Soleil levant hereau

Pouriez vous me traduire...
soleil levant
svp merci.

Grans de sau

  • A só salhit. Born et Grande-Lande.

    Réponse de Gasconha.com :
    Prononcer "A sou salyit".

  • Sou ou só, d’accord la prononciation diffère selon les régions. Mais Philippe d’où vient salhit ? c’est du Béarnais (Salhi) qui veut dire jaillir sortir…
    Mais en Béarnais, lever se dit lheba comme dans la grande lande et le Born où l’on dit lhevar ou livar. (dixit les textes d’Arnaudin, les dicos du parler maritime et mes grand-parents).
    Je n’ai jamais entendu dire salhit pour levant du coté de Sabres.
    Alors je sais que sur votre dictionnaire d’après Pierre Méaule vous définissez soleil levant "só salhit", mais je n’ai pas l’impression que cela vient de la Grande Lande, ou alors il y a un petit coté poétique :-)

    Réponse de Gasconha.com :
    Entà lhevar l’ambigüitat : en graphie alibertine, "só" se prononce "sou". Donc, ce n’est qu’une différence de graphie.

  • Ok pour la graphie alibertine (heureusement qu’elle est là).
    Vous dites bien Entà lhevar l’ambigüitat et non Entà salhi l’ambigüitat... c’est là ma question : d’où vient salhit pour levant ?

  • Dans le doute, je suis allé vérifier.
    Arnaudin, dans son dictionnaire de la Grande-Lande, vol. 2 p. 293 (éd. PNRLG 2001), donne sou-salhit = soleil levé.
    A sou-salhit, Après le lever du soleil.
    p. 264 : Salhi = sortir.
    Chez Méaule : salhî = saillir, jaillir, se lever "Lou sou que salhiue sus le lane, ent’à Sabres, a Capsus (p. 368).
    Le verbe et la locution apparaissent dans certains contes recueillis par F. Arnaudin.
    C’est donc bien un mot landais, et pas seulement béarnais.
    Je l’ai souvent entendu et une maison de l’avenue de la République, à Biscarrosse, s’appelle "A sou salhit", à côté de l’Elephant Bleu.

  • Et puis "lever" serait plutôt "luvar".

  • Autant pour moi, c’est une grossière erreur de n’avoir pas le dictionnaire de la Grande-Lande… des contes oui mais pas celui là.
    Mercés Halip, aquets landeus de bèth poètas !!! ils savaient si bien manier la métaphore.

  • Aco qu’eus bray. Qu’ic sabèn ha.
    Lou dicciounari deu praoube Pierre Méaule que n’a pamprou.
    Uoue qui aymi hort, "Quand les poules auront des dents" = Couan agis gahat lou loup per le coude.


Un gran de sau ?

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