Le journal régional "néo-aquitain" essaie de populariser (et ce n’est pas la première fois) le nom de "tue-cochon" pour notre "pelère" ancestrale.
Dans les pages intérieures de Sud Ouest* (édition de Bordeaux) un article sur la renaissance du "tue-cochon"(sic) que patronne le célèbre chef bordelais Xiradakis (ex patron de La Tupina pour les gastronomes locaux).
L’initiaitve de ce chef (relancer la pratique de cet évènement à la fois culinaire et social) est bien sûr excellente mais le journaliste de Sud Ouest croit bon d’écrire en introduction que "cela s’appelait avant le pèle-porc, pelère en gascon".
Certes mais pourquoi "avant" ? Pourquoi ne pas respecterle nom gascon que j’ai toujours entendu conserver tel quel même en français régional ? Serait-ce parce qu’il s’agit d’élargir l’auditoire à tous les publics de la Nouvelle Aquitaine, chère à notre cher quotidien "régional" ? Ou est-ce pour prendre acte de la mort d’une langue, d’une ciulture, peut-être d’une civilisation ? Alors pourquoi se faire l’écho d’une revitalisation du pèle-porc (pardon, du "tue-cochon", appellation qui sonne nettement moins bien, d’ailleurs !) ?
Il serait bon d’écrire au journal pour une leçon de vocabulaire gascon ; dans le cas des "hestayres"(vs "festayres"), ça a commencé à produire un résultat, alors...
*l’article n’est pas trouvable en version numérique et je l’ai seulement parcouru,ne retenant réellement que ce qui concerne le nom.