en graphie alibertine :
Bergonh, Vergonh
vergonha / hontePrononcer entre "bergougne" et "bergougno".
A rapprocher bien sûr du (...) |
Bergunh et ses variantes font partie des noms individuels gascons du moyen âge.
"Lop Bergunh de Monenh" figure dans Fors de Béarn
Le nom Bergun est attesté par Geneanet une fois :
BERGUN 1731 - 1747 Saint-Julien-en-Born,40266
L’IGN donne trois lieux Bergun, deux en Gascogne, l’autre près de Saverdun, légèrement hors Gascogne, écrit "Berguing" sur la carte de Cassini.
« Arnaud Berguonh, furbidor de la parropia de Sent-Simeon de ... » dans Inventaire sommaire des archives départementales.
Il y a plusieurs hypothèses, d’où des hésitations et possibilité d’incohérence graphique sur ce site.
Selon les hypothèses 1) et 2), la forme alibertine (étymologique) aurait un B : Bergonh ou Bergunh.
Selon l’hypothèse 3), elle aurait un V : Vergonh ou Vergunh.
1) Le germanique Bergwin. Voir le fil de discussion sur le nom "Berguinats" d’un hameau de Sénestis.
2) Selon www.gasconrolls.org, Bergunh, Bergunhs, Bergoinh viennent de Burgundus (Bourgoin en français) ; diminutif Bergunhat
3) le latin VERECUNDIUS (timide, honteux).
Dans Le Dérivé du nom individuel au Moyen âge en Béarn et en Bigorre, Marcel François Berganton écrit :
"Verecundum donnait Bergon dont au XIIe siècle la finale palatalisait, Bergonh. En 1385, le Béarn avait assourdi o en u (ou) et écrivait Bergunh."
Une forme comme "Bergoeing" pourrait indiquer une diphtongaison, et on pourrait choisir d’ériger "Bergoenh" en forme distincte de "Bergonh".