en graphie alibertine :
Lubat

Lop Loup

"Lop" estot tanben lo nom de mantuns princis vascons o ducs de Gasconha. (...)

Il semble que l’hypothèse "luc+vath", un moment avancée ici, ne soit pas bonne : on aurait alors des "Lubaigt" du côté du Béarn...

Selon www.gasconrolls.org, diminutif de Lop.
Berganton, autorité en la matière, confirme : il place Lubat avec Lobat dans les dérivés de Lup, Lop.

Variante(s) graphique(s) :

Lubat


 


 

Grans de sau

  • En occ.gasc, "lobat" est un jeune loup.
    Il paraît certain que "lubat" est formé sur lupus mais plus certainement encore sur Lupus de Santus Lupus, autrement dit Saint-Loup évêque de Troyes.
    Le nom de baptême Lupus a été très répandu en Gascogne et fut porté par de nombreux seigneurs de Vasconie, comtes et ducs de Gascogne au Moyen âge.
    A l’image de "lobat", petit loup, dérivé de "lop", on pouvait avoir, de manière affectueuse, "Lubat", petit loup, dérivé de "Lupus".
    On trouve "Lubata" à Sauviac sans doute forme féminine de "Lubat".

  • Désigne une personne poilue qui joue de la musique dans la pignada ( espéce trés rare a protéger)

    Réponse de Gasconha.com :
    "la pignada" ? Aïe, les oreilles de Gasconha.com sont meurtries !
    "pignadà" (pinhadar) est un mot masculin, comme "branà" (branar), "touyà" (tojar), "tauzià" (tausiar), et bien d’autres...
    Même quand on l’emploie en français, il faut préserver son genre. C’est aussi un geste pour sauver notre héritage.

  • Luc-vath ? (bois-vallée, ou vallée du bois, suivant une construction grammaticale très ancienne ?)

  • Il se dit que ça pourrait signifier "vallon des loups", étant formé sur "lupus".

  • En gascon, "lupus" a plutôt formé "lop" (prononcé "loup") que "lup".

  • Je trouve que "gaconha.com" n’a pas le sens de l’humour, c’est vrai que à force de vivre dans les pins ça fout "lou stress".

    Réponse de Gasconha.com :
    Parce qu’il fallait rire aux éclats pour la "personne poilue qui joue de la musique" ?
    Mais c’est vrai qu’on a de plus en plus "lou stress" dans le pignadà, parce qu’il y a de plus en plus de pique-touges.

  • Je n’irai pas jusqu’a l’éclat de rire, mais un sourire amusé a cette évocation de "l’Uzestus musicalus" était peut-être une trop forte émanation d’un certain humour gascon inconnu dans les contrées retirées et marécageuses de la Lande ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Ciel, un fantôme !

  • Ce n’est pas un fantome, c’est un male Hagard !

  • Salut.
    Je suis argentin et je porte le nom Lubat.
    Mes grands-pères etaient français, et je voudrais savoir à quel conclusion du ce nom vous êtes arrivés.
    Merci beaucoup.

    Réponse de Gasconha.com :
    Nous n’avons aucune conclusion.
    D’après Geneanet, le nom Lubat est attesté au 17e siècle aussi bien en Vallée d’Aspe qu’en Bazadais. Il semble ensuite présent sur l’axe qui joint ces extrémités. Le nom aurait-il suivi les transhumances des bergers ?

  • Quand je l’ai proposé, j’étais loin de me douter que le nom Lubat était porteur de tant de passions contradictoires et d’un si fort pouvoir évocateur !

    Que l’animalus poilu qui chante au fond des bois puisse même faire sortir Mauriac de sa tombe, alors qu’il arrive à peine, ces derniers temps, à faire sortir les gens de chez eux...


Un gran de sau ?

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