Libournais - Castillonnais Gentilés en -in

Sainte-Colombe


 
en graphie alibertine :

Senta Coloma

Coloma Colombe

"colom" (prononciar "couloum") es "pigeon" en gascon. Le masculin "Colom" (...)

Gentilé : Colombins, Colombines


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Sainte-Colombe :


 

 

 

Grans de sau

  • Si proche des pays guyenno-limousins du Périgord ou de la Grande Gavacherie d’oïl, et pourtant Sainte-Colombe possède une toponymie pleinement gasconne : Bearnet, Daulibat, Maugras, Jonqua, Lescariot, La Mouleyre, Lardit, Palanquey, Peyroutet, Trabat, ...

    La toponymie laisse cependant entrevoir une persistance du l en finale, probablement seulement écrite, mais c’est significatif : Cavirol, Fillol, Rouzerol. Il peut s’agir d’anthroponymes.

  • Senta Colomba es tot pròisha de la lemita damb lo lengadocian. A notar los toponimes lengadocians deu bòrn de Castilhon e Pujòls.

  • Appeler "languedocien" le parler guyennais du Périgord voisin ...
    Et Sainte-Colombe est en fait plus proche des parlers limousins (qui débutent à Puynormand même si les linguistes s’accordent à voir dans le micro-dialecte de la commune la synthèse de toutes les influences régionales).

    En tout cas, l’ALF est clair que les parlers guyennais du Périgord partagent autant avec leurs proches parents en ch- des zones limousinophones qu’avec les parlers languedociens proprement dits.

    www.dialectometry.com/frankreich

    Prenez le point Issigeac : le parler reste plus proche de celui de Bourgnac (en zone supposée limousine) que des parlers languedociens méridionaux.
    En fait, plus généralement, il est impossible sur la carte de l’ALF de faire apparaitre le languedocien tel que défini par les occitanistes, qui de plus en plus se révèle être l’arme idéologique de l’occitanisme pour créer un grand domaine central fantasmé.

  • Encore mieux : le point "Vélines", village du Périgord frontalier du Bordelais gascon.
    La tache "rouge foncée" qui se dessine s’enfonce en Limousin et en Périgord, absolument pas vers le languedocien qui est tout aussi distant que le gros du gascon (en jaune).

    Ce n’est une fois de plus pas ma faute si, en prenant le point Pessac, la Gascogne se dessine (en jaune cependant les parlers du Couserans). Et avec Targon, c’est un espace gasco-ibérolanguedocien.


Un gran de sau ?

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