Autisme Vincent.P

- Vincent P.

Les résultats de l’enquête montrent qu’un peu moins de 7% des habitants des Hautes-Pyrénées parle couramment le gascon, pardon l’occitan, mais ils trouvent le moyen d’y voir "une enquête positive".
A ce degré d’autisme quant aux réalités démographiques ...

www.vistedit.com/actus

Grans de sau

  • Vincent pas sympa pour les autistes
    j’ai un petit cousin autiste et n’est pour rien dans les histoires occitano gasco..
    a l’avenir stp emploie d’autres qualificatifs concernant la mauvaise foi merci pour lui et pour les autres..
    sans rancune aucune mais je n’aime pas les references faites en comparaison avec l’handicap.
    J’espere que tu comprendras ma demarche au dela de nos desaccords merci par avance.

    Réponse de Gasconha.com :
    L’autisme n’a à ma connaissance aucun rapport avec "la mauvaise foi".
    Il est plutôt en rapport avec l’aptitude à participer à notre monde, à s’y sentir impliqué.
    Si j’ai un peu compris ce que sont les autistes, ils n’ont pas d’amour propre, ils ne seront nullement blessés si on les traite d’autistes, ou si on étend le qualificatif d’autistes, au sens figuré, aux occitanistes.
    Ces derniers, eux, seront éventuellement blessés d’être traités d’autistes, ce qui montrera dans ce cas qu’ils ne le sont pas complètement !-)
    [Tederic M.]

  • Je n’emploierai pas d’autres qualificatifs, j’ose espérer qu’il existe encore quelque chose comme le champ figuré.
    Je ne m’interdis pas de piocher dans le vocabulaire psychiatrique à des fins de diatribe ...
    Ce n’est pas pour autant que je signalerais par ce choix mon mépris des personnes souffrant d’autisme.

  • Et oui ! Les sourds sont des mal entendants, les aveugles des mal voyants, les femmes de ménage des techniciennes de surface, l’extrême droite la droite nationale, les licenciements des plans sociaux, les élèves des apprenants, les noirs des gens de couleur, les pays pauvres des pays en voie de développement, les Gitans des gens du voyage, les Gascons des occitans de l’ouest, les caissières des hôtesses de caisse (ça fait un peu pute, vous ne trouvez pas ?).
    Et les cons ? Des mal comprenants ?

  • Adishatz a tots e a jean luc, noste beroi jean luc qui enta jo n’ei pas ua referencia capa’ra nosta lenga...
    J rappele que le cher mélenchon j’écris en minuscule volontairement s’est violemment opposé à la reconnaissance des langues régionales en france quand il était sénateur... sans commentaires.

    Par contre je suis complètement écoeuré de la réaction de Vincent, écoeuré par ce petit prétentieux qui n’a jamais été confronté à un autiste, je tiens à dire et témoigner qu’un autiste est capable de sentiments et ressent très fortement ce qu’il peut être, mon petit cousin agé de 14 ans quand on lui pose la question c’est quoi un autiste, il répond c’est comme moi se met à pleurer et demande qu’on l’aide pour devenir comme nous...
    J’ai un ami chanteur Pagalhos qui a malheureusement ses 2 enfants autistes ils ont 22 ans et 19 ans je puis témoigner de leur sensiblité et de leur compréhension en rapport à leur handicap.
    Je ne demandais à Vincent juste à l’avenir de choisir des mots plus en rapport avec sa diatribe, je vois qu’il est un ignorant prétentieux et insensible, un jour si j’en ai l’occasion j’aimerais le présenter et discuter avec des autistes, peut être ce jour là serat il capable d’un peu d’humanité....
    Les cons des mal comprenants certes, mélenchon porte un appareil auditif...
    adiu

    Réponse de Gasconha.com :
    Miquèu, le terme "autiste" est couramment utilisé au sens figuré.
    Admettons que tu réprouves cette utilisation, ce n’est pas une raison pour lancer une diatribe de plus, hors sujet dans ce hiu de grans de sau.
    As minjat lion, a Nadau, o que ? [Tederic M.]

  • Je suis confronté à la souffrance de mes proches, je n’en fais pas l’étalage pour obtenir des hourras de bien pensance. Fin de la polémique.

    Et sur mes 7% de locuteurs, on dit quoi ?

  • Vincent pour me faire une une véritable idée et donner mon avis je souhaiterai lire le document auquel tu fait référence, mais le lien que tu donne est innaccéssible..vistedit... ya t’il un autre moyen pour accéder à ce document.
    mercès

    Réponse de Gasconha.com :
    Le lien donné par Vincent est valide, mais c’est la souillarde de Gasconha.com qui l’avait corrompu.
    C’est corrigé, avec mes excuses.

    On remarquera aussi que, comme d’hab, l’article de "la Setmana" est en languedocien.
    Si jamais quelqu’un de ces 7% qui parlent correctement "l’occitan" voulait prendre connaissance de l’enquête par "Vistedit", il aurait du mal à reconnaître sa langue ("per eles" etc.).
    Ací qu’ei l’occitanisme jacobin.
    [Tederic M.]


  • On sollicite beaucoup la sociolinguistique par les temps qui courent, et dans tous les sens.

    J’ai parcouru le texte en question, qui est conforme à ce genre d’enquêtes. On y trouve tous les ingrédients de la "défense des langues régionales" :

     des chiffres bruts, sans doute forcés : tiennent-ils compte de la réalité du terrain, de la fréquence d’usage, des situations ?

     La confusion du potentiel "peut parler la langue" et du réel (ne la pratique pas) ;

     l’absence de critères qualitatifs ;

     le regret des parents (qu’attendent-ils ? Compteraient-ils sur l’école ?) ;

     l’appel au bénéfice touristique supposé (ne soyons nous-mêmes que pour les spectateurs, vendons-nous du mieux possible) ;

     les prétendues retombées économiques, formule désormais rituelle qui donnerait à croire que la société monolingue était improductive ; à moins que ce ne soit une façon détournée et malhabile de faire le lien entre langue et patrimoine ;

     le mythe d’une jeunesse mieux lettrée et plus instruite que les anciens (!) ;

     les progrès de l’écrit (occitan) : compensation-consolation (mais le travail des enseignants ne doit pas être sous-estimé : évaluer n’est pas dénigrer) ;

     la vaste perspective de reconquête : la langue ne sera-t-elle sauvée que médiatiquement, en quelque sorte de l’extérieur, comme une langue hors-sol, plus que par des parents élevant des enfants ?

    Bien entendu, la question de fond, qui est celle l’appartenance à un peuple en voie de disparition, n’est pas posée. Ce n’était pas l’objet de l’enquête. Nous avons failli avoir peur.

    Revenons au terrain, ici la Bigorre : Qu’en pensent ceux qui le connaissent bien ?
    Un fil de discussion objectif et documenté sur l’"ETAT DE LA LANGUE" serait le bienvenu.
    Une enquête sérieuse et détaillée sur une seule commune de chaque type (rurale, rurbaine, etc.) autoriserait des extrapolations non complaisantes.

  • Je pense en effet qu’une étude sur quelques villages-test pourraient être menées, mais encore faut-il que les enquêteurs posent les bonnes questions et ne cherchent pas à justifier leur politique institutionnelle.
    Ne pas désespérer Billancourt.

    Pour le terrain, je peux dire que dès les années 70, en Rivière-Basse, de larges zones étaient déjà dégasconnisées et ne pratiquaient plus que le français régional.
    Les zones béarnaises limitrophes, plus conservatrices, maintenaient mieux la langue. Cela a changé avec les années 90, la mort des derniers chefs de famille et la société des pavillons.

  • L’associacion Nosauts de Bigòrra, capvath Fabrici Bernissan e autis, qu’a totas las dadas e chifras tà tractar aquera question de l’estat de la lenga uei lo dia.
    E ne son pas briga los madeish ! Haut o baish, sonque excepcion, 4 a 5 locutors per vilatge...


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