Bois résistant sans traitement chimique ou énergivore, et plus fort face aux tempêtes que le pin, le robinier s’apparente au teck, et peut remplacer des bois exotiques utilisés présentement dans la construction.
Clôtures, caillebotis...
Ici l’article consacré à Alternabois, une entreprise qui se consacre au robinier : Opération Robinier pour les lames de terrasse.
Lo gasconha-naute Hlo qu’a responut CONTRA :
"Ah oui, tiens, une bonne petite espèce invasive pour reboiser les landes et c’est encore mieux puisque cette plante produit des graines très toxiques !!
Tiens, je propose aussi qu’on plante massivement des bambous et des palmiers pour faire un peu plus exotique encore !
Mais c’est fou ce qu’on peut dire des conneries pour se faire un maximum de fric.
Faire croire que planter des arbres invasifs et toxiques est une "démarche éco-citoyenne"... ça me donne la gerbe."
Qu’arresponi au Hlo :
Je ne suis pas spécialiste.
J’avais un préjugé favorable au robinier, qui m’a été décrit comme un bois
très résistant.
J’ai vu chez ma mère qu’il a tendance à proliférer, sans en évaluer l’inconvénient dans le cas d’une plantation massive dans le massif landais.
Comme je suis toujours favorable à l’usage des ressources locales, et qu’il m’a semblé que le robinier était déjà bien implanté en Gascogne, je me suis dit que...
Et j’ai commencé une petite recherche (merci Google !) sur le robinier.
Wikipedia donne un aperçu.
Le robinier contient bien des substances toxiques pour l’homme et les animaux, à condition toutefois d’en ingérer certaine quantité. Le miel d’acacia et les beignets de fleurs d’acacia ne sont cependant pas concernés [remplacer "acacia" par "robinier", puisque "acacia" n’est pas l’appellation juste].
Quant au danger réel sur les animaux, c’est à creuser.
Sur un site consacré aux chèvres, les constatations sont diverses. Certaines chèvres en mangent "mais n’en sont pas fans".
Les chevaux supportent très mal (peuvent en mourir), mais n’en mangent que s’ils n’ont rien d’autre.
Quant à l’invasivité, j’ai trouvé le pragraphe suivant sur http://www.marchelibre.be/robinier.htm :
"Cette espèce est généralement considérée comme très envahissante sur son aire européenne de répartition, empêchant la croissance des autres plantes notamment par concurrence à la pollinisation. Dans certains endroits il a pris la place de forêts entières de châtaigniers. Il peut être remplacé par des sorbiers."
Le sorbier... qui était peut-être plus courant autrefois (vu les toponymes "Sourbés" etc.)... Encore un arbre à évaluer !
Ces premières lectures me laissent penser que l’implantation et la croissance du robinier doivent être bien étudiées et surveillées.
Mais dans le cadre d’une forêt cultivée par des professionnels, comme la forêt landaise, ça ne parait pas un obstacle insurmontable.
Enfin, Hlo, le but n’est pas de faire exotique. Mais de remplacer l’importation de bois exotiques.
Il serait donc, à mon avis, dommage d’exclure d’emblée cette piste de diversification de la forêt landaise.
Maintenant, le débat est ouvert (ci-dessous).