Tederic Merger
J’ai reçu par ma mère un éclairage sur le gascon, et surtout l’idée qu’il y avait là quelque chose qu’il fallait garder, parce que c’était notre différence.
J’ai profité des débuts de l’Internet grand public, vers 1995, pour participer à la transmission du gascon, par cet outil commode, pas cher, multimédia.
Gasconha.com a pris son essor au début des années 2000 ; grâce aux formulaires de gran de sau, le site est devenu participatif.
Vers 2015, il est de plus en plus administré en équipe, et continue à évoluer.
Je voudrais qu’il parle de plus en plus de la Gascogne, et pas seulement du gascon ni en gascon.
Je voudrais qu’il aide à l’émergence d’un peuple gascon créatif, au moment où l’existence même de la Gascogne est niée ou négligée, et à contre-courant du discours dominant qui cantonne la créativité aux métropoles - Bordeaux, Toulouse, Paris...
Veiram / Beÿram... (on verra)