On connait la coutume landaise (tiens, au fait, quel ALG des coutumes gasconnes pourrait nous montrer les limites de cette institution ?) touchant les garçons de noces : ceux-ci étaient envoyés à travers la lande faire des invitations et recueillir les réponses.
Voir Abbé Daugé (le mariage en Gascogne) - je crois bien qu’il évoquait cet usage - et surtout l’intéressant petit blog ci-dessous tenu par des habitants d’Ygos :
http://ygos.et.alentours.pagesperso-orange.fr/lou-casse-can.html.
Ce blog donne le texte d’une des chansons visant les caça-cans en question.
Une autre chanson, recueillie et chantée par le groupe Gric de Prat, avait été mise en ligne par Tederic sur gasconha.com en 2009 :
estaca.free.fr/quista.html.
Elle semblait évoquer un autre rôle des caça-cans : recueillir également des dons en espèces destinés aux futurs mariés.
Or ce dernier usage semble exister encore en Hongrie, comme j’ai pu m’en apercevoir cet été un samedi de noces nombreuses dans une ville moyenne du sud du pays.
Mauvais photographe, j’ai échoué dans l’immortalisation de ceux qui m’ont vaguement expliqué cela, difficilement en raison de la forte barrière linguistique ; il est peu vraisemblable qu’ils aient fait de longs kilomètres à pied ou autrement pour les invitations mais le jour de la cérémonie, ils étaient là et bien là avec leur long bâton revêtu de rubans multicolores et, m’a-t-il semblé, de billets de banque ...
Los gascons, qu’em universaus, vertat ?