abelha

français : abeille

Prononcer... presque comme le français "abeille".
abelhèr (prononcer "abeillè") : apiculteur ou ruche, selon l’endroit)

Saint Jean de Marsacq - route de l’Abelha
 Cet "Abelha" ne semble pas être un "lòc" ancien.
 Cette route semble être une création pour desservir un lotissement.
 Elle voisine avec la "route de l’Esquirou".
Aussi bien "abelha" (abeille) que "esquiròu" (écureuil) sont des mots gascons écrits en graphie alibertine.
Peut-être que de vieux habitants de Saint Jean de Marsacq pourraient nous dire si ces noms ont été donnés par une municipalité soucieuse de mettre une touche de gascon dans la viographie ?
Il est plus que probable que ces mots ne sont pas prononcés correctement par la population générale.
Tederic M.

 

Grans de sau

  • "abelhe" peut signifier soit abeille soit ruche (j’ai entendu des anciens dire "il a tant d’abeilles" pour dire "il a tant de ruches".
    "Abelhèy" correspond au rucher, mais il me semble que pour l’apiculteur c’est "abelhayre" que l’on emploie.

  • Juste une remarque sur le "presque comme en français" et "(prononcer "abeillè)".
    Chez moi je trouve qu’il y a une sacrée différence entre le "lh" gascon et le "ill" français... donc je me demandais si c’était partout comme ça en Gascogne (donc la prononciation plus proche de "abelyo" que de "abeyo") ou si dans certains endroits le "lh" se prononce plutôt comme un "y" ?

  • Mon beau-père parlait des mouches à miel (mousques à méou).

  • Abeille est une francisation de beille ( le pin , sapin ( ?) ) exemple plateau de Beille

  • Comajea souligne à juste titre que le mot abeille est de création récente (19 e siècle). L’abeille est désignée par le terme de ’mouche à miel’. Ce sont des ’mouches à miel’ qui sauvent le château de Montgey durant le siège (Histoire de Montgey, Pierre Bouyssou). Je crois que c’est Emile Belloc qui cite Beille comme étant une désignation ancienne du sapin. Mais je pense que certains toponymes dérivent de la divinité Abellio qui faisait l’objet d’un culte répandu dans nos régions. Certains toponymes comme Port-Bieill pourraient d’ailleurs trouver la même origine.

    Réponse de Gasconha.com :

    Mais "Port-Bieill" peut s’expliquer très simplement par "port vieux (pòrt vielh).


  • Le commentaire de Flo va d’ailleurs bien dans le sens de la prononciation authentique, elle prononce abelyo. Ce ne peut être une coïncidence. Le culte de la divinité Abellio fait l’objet d’une épigraphie importante (Julien Sacaze Inscriptions antiques des Pyrénées Privat 1892)

  • Tout à fait Gasconha.com, on peut traduire port Bieill par port vieux ou mieux col vieux. Mais c’est une traduction purement phonétique qui ne donne pas véritablement du sens, un col n’étant ni jeune, ni vieux. En revanche, une multitude de cols pyrénéens portent des noms de divinités, un col permet un passage et on ne franchit ce passage qu ’en remerciant la divinité topique par une offrande symbolique, une petite branche ou autre .

    Réponse de Gasconha.com :

    En fait, Gasconha.com avait cru à tort qu’il s’agissait d’un port pour les bateaux...


  • Casconha.com , je ne crois pas non ...
    Mais beaucoup pensent que Port-Bou est un port , il signifie en fait Port-Port , Bou signifiant Port ( col ) en berbère et sans doute aussi en ibère.

  • Il faut se garder de toute exclusion dans ces interprétations toponymiques, il est vraisemblable qu’elles cohabitent au sein d’une même région. Mais la trop forte ressemblance phonétique entre Abellio et abeille a fait disparaître celui-ci au profit de cette sympathique abeille, disons, plus connue. Pourtant il est impensable qu’Abellio qui dispose de documents archéologiques très nombreux n’ait pas marqué la toponymie puisque la plupart des vallées et montagnes gasconnes portent le nom de leurs dieux tutélaires.

  • On a le mot peu répandu : Las Aps : les abeilles.

  • Bon, pourquoi pas, mais dans les Pyrénées alors.
    Important aussi : sur quelle syllabe est accentué Abellio ?

  • Port-Bou : port (col) bon : col aisé d’accès, sûr, etc.
    Port est un mot gascon, je ne suis pas sûr que les populations gasconnes aient compris en même temps l’ibère ou le berbère.

    Réponse de Gasconha.com :

    Attention, s’il s’agit du Port Bou en Catalogne du côté espagnol de la frontière, "bou" ne peut pas noter "bon", il contient une diphtongue "ou" qui renvoie à autre chose.


  • Oups, autant pour moi.
    En catalan, bou (pron. bow)=boeuf. A creuser.

  • Il s’agit bien de Port Bou en Catalogne.
    Les populations gasconnes parlaient sans doute un dialecte ibéro-basque avant de parler gascon. Je pense même qu’elles écrivaient en ibère, j’avais en effet été frappé dans les HP par la ressemblance des marques faites sur les outils qui se transmettaient de génération en génération avec l’écriture ibère. Cela n’est bien entendu qu’hypothèse, puique l’épigraphie ibère reste rare ( cols d’amphores à Toulouse, pierre écrite relevée par Abelanet dans les PO, plombs d’Amélie).
    Quant à la prononciation authentique, d’Abellio, je pense que Flo dans son message plus haut en sait mille fois plus que moi.


Un gran de sau ?

(identification facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document