L’habitat saintongeais

- Tederic Merger

On y voit que l’architecture de pierre qu’on trouve beaucoup en Bordelais, en Médoc et en Entre-deux-Mers se trouve aussi en Saintonge.
L’image qui illustre ce ligam est une exception "vasconne"* en sud Saintonge, mais ce bâti n’est pas décrit comme un lieu d’habitation humaine.

* Je crois même y voir les "liens" entre pièces de bois décrits par le livre Charpentiers basques et maisons vasconnes.
[Tederic M.]

Voir en ligne : L’habitat saintongeais

Grans de sau

  • Le texte indique que la vague massive de construction de fermes s’étale de 1860 à 1913.
    Je pense que c’est de cette époque qu’il faut dater la convergence architecturale entre le Bordelais et la Saintonge.

    En Médoc, il n’y a pas de carrières par exemple, l’architecture médoquine d’aujourd’hui est une illusion qui s’est greffée sur un ancien monde de bergeries landaises.

    Un ami à moi, originaire du Pays Gabay, m’a un jour demandé pour quelle raison l’architecture entre la Charente-Maritime et la Gironde était si dissemblable.
    Je n’ai pas compris la question. Autant que je sache, l’architecture des petites villes est quasi identique entre 17 et 33, je ne vois des différences que dans les coloris parfois, la couleur de la pierre notamment, ou les tuiles (plus rouges en Saintonge sans que j’en sache la raison).
    Il y a par contre une différence relativement à l’architecture religieuse, mais encore, on trouve du roman saintongeais jusqu’à Soulac, et en abondance en Nord-Gironde (ainsi qu’à Bordeaux avec Saint-Seurin).
    Que voulait-il dire alors ? Existe-t-il une vraie différence ?
    Il me semble que le 19ème siècle a fortement homogénéisé sur le mode bourgeois l’architecture vernaculaire, de la banlieue méridionale de Poitiers jusqu’à l’intérieur des Landes.

    Il est vrai qu’en Bordelais, on ne trouve pas les villages type Talmont de maisons basses blanches à ruelles très étroites, type de villages qui va jusqu’en Vendée.

    Pour ce qui est de maisons à ossature en bois à façade sous pignon, il me semble en avoir vu en Angoumois, à vérifier. Que penser aussi de la halle de Cozes par exemple ?

    Les études poitevino-saintongeaises étant encore plus moribondes que celles autour des pays gascons, on ne saura jamais vraiment.

  • Au fait, je signale qu’en saintongeais, l’auvent, comme celui de la photo, s’appelle... le balet (sans faire sonner le "t" !

    Réponse de Gasconha.com :
    Cette page d’architecture saintongeaise mentionne bien le "balet", au sens de hangar, quelque soit son emplacement.
    Ici, c’est la totalité du bâtiment qui est un "balet", puisqu’il n’est pas habité. La technique de construction est vasconne mais l’usage n’est pas mixte habitation-grange comme il l’est en Vasconie.

    Le mot "hangar" semble plus connu que "balet" ou autre dans les "bordes", "fermes-porche" ou "fermes-granges" garonnaises que je photographie en ce moment.
    Mais c’est peut-être que le mot d’origine s’est perdu.
    Et je remarque que ce hangar semble assez souvent ajouté, greffé sur le bâti initial.
    [Tederic M.]



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