ar, son emploi est un peu étonnant : il s’applique plutôt à des formations botaniques. Mais il y a bien Casalar, Vielar...
Palay :
Multidiccionari francés-occitan
« glesià, gleysià, glisià sm. Lieu dit, origine inconnue. Les terres généralement incultes, ainsi désignées, seraient des emplacements de villas de l’époque néo-romane ou de temples, peut-être d’églises (gleyses) sur lesquels on aurait établi des cimetières. Il y a des glesias un peu partout en Béarn et en Gascogne. »
Il y a un mystère : Palay l’exprime, et ne rapporte qu’avec précaution une hypothèse liée à gleyse.
On ne peut exclure qu’il s’agisse de tout autre chose.
Un mot parent du mot français glaise ne semble pas connu des dictionnaires.
De plus, le i qui suit le s dans « glesià, gleysià, glisià » pourrait être l’indice d’une racine distincte de gleisa, une racine glesi* qu’il faudrait élucider, et les formes gleysià puis gleysà le résultat de l’attraction de mot gleisa qui veut dire église.
Mise à jour 2021 :
Voir une explication détaillée sur ce nom, dans le fil concernant un ancien lieu de Jegun, le Gleisia. (Jegun)
Manadieu ? Maladieu ? + Le Gleisia