Chalosse-Tursan

Aire-sur-l'Adour


 
en graphie alibertine :

Aira
Prononcer "Aÿro"

[Vincent.P]

Sur Gasconha.com, la forme officielle "Aire-sur-l’Adour" a jadis été remplacée par "Aire-sur-Adour".
Et finalement, "Aire-sur-Adour" n’est-elle pas plus légère, voire plus gasconne ?
[Tederic, mèste dou sit]

D’après Bénédicte Boyrie-Fénié, le nom "Aire" vient de "Atura" qui veut dire "Adour" :
Atura -> Atra -> Aira
"Aire-sur-Adour" serait donc un pléonasme !
A noter : "Atura" viendrait d’un hydronyme aquitano-vascon qui aurait aussi donné "Eyre".

De nombreux noms de lòcs d’Aire ont été rapportés et expliqués (avec l’aide du dictionnaire de Palay) par Vincenç, un enfant du pays, à ne pas confondre avec Vincent.P, dont les gasconhautes connaissent aussi l’apport aux lòcs.
Vincenç nous indique que "lo parlar d’Aire es un parlar armanhaquès mei pròishe deu d’Aush que deu deu Mont (de Mont de Marsan)".


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Aire-sur-l’Adour :


 

Documents

Enreg ALG Aire sur Adour

Enreg ALG Aire sur Adour

 

 

 

Grans de sau

  • Sinon, sur l’Aire des temps modernes, et bien il me semble que la pauvre ville est bien morte depuis l’ouverture de la rocade.
    Pour qui voit depuis des années cette ville grouillante (certes de camions mais aussi d’êtres humains), quel choc ! Aire n’a jamais autant ressemblé à Villeneuve-de-Marsan...
    Comment créer une activité propre à la ville ? Il y a bien la zone d’activités au Nord de la ville. Mais cela ne fait pas vivre un centre-ville.

  • La perte de dynamisme des centres de petite ville, liée au tout-automobile et à l’étalement urbain, est générale.
    La dérivation du trafic de transit par la nouvelle rocade n’est peut-être qu’un facteur supplémentaire, et surtout un facteur de visibilité de ce problème.

  • Ce qui est certain, c’est qu’Aire a de nombreux atouts : sur l’axe Pau-Bordeaux sans désormais en subir les nuisances, c’est une grosse ville qui commande évidemment tout le Tursan jusqu’au Béarn septentrional ainsi qu’une bonne partie de l’Armagnac.
    Aire et Barcelonne constituent aujourd’hui une seule agglomération.
    La ville dispose de tous les services nécessaires (et même des commerces assez exotiques : un kebab, un magasin d’informatique, ...).
    J’ai remarqué qu’à Aire l’on construit également de petits immeubles de ville au Nord de l’Adour ce qui est la solution à mon avis pour éviter l’étalement urbain (mais me semble en contradiction avec le projet des Vergers de Chicas, nom ridicule au passage, Chicas suffisait).
    Le grand défi sera d’éviter qu’avec l’autoroute, Aire ne soit absorbée soit par Pau, soit par Mont-de-Marsan.
    Et puis Aire est une belle ville, notamment le quartier du Mas d’où l’on domine toute la ville.

    aire-sur-adour.fr

  • La page histoire du site municipal me parait décevante d’un point de vue gascon :

    « Aire sur l’Adour est l’une des plus anciennes villes du département des Landes. Son origine date probablement d’un peuplement celte qui dénomma ce lieu "Atura". »
     peuplement celte ? Les Tarusates sont considérés comme aquitains et non celtes ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Aquitains )
     référence au département des Landes, alors que cette page histoire commence en En 56 A. JC ;
     Gascogne même pas mentionnée une fois dans tout le texte
     Comme d’hab, aucune mention de la langue parlée pendant plus de mille ans : le gascon

    Peut-on se consoler avec la dernière phrase du texte, qui inscrit bien Aire dans le triangle gascon MGM (Mar-Garona-Montanha), mais bien sûr sans le nommer ?
    « Aire sur l’Adour bénéficie d’une position géographique privilégiée entre Bordeaux et la montagne et Toulouse et la mer ; »

  • La ville de Sainte Quiterie martyrisée comme sa patronne... la Gascogne souffre !

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  • Pron. Ayro
    La relation étroite entre le nom du fleuve, d’origine pré-indo-européenne (ibéro-aquitaine), et la désignation de ce chef-lieu de cité ne semble faire aucun doute. La forme *átur + -a féminin donne At(u)ra (villa), « (domaine) de l’Adour », puis Atra qui évolue normalement en Aire tandis que atúr, accentué sur la seconde syllabe à l’époque romane, donne Adour.
    Une variante hydronymique étura (Actas de las jornadas de onomástica, toponimia, Vitoria-Gasteiz, Abril de 1986, p. 82) se rattachant à cette même strate « aquitanique » a probablement donné Eyre devenu Leyre après agglutination de l’article.
    Hont : ’DTCLBA’ de la BBF


Un gran de sau ?

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