Une bretonne dans les landes gasconnes epb

Bretonne, je réside depuis quatre ans dans le sud-ouest qui ne me convainc pas vraiment... surtout sur le littoral.
Ce qui me paraît plus motivant, c’est de restaurer un airial au sud-ouest de Mont de Marsan, pour la créativité liée aux matériaux et aux espaces.
Vos informations m’intéressent pour comprendre "l’identité" des Landes (gasconnes et pas bretonnes...) mais il me manque la prononciation usuelle à côté des vocables que vous signalez : avez-vous une solution pour que cet intérêt ne faiblisse pas ?
Merci à tous.

Grans de sau

  • Sans être méchant, pourquoi restaurer un airial si intimement lié à la culture et aux paysages d’une Gascogne qu’en bonne consommatrice, vous vous permettez de juger ?
    Restaurer un airial pour lui-même (sa "créativité" ...), tout en dénigrant la civilisation aux alentours et le paysage qu’elle a humanisé, ça n’a pas d’intérêt.

    Quant au littoral, il subit de plein fouet l’expansion démographique... à laquelle vous participez vous-mêmes, en allant vous y baigner, en encourageant la construction de cages à poules (il ne me sembla pas pour y être allé que Quiberon y réchappât par exemple).

    Cela dit, si cela flatte votre égo de comparer la sublime côte bretonne avec nos monotones plages de sable... chacun ses vanités.

    Réponse de Gasconha.com :
    Quand un gran de sau commence par "Sans être méchant", il y a du souci à se faire...

    Vincent, notre bretonne n’a sans doute pas "encouragé la construction de cages à poules" !
    Certes, elle a des doutes sur l’identité gasconne. Qui n’en n’aurait pas ? Si cette identité était forte, sereine et productive, il n’aurait pas été nécessaire de faire Gasconha.com !

    La Gascogne est un combat, c’est aussi un "porteteni", une "auberge espagnole" : tout est possible, il y a la nature, la position géographique, l’histoire, la langue, le paysage, le climat...
    Tout ça peut s’apprendre et produire de beaux fruits.

    Au lieu d’éconduire une bretonne amie inquiète de nos Landes gasconnes, il serait avisé de la guider, d’autant plus qu’elle le demande.

    La restauration d’un airial est une tâche magnifique qui combine la connaissance du passé et la création du futur. Je pense donc qu’elle est sur la bonne voie.

    Quant à la prononciation des mots gascons, mots.gasconha.com donne des indications, et aussi des enregistrements sonores.

    Tederic


  • Il est bien connu et très vrai que les Breton-nes sont hyper chauvins et comparent tous les pays qu’ils fréquentent à l’aune du souvenir, souvent très romantique, qu’ils ont de "leur" Bretagne...

    Et comme il est bien connu et aussi vrai que les Breton-nes son très tétu-es, ils ne reviennent pas sur leur souvenir qui a souvent du mal à rester à la hauteur de ce que la Bretagne moderne est devenue (voir les porcheries de l’intérieur du Département des Côtes d’Armor...).
    Et sans tomber dans le cliché, je leur laisse vraiment très volontiers leur climat !
    Sinon, je comprends assez bien la réaction épidermique de Vincent.P et la partage quelque peu.

    Réponse de Gasconha.com :
    Après "sans être méchant", c’était "sans tomber dans les clichés" !

  • Je tiens à m’excuser auprès d’"epb" dans l’hypothèse où je l’aurais vexée.
    Il ne fallait sans doute voir dans ses phrases qu’un peu de maladresse et beaucoup de nostalgie pour sa si belle Bretagne.

    Je me réjouis de son intérêt nouveau pour la culture gasconne, en espérant qu’elle saura trouver du charme à nos cordons dunaires.
    Elle est un modèle pour tous les néo-Gascons !

    NB : Biarnés, faus e cortés ? ;)

  • Prends des cours au CFPòc pour commencer afin d’apprendre à lire, commence par faire les fêtes de Dax ou Bayonne pour t’imprégner de couleurs d’odeurs et de chants, écoute queques Cd de NADAU ou PAGALHOS, "la sobirana " ou "l’estaca", et tu commenceras peut-être à sentir vibrer la Gascogne endormie mais qui en train de se réveiller....
    Amistats....

  • STOP !!! Tédéric, arrête-les, ils sont devenus fous !
    Quoi, messieurs-dames ? Sur ce site qui se voulait lieu d’échange, de démocratie, d’ouverture d’esprit et de respect de TOUS les patrimoines, je retrouve les vilains petits démons qui pourrissent notre quotidien : chauvinisme à deux balles, repli identitaire (c’est moi qu’ai la plus belle côte, c’est moi qu’ai la plus belle culture...) intolérance, et autres !

    OUI, la Gascogne peut paraître arriérée et ignorante de sa propre culture, quand on vient d’un pays comme la Bretagne, où les vieilles portent la coiffe bigouden jusque dans leur plumard.
    J’ai personnellement entendu une équipe de jeunes rugbyman de Niort entonner un chant de triomphe en breton après être venus gagner sur le terrain de Langon.
    Rien que pour ça, j’aurais voulu les embrasser. Et ils avaient seize ans !

    Oui, la Gascogne, et même l’Occitanie en général, paraît à la traîne. Nous nous sommes trop contentés du folklore, des "putaing-cong-hildepute" comme si notre se limitait à un tel lexique.
    A nous de montrer ce que nous savons faire, amics !
    "Que seram çò que bastiram" (Entau Pais)

    Réponse de Gasconha.com :
    Merci, David, pour la haute idée que tu te fais de Gasconha.com !
    Mais les grans de sau sont des fesnestrons de libre expression, et peuvent donc charrier un peu de tout.
    Et d’ailleurs, il vaut mieux que les choses se disent, et qu’on en discute.
    Pensi que seràs d’acòrd...
    [Tederic]

  • Ah oui, au fait : je tiens à signaler, données Météo-France à l’appui, que le nombre de jours de pluie est nettement supérieur à Bayonne qu’à Brest.
    La côte sud de la Bretagne bénéficie d’un ensoleillement très supérieur à celui de l’Aquitaine, avec une végétation qui peut surprendre, sur certaines petites îles de la côte de granit rose : pin parasol, mimosa, laurier-rose, palmiers et agaves.
    Eh oui ! Quant aux férias de Gascogne où d’ailleurs, croyez-vous qu’il n’y a qu’ici que l’on sache boire et cultiver l’esprit festif ?
    Grotesque !
    Allez du côté de Paimpol vous mesurer, dans un vrai fest-noz de l’arrière-pays, aux buveurs de chouchen au venin d’abeille. Osca !

    Réponse de Gasconha.com :
    Ei gostós, lo venen d’abelha ?

  • Je trouvais juste que ça commençait à dériver sur des plans genre Bretagne vs Gascogne, que je trouve ridicules.
    Pour les rugbymen, il fallait lire "Vannes" et non pas Niort, bien entendu.

    Je n’ai jamais goûté de chouchen au venin d’abeille (ou de guêpe, d’ailleurs) et ça ne me tente pas vraiment. Mais je sais que ça existe.


Un gran de sau ?

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